PUTAIN DE FIL
MARRON !
UNE HISTOIRE DE
CADILLAC
Courte nouvelle rétro, américano,
électrico, automobile...
Juillet 1997
Sympa l'équipe de « PARTS PLUS »... Ils me l'ont bichonné,
la belle CADILLAC DEVILLE CONVERTIBLE 1967 ! Elle est bronze et or avec les
cuirs assortis et la capote noire... Elle arrive directement de Dallas au
Texas, taux d'humidité zéro, absence presque totale de corrosion ! C'est là
qu'on trouve les plus belles américaines dans leur jus d'origine. Première
main, moins de 60 000 miles garanties ! Incroyable... !
Le lave-glace ne débite pas bien fort... qu'à cela ne tienne, on
démonte tout, et on fait marcher : 3 heures de boulot, quelques traces
d'oxydation dans le coffre... on décape, on brosse, on repeint... les
silentblocs, desséchés par l'atmosphère texane, couinent un peu, on pulvérise
du dégrippant... Des vrais pros ! Tout fonctionne, la capote, les sièges
et les vitres électriques, la radio, les allume-cigares, la climatisation, le
système d'allumage automatique des phares... Contrôle technique : zéro défaut,
zéro défaut... Un vrai bijou...
Mais putain de fil marron...
Depuis qu'à six ans, dans les années 1950, dans le parc du château
de Rambouillet, un oncle, Russe blanc, qui était chauffeur à l'ambassade des
Etats-Unis à Paris, m'avait fait faire quelques " miles "
sur ses genoux dans des DE SOTO, des CHEVROLET et des PACKARD, noires, longues
et rutilantes..., j'en rêvais de ma belle américaine. A 50 balais passés, la
vie m'a permis de me l'offrir...
Pas tout à fait en fait, mais Stéphane, le vendeur de chez PARTS
PLUS, qui vendrait des frigidaires d'occasion aux esquimaux... mais des
frigidaires en bon état... m'a aidé à casser un peu plus ma tirelire... Une
DEVILLE 1967 ! Puissante, longue, rutilante de chromes, silencieuse, comme
neuve..., un édredon à roulette..., qui brille dans le soleil quand on fait les
premières photos...
Mais putain de fil marron...
Mercredi 30 juillet 1997, 15 heures
Départ de chez PARTS PLUS après un dernier coup de chiffon et de
bombe miracle par Michel, le patron, qui fait la chasse aux hypothétiques
traces de doigts... J'ai presque honte de le priver de cette magnifique auto !
Une affaire comme je les aime. Le client, heureux d'avoir lâché un petit paquet
de fric pour se payer son joujou, et le vendeur, heureux de voir son client
satisfait, fier d'avoir bien fait son métier !
Mais putain de fil marron...
Capote baissée et compteur calé à 65 miles, je passe Rambouillet,
Chartres, Vendôme sur la nationale 10 et je rentre sur l'A10 avant Tours. Elle
va en faire une tête ma petit femme quand elle va me voir arriver ce soir ! Je
suis remonté à Paris, soi-disant pour affaires..., mais pas pour les affaires
qu'elle imaginait ! Et notre jeune fils, quelle surprise pour lui ! Le
pied ! ...Le pied !... Voir Venise et crever ? Non ! Se payer une CAD et en
profiter ! En plus, avec une plaque du Texas !
- Maman,
regarde le bel américain dans la belle bagnole...
Le V8 ronronne doucement, l'air siffle légèrement au-dessus du pare-brise...
Les pouces se lèvent dans les voitures qui me doublent et les petits coups de
Klaxon témoignent l'admiration que suscite la belle américaine... La recherche
automatique du poste de radio d'origine fonctionne parfaitement. Gag ! Sur les
petites ondes, elle ne trouve que Radio Bleue ! " Riquita, jolie fleur de
Java... " On fera avec... La béatitude...
Mais putain de fil marron...
Deux heures plus tard.
Tiens ! Bizarre ! Le témoin en bas à gauche semble allumé. Ah, mais
non, c'est le soleil... Ah mais non, il clignote faiblement ! Zut, j'ai oublié
de demander à quoi servaient tous les témoins lumineux ! Holà ! Il brille de
plus en plus ! Clignotant à gauche : tiens, il bat la mesure avec lui !
Clignotant à droite : itou ! Mettons les phares. Pas de doutes, il brille un
peu plus ! Je crois comprendre ! C'est le témoin de charge. Mais pourquoi :
GEN
Que veut dire " GEN " ? Alternateur, Génératrice...
GENERATOR en ricain ! Bien sûr ! Bravo t'as gagné... Mais t'es pas plus
avancé ! Il me reste 150 kilomètres à faire pour arriver sur la côte où ma
petite famille passe tranquillement ses vacances et m'attend ce soir ! Je
devrais y arriver, il suffit de ne pas caler et de ne pas s'arrêter... Tiens il
s'éteint ! T'es pas net ! Tu te fais des frayeurs tout seul !
Arrête de paniquer ! Tiens, il s'allume ! Ah merde ! Mais il va
falloir bientôt mettre les phares ! Remerde ! Il va aussi bientôt
falloir mettre de l'essence ! Vingt-huit litres au 100 ! Quand on
aime, on ne compte pas... mais tout de même ! Et si je coupe le moteur
pour prendre de l'essence, t'es mal barré, tu ne redémarreras pas !
Cornélien ! Une idée ! Une décision ! Que faire !
Rien ! Ma CAD prend une décision toute seule ! Coupure de l'allumage !
Putain de fil marron !
Un texan sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute entre
Poitiers et Saintes avec un superbe cabriolet CAD en rade. Banal. Ils rigolent
les " Bidochons " qui passent par-là ! Mais ils passent... ! Où
est la borne, devant ou derrière ? Evidemment je suis juste entre les
deux ! La capote ! Comment la ferme-t-on quand il n'y a plus de
batterie ! Heureusement il fait un temps superbe ! Belle fin de
journée d'un mois de juillet idyllique ! Allons-y ! Droit vers le
sud ! Elle est là-bas dans le virage la borne ! Un gars sympa
s'arrête ! Brave type ! Il se fait un devoir d'assister un pauvre
texan à la dérive !
- How do you do
? Can I help you ?
- Merci bien
Monsieur !
Grosse déception, le texan est un couillon de français comme lui !
Sans la plaque bleue et blanche, il aurait filé bon train le mec ! Enfin ne
faisons pas la fine gueule ! Cela fera un kilomètre de moins à pied !
- Merci
Monsieur !
- .........
- Au revoir
!... Monsieur !
- .........
- Allô ! La gendarmerie
?
- Gendarmerie
de ......... j'écoute !
- Ici MACHIN,
avec une CAD cabriolet en panne...
- Vous êtes
bien garé sur la bande d'arrêt d'urgence ?
- Oui, à peu
près, mais je n'ai pas de triangle et il n'y a pas warning sur la voiture (1),
vous comprenez c'est une viel....
- Votre numéro
d'immatriculation s'il vous plaît !
- Mais j'en
sais rien moi ! J'ai même pas de carte grise ! Je viens de l'achet...
- Pas de
numéro, pas de dépannage ! Vous comprenez, une fois sur deux le dépanneur
arrive et la voiture est déjà repartie ! Qui c'est qui paye dans ces cas-là !
- Ben alors,
qu'est-ce que je fais !
- Aller
chercher les papiers de la voiture !
Un kilomètre en arrière vers la voiture... Je note le numéro sur un
papier : " SKW82P ". Un kilomètre en avant vers la
borne ! La nuit commence à tomber ! Les vacanciers passent sans
regarder...
- Allô la
Gendarmerie ! J'ai mon numéro... !
- Quel numéro ?
Zut ce n'est plus le même gendarme ! Juste l'heure de la
relève ! A moins qu'il ne soit parti bouffer en me laissant en plan...
Belote et rebelote ! Le triangle réglementaire... La plaque du Texas... La
voiture de collection...
- Et les
warning ?
- Y-en a pas !
(1)
- Et la carte
grise ?
- J'ai juste le
" TITLE " d'origine, vous savez c'est comme une carte grise
mais c'est américain !
- ......
- D'accord,
d'accord, c'est un peu compliqué, je paierai toutes les amendes que vous
voulez, mais je ne peux pas laisser ma bagnole comme ça sur l'autoroute ! C'est
dangereux vous savez !
- OK ! Le
dépanneur sera là dans 15 minutes ! Bougez pas !
Comment voudrait-il que je bouge ! ! !
Putain de fil marron !
30 minutes plus tard ...
Plutôt sympa le garagiste de Coulomachin. Hier il s'est fait une
ROLLS, aujourd'hui une CAD ! La grande vie ! La CAD est hissée sur la
plate-forme de son magnifique camion. Bientôt Coulomachin sur la nationale 11,
à 15 kilomètres au sud de Poitiers. Un beau garage, un hôtel, quelques
baraques... Le havre des naufragés de l'autoroute... On verra le reste
demain... Pour le moment la voiture est dans le garage et son chauffeur a
trouvé une chambre à l'hôtel, à quelques centaines de mètres de là, une grande
bâtisse vieillotte et terne.
Jeudi 31 juillet 1997
Dès 8 heures, j'ai payé ma chambre et je monte vers le garage. Le
patron est déjà reparti vers l'autoroute et son mécanicien a déjà mis le DELCO
REMY de la CADILLAC par terre... Son arpète le charge dans une camionnette et
part vers Poitiers, chez le spécialiste du coin en alternateurs. Il revient
sans lui une heure plus tard. Veille de congés ! Mais pourquoi y a t'il tant
d'alternateurs en panne ce jour-là ? Promis, il sera prêt en début d'après-midi
! Je tue le temps en lisant des bandes dessinées que je ramenais pour mon
gosse, assis sur un muret en face du garage, en regardant passer les quelques
bagnoles qui préfèrent la N11 à l'autoroute... ! Coulomachin, un trou en France
profonde, Astérix et Obélix, par un beau matin d'été...
Putain de fil marron...
Le patron du garage revient de l'autoroute avec un antique break
504, immatriculée en Belgique, et deux mètres de bagages disparates sur le
toit. Le moteur fume encore. Il a son compte. C'est une tribu de marocains qui
tentait de retourner au pays. Il y en a de vraies processions sur l'A10 en
cette saison. J'espère qu'ils sont abonnés à Europe-Assistance, sinon ils
passeront leurs vacances à Coulomachin, sans avoir à traverser l'Espagne... A
midi, je suis devant un verre de Perrier vide au bar de l'hôtel, " Le
Centre machin ", où j'ai passé la nuit. Il m'a fallu deux heures pour
apprivoiser à peu près le barman, au cours d'un long tête à tête solitaire. Un
drôle de truc d'être barman dans un trou pareil ! Terne le troquet ! Qui, à
part les paumés de l'autoroute, peut bien s'arrêter dans cet hôtel ! Les
chambres ne sont pas trop mal, mais à ce prix-là ! Deux locaux habitués
rentrent et commandent le plat du jour, servi pour 55 balles sans le pinard, à même
le marbre des tables de bistrot. De la blanquette de veau... Elle n'a pas l'air
terrible. En plus, je suis au régime.
- Vous pourriez
me faire un steak salade ?
- Ouaih...
ouaih...
Dix minutes plus tard la patronne qui est en cuisine, ronde et
aimable comme la porte de son bar, m'amène un pavé de filet de
200 grammes !
- Nous n'avons
que cela !
Tant mieux après tout ! De plus, il est à peu près correct...
- Un café s'il
vous plaît !
- L'addition
s'il vous plaît !
Je la déchiffre, une fois, deux fois et je m'étrangle ! 198 balles
! ! !
- Un Perrier,
un steak et un café, 198 francs ?
- Oui Monsieur,
à la carte le pavé de filet est à 160 F !
- Quelle carte
?
- La carte du
restaurant !
- Quel
restaurant ?
Malaise ! En fait le " Centre machin " est
coincé entre la N11 et la petite place du village. Et du côté de la place du
village, à l'opposé du bar et plusieurs couloirs plus loin, il y a bien un
restaurant. Fallait le savoir ! Evidemment, quand on arrive en voiture et qu'on
se gare sur la place, on peut le voir, mais le péquin moyen qui débarque de
nuit et à pied peut l'ignorer, non mais sans blague !
- Monsieur, il
s'agit d'un restaurant GGGGastronomique !
Avec un seul serveur en pantalon noir, brillant de lustre comme ma
CADILLAC, une veste qui a dû être blanche avant ses javellisations successives
et une patronne toujours aussi souriante que la porte de son restaurant
GGGGastronomique, il doit falloir les prendre au lasso les clients !
- M'en fou de
votre restaurant GGGGastronomique ! Je suis au bar, sur un marbre, j'ai pas vu
la moindre carte, je demande un steak pour remplacer votre blanquette qui avait
l'air un peu fadasse et parce que je suis au régime, et vous m'en collez pour
198 F ! Même sur les Champs-Elysées, personne n'aurait osé !
- 160 F le pavé
de filet à la carte Monsieur, il y avait aussi un Perrier et un Café !
Le ton monte !
- Voleurs..., Collabos...,
Affameurs des naufragés de l'autoroute...
- JE NE PAIERAI
PAS... !
- Gendarmes
!... Poursuites !... Prison !...
Le ton ne descend pas beaucoup...
- Pétasse !...
CENSURÉ... CENSURÉ...
Le barman, le brave type avec qui j'avais fait copain copain, croit
intelligent de venir au secours de sa patronne !
- Maxime, ne
vous en mêlez pas !
Maxime est arrivé à un âge où il faut avoir fait au moins une
action héroïque dans sa vie !
- Je ne
laisserai pas insulter ma patronne !
Comme au cinéma !
- Maxime !
- Je perdrais
mon job s'il le faut !
L'enfoiré ! Elle n'en vaut guère la peine ! A moins que... C'est pas
impossible, elle doit avoir certaines exigences cette nana !... Je fabule, et
ça me fait sourire... Du coup il s'excite vraiment. Il avance et il recule en
essayant de faire le tour de la patronne qui s'interpose, et finit par prendre
la décision de sa vie ! Il tente de m'allonger un pain, qui par contre ne rate
pas la tignasse de la mégère !
- Messieurs,
voyons, on va négocier !
C'est ça, négocions... Je jette 100 balles sur le comptoir et je me
barre...
Putain de fil marron...
... mais le steak était bon !
L'alternateur était bon lui aussi. On le remonte. Si ne n'est pas
lui qui est en cause, c'est donc le régulateur ! Logique ! Le patron, le mécano
et l'arpète ont plongé sous le capot ! Ce contact, c'est un " plus ",
celui-là, c'est un deuxième " plus ", le relais monte, c'est OK.
L'autre aussi, c'est toujours OK. Met le contact. OK ! Çà charge ? Non ? Mesure
entre les deux bornes ! OK ou pas OK ? Non c'est un " moins " !
Complexe l'électricité automobile ! Surtout quand on met les mains et son
ampèremètre pour la première fois dans le ventre d'une américaine.
Une heure plus tard. Les marocains s'impatientent.
- Missieu,
quand c'est que c'est que vous vous occupez de ma pigeot ?
- La CADILLAC
est prioritaire !
Tu penses !
- C'est quoi ce
condensateur ?
- C'est
américain !
- Tu crois
qu'il sert à quelque chose ?
- Non, pas
vraiment, vire le !
- Messieurs,
messieurs, vous ne voulez pas qu'on s'informe chez PARTS PLUS ?
Appel au secours chez PARTS PLUS ! Remarquable la consultation par
téléphone. Le docteur :
- Il y a un fil
qui part du régulateur et qui va au Neiman pour faire tomber le relais après
avoir mis le contact !
C'est bien ce que je pensais ! Ben voyons ! La chasse au défaut
reprend. On suit le fil du régulateur vers le Neiman !
- Tu trouves le
" plus " ?
- Oui il est
bon ! J'en ai même deux !
- Merde alors !
Tout est bon !
- C'est chiant
ce truc !
- Fais tourner
!
- Merde, il n'y
a plus de " plus " !
- Eurêka !
- ... ???
- Les volts
passent mais pas les ampères !
Bien sûr ! J’aurai dû y penser tout seul !
Une heure plus tard ! Les marocains :
- Bon, bon,
patron, ne vous fâchez pas ! On va encore attendre !
Le fil ! Le fil ! Ne perdons pas le fil ! Du régulateur au boîtier
de passage dans l'habitacle, il est jaune, il est beau, il est bon... Dans
l'habitacle il devient marron. Première connexion ! Putain de fil de
marron ! Il se dédouble : un marron-marron vers le Neiman, et un
marron-blanc vers le témoin du tableau de bord !
Marron, avez-vous dit ?
Un petit coup d'abrasif sur chaque connexion ! Un petit coup
de bombe miracle pour le faisceau électrique !
- Essaye !
- Çà charge !
Putain de fil marron, putain de connexion, putain d'oxydation...
ÉPILOGUE
D'accord, d'accord ! Le dépannage, plus l'hôtel, plus la bouffe, plus
la réparation, même si le garagiste a été particulièrement raisonnable, c'est
en gros la petite gratte que j'ai pu obtenir en négociant mon auto chez PARTS
PLUS ! Mais quel pied, le soir même, à 22 heures et avec ma petite famille,
capote ouverte, cheveux au vent, sur le front de mer...
- Maman, mamam,
regarde le beau Texan dans la grande bagnole...
Putain de fil marron...
« Cadillac à Dallas » -
Huile (54x81cm) de © Benjamin Freudenthal
Mars 2010
Reproduction interdite
« Ha quelle belle ballade et quelle belle
prose, le sympathique vendeur (capable de vendre des frigos aux esquimaux)
qui cède la belle américaine, le fier propriétaire qui se voit déjà à la
maison avec la splendide limousine. La panne énigmatique et ce putain de fil
marron qui tourne tout le monde en bourrique. Ce restaurant qui n'en est pas un et la
tenancière maligne, les marocains dans un no man's land pourri ou l'addition
manque de finir en bagarre rangée. Et puis tout est bien qui finit bien. Vous avez du talent pour les nouvelles.
Celle-ci fut bien agréable à lire. Merci beaucoup ! Ci-joint ma dernière peinture (d'avion).... Benjamin » |
(1) En fait le bouton du warning
est derrière le volant, je l'ai trouvé un mois plus tard...
Pour revenir
à la page d’accueil
Publicités Cadillac dans les journaux
américains de 1967
15 ans plus tard, elle roule
toujours...
Octobre 2012
– Le fabuleux orchestre « ZAP IN JAZZ » au Club Méditerranée de La
Palmyre
Jacques
VALENTIN - Guitare
Jean-Claude
ESCALÉ - Washboard
Georges
BONFILS - Contrebasse
Jean-Louis
LACLAVÈRE - Saxophone (1)
(1) Jean Louis
LACLAVÈRE : ancien élève de l’École des Pupilles de l’Air (1955), comme
l’auteur de cette page... (voir
ce lien)
Voir une video de
«ZAP » in JAZZ de 2014
21 ans plus tard... bien fleurie,
comme neuve malgré ses 51 ans !
9 septembre 2018 – Sur le parvis de
l’église de La Tremblade
Mariage de Coralie LE BEC et de
Jordan DUMONT
Nicolas BEURRIER, Maître
Carrossier au volant en Maître de Cérémonie !
Eté 2019 : une capote en alpaga
toute neuve !
Sellerie « An’co » à
Jazennes - A 30 km de Semussac
Des artisans comme on
les aime, un travail exceptionnel !
Merci à Corinne
ANFOSSO : allez-y les yeux fermés !
Ouvrir
ce lien :
Printemps 2022 : réfection totale
des banquettes en cuir de veau pleine fleur
Sellerie « An’co » à
Jazennes - A 30 km de Semussac (bis)
Encore un gros travail
encore exceptionnel !
Carte de visite fixée depuis longtemps sur le
tableau de bord, au cas où…
Sage précaution !
Eté 2020 : un tout petit
souci !
Seulement, le second passage sur le plateau d’une
dépanneuse !
Appel de « Arvert Dépannage »
pour un souci mineur !
Merci Agathe ! Ponctualité, gentillesse,
compétence, efficacité et tout et tout.
Juste un étouffement du moteur réglé par une
purge du circuit essence !