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Le bâtiment de la machine
d’extraction vu au niveau de la grille d’entrée de la
Mine, au bord de la nationale 43 entre Briey et Longuyon, axe Metz
Charleville. Le très beau chevalement qui était juste
derrière a été abattu et… envoyé à
la ferraille !
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L’aile gauche des
bâtiments. Le bureau de l’Ingénieur d’Entretien (3
fenêtres à gauche) et la salle de réunion (3
fenêtres à droite).
Au dessus de la porte les
traces de la lutte que menèrent les derniers mineurs pour leur
survie au début des années 1990
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L’aile gauche vue de
l’arrière et le grand bâtiment central de la machine
d’extraction. Les arbres ont poussé à la place du
chevalement, au dessus du puits qui a été remblayé.
Le poste de transformation
électrique où arrivait la ligne à haute tension
d’alimentation de la mine.
Au premier étage les
bureaux du directeur, de l’ingénieur d’exploitation, les
archives et la salle des géomètres.
Au sous sol les bureaux des
services administratifs.
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En s’éloignant
dans la campagne, les détails s’estompent et la mine ressemble
à ce qu’elle était autrefois…
Mais le chevalement a
disparu… et tout est silencieux !
Les enfants nés après
1990 doivent avoir beaucoup de mal à imaginer la
réalité d’antan ; ce site INTERNET leur permettra peut
être de le faire en entendant aussi les bruits du carreau de la mine
où plus de 200 «gueules jaunes» descendaient chaque jour
à 220 mètres sous terre pour extraire la minette, dans la
poussière, l’humidité et le vacarme des engins…
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Mainville 2008 05.jpg
Mais en s’approchant de
la clôture de l’ancien carreau, on découvre le
bâtiment de l’atelier mécanique et du magasin et la
réalité reprend le dessus ; Mainville est bien devenue
une friche industrielle…
Certains diront :
« mais il fallait bien fermer puisqu’il n’y avait
plus de minerai ! » Faux ! Des centaines de millions
de tonnes de minette, peut trop chères à exploiter au
20ème siècle, mais ressources dilapidées pour les
futures générations, dorment encore sous nos pieds…
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Le syndicat est toujours
vivant, grâce à la bonne volonté de certains, et
s’efforce de défendre les derniers intérêts des
derniers … retraités !
Noble… mais un peu
dérisoire !
C’est
l’éternel histoire du pot de fer et du pot de terre !
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Au bord le la nationale, le
portail de la mine entourés des deux bâtiments où
logeaient initialement les gardes. Le bâtiment de gauche était
devenu ensuite le local syndical. C’est aujourd’hui un
sympathique petit restaurant…
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La cité ouvrière
n’a strictement pas changé. Quelques mineurs
retraités… ou leurs enfants… habitent encore ces
coquettes maisonnettes qui leur ont été vendues pour un prix
modique par la Société…
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Le long de la route qui borde
la mine à l’est et qui conduit au village de Mairy, en face
des toutes premières maisons ouvrières des années
1950, de nouvelles maisonnettes viennent d’être
érigées ou sont en construction.
Une plaine de jeux a
été aménagée…
La vie continue… sans
industrie ! Pour combien de temps ?
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Le terrain de football,
maintenant bien entretenu, est toujours à la même place…
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La commune a fait quelques
efforts pour embellir la cité en voulant sans doute rappeler son
passé minier…
Mais ces wagonnets n’ont
jamais été utilisés à la mine de Mairy ;
ils viennent d’ailleurs… peut être « made in
China » ?
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En descendant de la cité
vers le vieux village de Mainville, sur la route de Mairy.
A gauche l’entrée
de l’école, puis l’ancienne
« coopérative » et le logement des
gérants et, derrière les voitures, l’entrée de
la rue en cul de sac desservant les 10 maisons des
« Porions » ou Agents de Maîtrise.
Trois minutes de marche pour se
rendre au travail : la belle vie !
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L’école de
Mainville.
Dans les années 1980 il
y avait deux classes uniques : les petits avec Madame BAUDRIN,
née OTELLI, femme d’un porion et sœur de mineurs, dont
l’un est tragiquement décédé, victime d’un
accident au fond de la mine, en 1973, et les grands avec M. ORLOWSKI, le
Directeur, également apiculteur à ses heures. Merci à
eux pour nos enfants !
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Le centre du village de
Mainville.
Tout à gauche, on
distingue la route qui part vers Norroy le Sec.
A gauche, la nationale 43
venant de Briey et qui monte vers Piennes et Longuyon.
A droite la route de
l’école qui monte vers Mairy et Tucquegnieux.
La photo est prise à
l’entrée de la rue centrale du village (voir photos 17 et 18)
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Mainville 2008 15.jpg
Quand les taggeurs se font
artistes
!
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Mainville 2008 16.jpg
Rêves
d’émigration
?
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La rue centrale du village de
Mainville, vue d’ouest en est, bordée de fermes, vers la
chapelle Sainte Barbe et le cimetière.
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La rue centrale du village de
Mainville, vue d’est en ouest, avec la nationale au fond.
Le village n’est pas
mort, puisqu’on construit encore…
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L’ancienne maison jumelle
des cadres de la mine, à l’entrée du village sur la
nationale, occupée dans les années 1980, à gauche par
l’Ingénieur d’exploitation François Xavier BIBERT, et à
droite par le Chef des Services Administratifs Joseph PERSOLJA.
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La baraque du jardinier qui
avait été transformée en pigeonnier.
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1976
Les pigeons d’Emmanuel et
Céline
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1976
Vers l’école en
passant par le village
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Mainville 2008 21.jpg
Un passage avait
été créé pour permettre à mes enfants de
se rendre à l’école par le village sans avoir à
marcher le long de la très dangereuse route nationale (voir photo
précédente)…
Aujourd’hui, c’est
une friche urbaine ?
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Mainville 2008 22.jpg
Les grilles fermant ce passage
du coté du village avait été peintes et
décorées par Emmanuel et Céline… Elles existent
encore, mais ont été déposées…
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