Fiches individuelles


BOHÊME (de ) 1er Sobeslav
- Duc de BOHEME

Naissance : estimée 1080
Sobeslav 1er OLDRICH
Evénement : entre 1125 et 1140
Il sera Duc de BOHEME

Père : BOHÊME (de ) Vratislas ( (e) 1045 - 1092 )
Mère : POLOGNE (de ) Swatana ( (e) 1045 - 1126 )

Union : HONGRIE (de ) Adéaïde ( (e) 1090 - 1140 )
Mariage : 1123

Enfant : BOHÊME (de ) Marie ( (e) 1140 - ? )

Note individuelle :
Sobeslav Ier de Bohême
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sobeslav Ier Oldrich duc de Bohême de 1125 à 1140

Dernier fils de Vratislav II de Bohême, duc de Brno et de Znojmo de 1115 à 1123, il parvient au trône après la mort de son frère Vladislav Ier de Bohême en conservant le duché d'Olomouc pendant la majeur partie de son règne.

Sobeslav Ier à toujours été un adversaire de l'empire et son arrivée au trône n'est pas une victoire du pouvoir germanique. Il met de plus à profit les difficultés liées à l'élection à l'empire de Lothaire II du Saint-Empire dit de Supplimbourg pour assurer son indépendance.

Lorsque Sobeslav Ier décide de retirer à Othon II le Noir duc d'Olomouc de 1100 à 1125 un de ses fiefs moraves le prince spolié eut recours à l'empereur Lothaire II du Saint-Empire pour l'aider à prendre le pouvoir en Bohême car l'empereur ayant déclaré que nul ne pouvait monter sur le trône de Bohême avant d'avoir reçu le pays en fief des mains du roi d'Allemagne. Une pareille démarche était en contradiction avec les intérêts de la noblesse tchèque qui soutint Sobelav Ier. La bataille entre l'armée du duc et les divisions de Lothaire eut lieu près de la forteresse frontalière de Chlumec le 18 février 1126. Sobeslav Ier remporta la victoire Othon II d'Olomouc fut tué et les relations entre la Bohême et l'empire prirent la forme de liens féodaux traditionnels.

Sobeslav Ier ne put tout d'abord stabiliser sa position dans les pays bohémiens , car son neveu Bretislav fils du duc Bretislav II assassiné en 1100 fit valoir ses droits avec le soutien des princes moraves Conrad II duc de Znojmo de 1125 à 1161 et Vratislav duc Brno de 1125 à 1156 et peut être aussi avec l'accord des nobles rassemblés autour Meinhard évêque de Prague de 1122 à 1134. La conspiration qu'il avait ourdie fut découverte en juin 1130 ce qui permit à Sobeslav d'éliminer ses adversaires dans le sang et de faire aveugler son rival Bretislav.

L'empereur Conrad III du Saint-Empire successeur de Lothaire accorda aux ducs de Bohême la dignité héréditaire d'échanson ce qui renforçât les liens avec l'empire. Le règne de Sobeslav Ier qui mourut le 14 février 1140 à Hostinev Hradek vit par ailleurs l'implantation de nombreux collons allemands en Bohême et en Moravie.

De son mariage en 1123 avec Adelaïde morte 1140 fille d' Almos de Hongrie il laissa quatre fils qui entrèrent en conflit avec leur cousin Vladislav II de Bohême.

Vladislav mort en 1165
Sobeslav II
Oldrich duc d'Olomouc de 1174 à 1176 mort le 11 novembre 1177
Venceslas II (Václav) né en 1137, duc de Brno de 1174 à 1176 et duc d'Olomouc de 1176 à 1179

BOHÊME (de ) Sobeslav
BOHÊME (de ) Vratislas
BOHÊME (de ) Bretislav
BOHÊME (de ) Spytihnev
POLOGNE (de ) Swatana
POLOGNE (de ) Casimir
KIEV (de ) Dobronège (Reprendre)




BOHÊME (de ) Spytihnev - 5 503 365
Union : BOHÊME (de ) Bretislav ( ? - ? )
Enfant : BOHÊME (de ) Vratislas ( (e) 1045 - 1092 )





BOHÊME (de ) 1er Venceslav
- SAINT

Naissance : vers 907 à Stochov
Décès : 28 septembre 935

Père : BOHÊME (de ) Vratislav ( > 875 - 925 )
Mère : STODOR (de ) Drogomira ( ~ 885 - ? )

Note individuelle :
Venceslav de Bohême

Saint Venceslav 1er de Bohême (dont le prénom est parfois transcrit Venceslas ou Wenceslas), né Vaclav aux alentours de l'année 907 à Stochov près de Libusin et mort le 28 septembre de l'année 929 ou de l'année 935, fut un souverain tchèque et le patron de la Tchéquie

Fils du prince Vratislav de Bohème et de son épouse Drahomira. Il aurait été baptisé par un prêtre slave disciple de l'apôtre Méthode. Après une enfance très chrétienne, notamment sous l'influence de sa grand-mère Ludmila, il est envoyé à au lycée de l'église Saint-Pierre à Budec où l'on enseignait le latin. À la mort accidentelle de son père en 921, Drahomira prend le pouvoir et voit d'un mauvais œil la foi du jeune Vaclav qui se réfugie chez sa grand-mère Ludmila. Cette dernière sera étranglée le 15 septembre 921 sur ordre de sa belle-fille Drahomira. Le chaos règne au duché de Bohême et le duc Arnufl de Bavière en profite pour envahir le pays au printemps 922. Venceslas accède au trône deux ans plus tard. Henri Ier l'Oiseleur menace alors d'envahir la Bohême mais Venceslav lui propose de signer un pacte de non-agression et achète cette paix pour 129 bœufs et 500 talents d'argent par an, chose tout à fait inhabituelle à l'époque : Venceslav préfère la paix à la guerre. Beaucoup de compagnons du souverain, y compris Boleslav son propre frère, accepteront mal ce procédé.

Venceslav transforme la société tchèque non seulement religieusement mais en modifiant le système judiciaire, en réduisant le recours à la peine capitale ou à la torture. Il lancera par ailleurs la construction de la cathédrale Saint-Guy.

Boleslav, avide de pouvoir et aidé par plusieurs seigneurs conspire contre son propre frère en l'attirant à la fête des patrons de l'église de la ville de Stara Boleslav, non loin de Prague. Sans arme, Venceslav est attaqué par son frère et d'autres conspirateurs, il meurt devant la porte de l'église.

Trois ans plus tard, Boleslav repentant fait transporter la dépouille de son frère à l'intérieur de la cathédrale Saint-Guy à Prague.

28 septembre
Saint Venceslas

Biographie

A la mort de son père Vratislas[1], les Tchèques nommèrent Venceslas[2] duc de Bohême[3]. Et, par la grâce de Dieu, sa vie chrétienne était parfaite. Il faisait du bien à tous les pauvres, vêtait ceux qui étaient nus, nourrissait les affamés, recueillait les voyageurs, selon la parole de l'Evangile. Il ne souffrait pas qu'on fasse du tort aux veuves, il aimait tous les hommes, riches et pauvres, il servait les ministres de Dieu, il embellissait beaucoup d'églises.

Mais les seigneurs de Bohême se révoltèrent[4] et insinuèrent à son frère cadet, Boleslas : « Ton frère Venceslas va te faire assassiner, il conspire avec sa mère et ses soldats. »

Comme il y avait dans toutes les villes des fêtes pour la consécration des églises, Venceslas allait séjourner dans toutes ces villes. Il fit donc son entrée dans la cité de Boleslas, un dimanche, en la fête des saints Côme et Damien. Après avoir entendu la messe, il voulut retourner à Prague. Mais Boleslas le retint avec perfidie, en lui disant : « Pourquoi veux-tu partir, mon frère ? [5]»

Le lendemain[6] on sonna la cloche pour les matines. En entendant la cloche, Venceslas dit : Louange à vous, Seigneur, qui m'avez donné de vivre jusqu'à ce matin. Il se leva et se rendit aux matines. Aussitôt Boleslas le rejoignit à la porte. Venceslas le regarda et lui dit : « Mon frère, tu étais hier un bon compagnon pour nous. » Le diable parla à l'oreille de Boleslas et pervertit son cœur. Tirant son épée, Boleslas répondit : « Maintenant, je veux être pour toi un meilleur compagnon, et il lui donna un coup d'épée à la tête. » Venceslas, tourné vers lui, dit alors : « A quoi penses-tu, mon frère ? » Il l'empoigna et le jeta par terre[7]. Mais un des conseillers de Boleslas accourut et frappa Venceslas à la main. Celui-ci, blessé à la main, épargna son frère et accourut vers l'église. Mais deux assassins l'abattirent à la porte de l'église. Un troisième accourut et de son épée lui transperça le côté. Alors Venceslas expira aussitôt en disant : « En vos mains, Seigneur, je remets mon esprit. »

Récit paléoslave

Le corps de Venceslas fut inhumé dans la petite église des Saints-Côme-et-Damien, à Boleslava, où il y eut tant de miracles que Boleslas dut consentir à le faire tranférer à Prague, dans l'église Saint-Guy (4 mars 932). Venceslas fut canonisé entre 976 et 996 et sa fête fixée au 28 septembre. Il fut considéré comme le patron des armées tchèques. En 1848 et en 1914, il fut le signe de ralliement des nationalistes de Bohême. En 1923, la monnaie d'or du jeune état tchécislovaque fut frappée à son effigie et, en 1929, le millième anniversaire de sa mort fut marqué de fêtes triomphales.



--------------------------------------------------------------------------------

[1] Vratislas I°, fils de Borzivoï, né en 887, devint duc de Bohême à la mort de son frère Zbignev I° (915), et jusqu'à sa mort (920).

[2] Fils aîné de Vratislas I° et de Drahomira, né sans doute vers 907. Il prit personnellement le pouvoir vers 925.

[3] A la mort de son père, la régence fut exercée par sa mère et son éducation fut confiée à sa grand-mère paternelle, sainte Ludmila. Sous un verni chrétien, Drahomira, comme une bonne partie de la noblesse, restait païenne ; elle fit étrangler Ludmila (16 septembre 921) pour écarter de Venceslas de son influence.

[4] Dès qu'il eut pris le pouvoir, Venceslas réagit avec force contre ceux qui voulaient rétablir le paganisme : « Canailles, pourquoi m'empêchiez-vous d'apprendre la loi divine de Jésus-Christ, et d'obéir à ses commandements ? Si Dieu vous ennuie, pourquoi empêcher les autres de l'aimer ? Quant à moi, débarrassé de vous, je rejette vos conseils, je désire servir Dieu de tout mon cœur ! » Sa mère, Drahomira, était l'âme des nombreuses intrigues politiques que la noblesse fomentait contre la sage administration de Venceslas. Il l'exila et lui permi de revenir que lorsqu'elle eut abjuré sa néfaste politique. Lorsque le roi de Germanie, Henri l'Oiseleur parut devant Prague (929), Venceslas, voulant être économe du sang de ses sujets, se soumit ; les opposants se groupèrent alors autour de Boleslas, frère de Venceslas qui crut son heure arrivée quand on apprit qu'Henri l'Oiseleur avait été frappé de paralysie (935).

[5] Les conjurés avaient prévu d'assassiner Venceslas lors du banquet, mais, prévenu, il entra dans la salle et leva sa coupe en disant : « En l'honneur du bienheureux archange Michel, en le suppliant de faire entrer nos âmes dans la paix et la jubilation. » Les assistants ne purent que répondre « Amen. » Venceslas but, ermbrassa ses amis et se retira pour une longue prière. L'assassinat était repoussé au lendemain matin.

[6] Au château de Boleslava - Bunzlau - le 28 septembre 929.

[7] Trouvant son frère près de la porte de l'église, Venceslas lui dit : « Puisse le Christ te convier à son banquet éternel, toi qui m'a si bien reçu moi et ma suite. » Boleslas répliqua : « Hier je t'ai servi comme j'ai pu, mais voici comme le frère va servir le frère », et il le frappa à la tête. Venceslas mit la main à son épée en disant : « Comme tu me fais mal ! » puis il jeta son arme à terre : « Tu t'es condamné toi-même. Je pourrais t'écraser comme une mouche, mais la dextre d'un serviteur de Dieu ne doit pas être fratricide. » Alors un conseiller de Boleslas appela ses gens et ils achevèrent Venceslas qui allait vers l'église.


BOHÊME (de ) Venceslav
BOHÊME (de ) Vratislav
BOHÊME (de ) Borzivorus
PSOW (de ) Ludmilla
STODOR (de ) Drogomira
 
 




BOHÊME (de ) 1er Vladislav
Naissance :
Vladislas 1er Premsyl

Père : BOHÊME (de ) Vratislas ( (e) 1045 - 1092 )
Mère : POLOGNE (de ) Swatana ( (e) 1045 - 1126 )

Note individuelle :
Vladislav Ier de Bohême
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

VladislavVladislav Ier Premysl duc de Bohême de 1109 à 1117 et de 1120 à 1125

Fils de Vratislav II. Il est reconnu duc après le meurtre de Svatopluk Ier de Bohême au détriment de son frère Borivoj II qui avait été déposé par Svatopluk en 1107. Il se heurte rapidement à Borivoj II qui aidé par Boleslas III le Bouche-Torse de Pologne réussit à s'installer à Prague.

Henri V du Saint-Empire prit le chemin de la Bohême où il arriva au début de 1110. Il mandat devant lui les deux prétendants, reconnu Vladislav Ier et emmena son rival sous bonne garde au château d'Hammerstein.

En 1117 Vladislav Ier accepta de se réconcilier avec son frère et de partager avec lui le duché. Cette entente dura peu car à la suite d'une nouvelle querelle Borivoj II se retira en Hongrie où il mourut.

Bien que l'empereur ait réussi finalement à imposer Vladislav Ier les luttes internes ne cessent pas. Le nouveau duc doit faire face aux prétention du frère de Svatopluk, Othon II le Noir duc d'Olomouc de 1107 à 1125 qu'il chassa de son fief de 1110 à 1113.

A deux reprises en 1111 et 1113 Vladislav Ier fut ensuite attaqué à son tour par son frère cadet Sobeslav réfugié en Pologne. En 1115 la médiation de Boleslas III le Bouche-Torse amena bien une réconciliation mais celle ci fut suivi en 1123 d'une nouvelle rupture et d'une nouvelle fuite de Sobeslav.

Au début de l'année 1125 Vladislav I tombe malade, Sobeslav revient une fois de plus en Bohême et grâce à l'appui de leur mère Swatana il réussit à succéder à son frère mort le 12 avril 1125 au détriment d'Othon II d'Olomouc qui fut débouté une nouvelle fois de ses prétentions et privé de nouveau et définitivement de son fief.

De son union avec Richeza fille d'Henri comte de Berg morte le 27 novembre 1125, Vladislav Ier laissait trois fils qu'il confia à la garde de son frère Sobeslav Ier:

Swatana mariée en 1124 avec Frédéric III comte de Diessen.
Vladislav II de Bohême
Depold Ier duc de Jemnice (allemand Jamnitz) de 1142 à sa mort le 15 août 1167 dont la lignée s'éteindra à la mort de son arrière petit fils Boleslav (+ 1241)
Jindrich mort en 1169 père de l'évêque duc Brestislav Jindrich.

BOHÊME (de ) Vladislav
BOHÊME (de ) Vratislas
BOHÊME (de ) Bretislav
BOHÊME (de ) Spytihnev
POLOGNE (de ) Swatana
POLOGNE (de ) Casimir
KIEV (de ) Dobronège (Reprendre)




BOHÊME (de ) II Vratislas - 2 751 682
- Roi de BOHEME et de POLOGNE

Naissance : estimée 1045
Evénement : 1085
Nommé Roi de Bohême et de Pologne par Henri IV du Saint-Empire
Décès : 14 janvier 1092

Père : BOHÊME (de ) Bretislav ( ? - ? )
Mère : BOHÊME (de ) Spytihnev ( ? - ? )

Union 1 : HONGRIE (de ) Adélaïde ( (e) 1045 - 1062 )
Mariage : 1057

Enfant : BOHÊME (de ) Judith ( ~ 1066 - 1109 )

Union 2 : POLOGNE (de ) Swatana ( (e) 1045 - 1126 )
Mariage : 1062

Enfants : BOHÊME (de ) Sobeslav ( (e) 1080 - ? )
BOHÊME (de ) Vladislav ( ? - ? )

Note individuelle :
Vratislav II de Bohême
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vratislav II. Premysl († 14 janvier 1092) est couronné prince de Bohême le 28 janvier 1061 et roi de Bohême en avril 1085. Il est le fils du prince Bretislav Ier de Bohême et frère de Spytihnev II de Bohême, de Conrad Ier de Bohême duc de Brno, d'Othon Ier le Beau duc d'Olomouc et de Jaromir, le cadet que l'on destina à la carrière ecclésiastique et à l'évêché de Prague.

Politique étrangère
Vratislav II est le vassal et l'allié de l'empereur Henri IV du Saint-Empire qu'il soutient lors de la querelle des Investitures, de la révolte des saxons. Le pape Grégoire VII qui poursuivait sa politique d'encerclement dirigée contre l'empereur Henri IV jouissait du soutient du duc de Pologne Boleslas II de Pologne mais la réussite de son plan dépendait de son habileté à gagner également le duc de Bohême.

Le pape confirma d'abord le privilège tant désiré de porter la mitre et la tunique accordée au prédécesseur du duc Vratislav et il remercia celui ci pour la régularité du paiement du tribut convenu. Il se trouvait que Vratislav II était fier de ce privilège particulier. En effet son frère l'évêque Jaromir lui causait beaucoup d'ennui et il aimait l'irriter en portant ostensiblement sa mitre et ses vêtements au cours des cérémonies religieuses. Le pape cherchait à être agréable au duc dans ses démêlés avec l'évêque qui feignait d'ignorer le nouveau diocèse créé par Vratislav en Moravie en 1063. Le prélat finit par prendre les armes pour ramener au diocèse de Prague les possessions moraves qui lui avait été aliénées en faveur du nouvel évêché. Néanmoins tous les efforts du Saint Siège furent vains; le duc tchèque avait choisit d'accorder son soutient à Henri IV.

Lorsque les saxons se révoltèrent contre l'empereur et ruinèrent ses projets d'interventions en Pologne Vratislav II vint à l'aide d'Henri IV et ses troupes firent preuve d'une bravoure exceptionnelle à la bataille d'Unstrut. Henri IV alla jusqu'à faire de Jaromir connu en Allemagne sous le nom de Gebhard son chancelier à la grande satisfaction de son frère qui se débarrassait ainsi d'un prélat encombrant.

A la bataille de Larchheilm les tchèques se battirent avec une telle opiniâtreté qu'ils sauvèrent l'honneur de l'armée impériale vaincue. Il réussirent même à s'emparer de l'Epée d'Or du prétendant Rodolphe de Rheinfelden duc de Souabe et candidat du pape au trône impérial. Cette épée fut le trophée que l'on portait ensuite devant le duc tchèque dans les grandes occasions solennelles. Lorsque Henri IV assiégea Rome en 1083 ce furent encore les tchèques qui des soldats de son armée entrèrent les premiers dans la cité éternelle.

Tout en étant le champion d'un empereur excommunié Vratislav II s'arrangea pour rester dans les meilleurs termes avec Grégoire VII. Il y eut peut-être une raison supplémentaire à l'hostilité du duc envers le pape. Grégoire refusa en effet catégoriquement d'accorder aux Tchèques le privilège de pouvoir dire la liturgie en langue slavonne.

Malgré cette déception, Vratislav n'unit pas son sort à l'antipape de l'empereur avant la mort de Grégoire et, même alors, ne perdant pas de vue son intérêt, il demanda à être exempté du versement annuel pour le privilège de porter la mitre, requête qui ne plut pas le moins du monde à l'antipape.

Vratislav II semble avoir également convoité les marches de Misnie et de Lusace peuplées par des tributs slaves. Toutefois malgré les promesses de l'empereur et l'heureux dénouement de son combat contre les margraves rebelles de ces territoires hostiles à l'empire Vratislav II ne réussit finalement pas. Lorsque furent écartées les menaces lancées par la Pologne et les Margraves il reçut l'ordre de l'empereur de rendre les territoires à leurs seigneurs allemands. Il conserva cependant quelques possessions en Basse Lusace de 1075 à 1086 et il espérait que l'empereur finirait par lui laisser cette région en fief de l'empire mais en 1088 à son plus profond dépit Meissen fut offert au margrave de la Marche de l'Est saxonne Henri Ier.

Ce fait refroidit considérablement l'ardeur du roi pour la cause impériale et bien qu'il ne quittât pas le service d'Henri IV il s'abstint désormais de lui accorder une aide militaire.

En Bohême
La tradition voulait que la Moravie soit confiée au frère cadet du prince tchèque et les deux frères cadets, Conrad et Othon obtiennent la charge de Brno et Olomouc alors qu'au benjamin Jaromir échoit l'évêché de Prague, poste alors prestigieux et influent. Mais une inimitié grandit entre les deux frères et Vratislav II fonde l'évêché de Moravie à Olomouc, dépendant de l'archevêché de Mayence afin de contrer et d'affaiblir le pouvoir de son frère. L'Empire et Rome sont appelés en arbitre du conflit qui s'efface pour un temps avec la nomination de Jaromir au poste de chancelier d'Henri IV en 1077. L'empereur édicte, au Reichtag de Mayence en avril 1085, la suppression de l'évêché d'Olomouc, la Moravie repasse sous la juridiction de l'évêché de Prague mais Vratislav le renouvelle peut après. Parti à Rome pour protester auprès du pape Urbain II, Jaromir meurt en chemin (1090).

Les dernières années de son règne sont marquées par des querelles dynastiques. Suite au décès, en 1086, d'Othon Ier Beau d'Olomouc, il confie le duché d'Olomouc à son fils Boleslav, Vratislav II se voit contré par Conrad de Brno contre lequel il lève une armée menée par son autre fils, Bretislav qui en profite pour se retourner contre son père. Selon un ancien code féodal tchèque, Vratislav II désigne son frère Conrad comme héritier légitime. Réconciliés, Vratislav et Conrad défont Bretislav qui fuit en Hongrie.

Il meurt suite à une blessure de chasse en 1092. Son règne de trente ans est marqué par la montée en puissance de la Bohême sur la scène politique européenne, cela restera de courte durée.

Descendance
Vratislav II eut deux épouse:

en 1057 Adelaide de Hongrie morte en 1062 fille d'André Ier de Hongrie

Bretislav II de Bohême
Judith morte en 1086 qui épousa en 1080 Ladislas Ier Herman fils du roi de Pologne Casimir Ier le Restaurateur.
en 1062 Swatana morte en 1126 fille de Casimir Ier le Restaurateur dont il eut quatre fils et une seconde fille baptisée également Judith.

Boleslav duc d'Olomouc en 1090 mort en 1091
Borivoj II de Bohême
Vladislav Ier de Bohême
Sobeslav Ier de Bohême
Judith morte le 9 décembre 1108 qui épousa Wiprecht de Groitzsch

BOHÊME (de ) Vratislas
BOHÊME (de ) Bretislav
 
 
BOHÊME (de ) Spytihnev
 
 


                     


Ces pages ont été créées par Heredis 8 pour Windows , © BSD Concept