Fiches individuelles


NEUSTRIE (de ) Inconnue (Reprendre) - 10 217 989 889
Naissance : vers 600
Décès : vers 622

Père : NEUSTRIE (de ) Clotaire ( 584 - 629 )
Mère : AUSTRASIE (d') Hadeltrude ( ~ 580 - 602 )

Union : MERCIE (de ) Wibba ( ~ 560 - 615 )
Enfant : MERCIE (de ) Cenwaelt (Problème) ( < 615 - ? )

NEUSTRIE (de ) Inconnue (Reprendre)
NEUSTRIE (de ) Clotaire
NEUSTRIE (de ) Chilpéric
CAMBRAI (de ) Frédégonde
AUSTRASIE (d') Hadeltrude
 
 




NEUSTRIE (de ) Mérovée
Naissance : estimée 600
Décès : décembre 604
Exécuté

Père : NEUSTRIE (de ) Clotaire ( 584 - 629 )
Mère : AUSTRASIE (d') Hadeltrude ( ~ 580 - 602 )

NEUSTRIE (de ) Mérovée
NEUSTRIE (de ) Clotaire
NEUSTRIE (de ) Chilpéric
CAMBRAI (de ) Frédégonde
AUSTRASIE (d') Hadeltrude
 
 




NEUSTRIE (de ) Robert dit Le FORT - 43 844 512
- Marquis de NEUSTRIE

Naissance : vers 815
http://fjaunais.free.fr/h0capet.htm
Comte de TOURS ou Comte d'ANJOU
Marquis de NEUSTRIE
Décès : 15 septembre 866 à Brissarthe pendant la Bataille

Père : WORMS (de ) Robert ( ~ 783 - 834 )
Mère : INCONNU Walrade (Reprendre) ( (e) 790 - ? )

Union : AUXERRE (d') Emma (Problème) ( (e) 835 - 866 )
Enfant : NEUSTRIE (de ) Robert ( ~ 866 - 923 )

Autre enfant : FRANCE (de ) Eudes ( ~ 860 - 898 )

Note individuelle :
Robert le Fort (1ère Version)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Robert le Fort (?-15 septembre 866) était un comte de Tours de la famille des Robertiens. Il fut nommé par Charles le Chauve missus dominicus des régions de Tours et Angers en 853. Après une rébellion contre Charles II en 855 il devint duc de la région entre la Seine et la Loire. À partir de ce moment il fut de sa responsabilité de lutter contre les Bretons et les Normands et il fut finalement tué en combattant ces derniers à la bataille de Brissarthe en 866.

Il est le père de Eudes et Robert Ier de France qui furent tous deux rois de France. Par ce dernier, il est l'arrière-grand-père de Hugues Capet et donc l'ancêtre de toute la lignée capétienne.

Robert le Fort (2ème Version)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Robert le Fort, (né entre 815 et 820, semble-t-il en Neustrie - tué le 15 septembre 866 à la bataille de Brissarthe, Maine-et-Loire) était un membre important de l'aristocratie franque, issu de la famille des Robertiens, ancêtre de la dynastie capétienne, et marquis de Neustrie à partir de 862. Il fut comte de Tours, et d'Anjou, le roi Charles II le Chauve le nomme en 853 missus dominicus pour ces régions.
Après une révolte contre Charles II en 855, il devient duc de Neustrie, la région entre Seine et Loire et s'illustra dans sa lutte contre les Bretons et les Normands.

Biographie
Robert le Fort est très probablement fils de Robert († 834), comte de l'Oberrheingau et de Wormsgau, et de Waldrade, sœur d'Eudes d'Orléans. Lors d'un colloque scientifique tenu à Angers en 1987 à l'occasion du millénaire capétien, l'historien Karl Ferdinand Werner a confirmé[1] l'origine rhénane de Robert le Fort en s'appuyant sur le témoignage de Réginon de Prüm et a confirmé la réussite de son implantation dans la région ligérienne par les attaches familiales qui l'auraient lié au clan animé par le sénéchal Adalard et à deux groupes de parenté de l'Ouest, les comtes Géroldiens installés à Blois, Châteaudun et Angers et les Widonides basés dans la marche de Bretagne. Toutefois, pour d'autres, l'ancêtre des rois capétiens, Robert le Fort, dont l'origine demeure assez mystérieuse quoi qu'on en dise, serait le fils d'un boucher… (in : Jean Duché, Histoire de France racontée à Juliette, p 112).

Robert le Fort est cité dès 836, mais sans être titré. Lors des luttes de pouvoir entre les fils de Louis Ier le Pieux, il prit parti pour Charles le Chauve, qui était le gendre d'Eudes d'Orléans, et il dut abandonner ses terres, incorporées dans le royaume de Lothaire Ier, pour se réfugier à l'Ouest, dans sa famille maternelle. En 852, Charles le Chauve le fait abbé laïc de Marmoutier, puis l'année suivante missus dominicus des régions de Tours et d'Angers et probablement comte de Tours.

En 858, Charles le Chauve installe son fils Louis II le bègue à la tête du comté du Mans et Robert, inquiet, se révolte en rejoignant Louis le Germanique. Il ne se soumet qu'en 861, en échange du marquisat de Neustrie.

Après les premières offensives des Vikings - qui ont établi des bases à l'embouchure de la Loire (853) et de la Seine (856) - contre les royaumes francs, Charles le chauve, qui règne sur ces territoires charge Robert le Fort de les défendre. Il fut donc de sa responsabilité de lutter contre les Bretons et les Normands et il fut finalement tué en combattant ces derniers à la bataille de Brissarthe en 866.

Mariage et enfants
L'épouse de Robert le fort n'est pas mentionnée par les documents contemporains. Une interpolation de la chronique de Saint-Bénigne de Dijon, laisse penser qu'il s'agit d'Adélaïde, fille d'Hugues d'Alsace, comte de Tours. Il semblerait qu'il s'agisse en fait d'une fille de Conrad Ier de Bourgogne et cette Adélaïde, fille qui pourrait se prénommer Emma.

Il est le père d'Eudes et Robert Ier de France qui furent tous deux rois de France. Par ce dernier, il est l'arrière-grand-père d'Hugues Capet et donc l'ancêtre de toute la lignée capétienne.

Légende
Une légende prétendait qu'il serait le fils d'un boucher... (par exemple dans : Jean Duché, Histoire de France racontée à Juliette, Paris : Amiot-Dumont, 1954, p.112). Dante, dans la Divine Comédie, afirmait la même chose d'Hugues Capet. Les travaux actuels en ont démontré la fausseté et ont montré que l'entourage familial de Robert le Fort plonge dans des familles proches du pouvoir et est issu de l'aristocratie franque.
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Bataille de Brissarthe

La bataille de Brissarthe eut lieu le 15 septembre 866 entre Francs et britto-vikings et fut marquée par la mort du marquis de Neustrie, Robert le Fort.
Prémices de la bataille
En 866, le prince breton Salomon s'est allié au Danois Hásteinn (Hasting) pour une expédition contre l'Anjou, le Maine, et la Touraine. La ville du Mans fut saccagée.
Robert le Fort dont le commandement couvre les régions touchées, parvient à réunir une armée franque alors que les Bretons et Scandinaves se replient avec leur butin. Il a avec lui les comtes de Poitiers, Ramnulf Ier, et du Maine, Gauzfrid et Hervé du Maine.
Conséquences
En 867, Charles le Chauve négocie avec Salomon, le reconnaît « roi des Bretons » et lui concède le comté de Cotentin - ce qui suggère également la cession de l'Avranchin entre ce comté et la Bretagne.
Hásteinn ravage encore plusieurs années la Loire : Bourges en 867, Orléans en 868, Angers en 872, et Charles le Chauve dut alors faire appel aux Bretons de Salomon.
Pour la dunastie Robertienne les conséquences faillirent être plus importantes, ses fils Eudes et Robert furent mis sous la tutelle d'Hugues l'Abbé, qui se vit attribuer leurs honneurs, honneurs qui faillirent alors passer au lignage Welf.

NEUSTRIE (de ) Robert
WORMS (de ) Robert
HESBAYE (de ) Robert (Reprendre)
 
INCONNU Walrade (Reprendre)
 
 




NEUSTRIE (de ) 1er Robert - 21 922 256
- Roi des FRANCS

Naissance : vers 866
http://fjaunais.free.fr/h0capet.htm - Marquis de NEUSTRIE
Comte de BLOIS
Evénement : 29 juin 922 à Reims
sera sacré Roi des Francs.
Décès : 15 juillet 923 à Soissons au cours d'un duel avec l'ancien Roi Charles III qu'il combatait après l'avoir d'abord soutenu.

Père : NEUSTRIE (de ) Robert ( ~ 815 - 866 )
Mère : AUXERRE (d') Emma (Problème) ( (e) 835 - 866 )

Union : VERMANDOIS (de ) Béatrice ( 880 - ~ 929 )
Mariage : vers 894

Enfants : FRANCE (de ) Adèle ( ~ 892 - > 943 )
. Emma ( ~ 897 - 934 )
CAPET Hugues ( 897 - 956 )

Note individuelle :
Robert 1er , roi de France (v. 866 - 15/6/923 Soissons)
http://fjaunais.free.fr/h0capet.htm

Dès la mort de Hugues l'Abbé il devient Abbé laique de Marmoutier.
En 888, son frere Eudes accède au Royaume de France et lui transmet des "honneurs": la Marche de Neustrie, les Comtés de Paris, Blois, Tours, Orléans et les Abbayes de st Martin de Tours et de St Aignan d'Orléans. Il a la charge de défendre toute la région Ouest contre les Bretons et les Normands.
Robert fut toujours fidèle à son frere, le Roi Eudes, en particulier dans la lutte contre Charles le Simple entre 893 et 897.
Avec l'assentiment de ce dernier devenu Roi en 898, son emprise sur la Neustrie devient de plus en plus forte. Robert nomme directement aux postes clés de sa région, ainsi c'est lui qui pourvoit au Comté du Maine. Pendant une vingtaine d'années, jusqu'en 920, l'entente avec Charles III le Simple est bonne et Robert participe aux grandes entreprises du règne:
- la solution du problème Normand, les Grands du Royaume coalisés remportent une victoire sur l'armée du Normand Rollon à Chartres. Celui-ci signe alors le Traité de St Clair sur Epte qui lui attribue le Comté de Rouen en 911.
- la reprise de la Lotharingie sur le Roi de Germanie.
Après 920 le Roi de France Charles III le Simple confie les affaires du Royaume à un favori, Haganon. Il lui donne en 922 l'Abbaye de Chelles qui appartenait à la Comtesse du Maine, fille de Charles II le Chauve. Ceci provoque une révolte des grands seigneurs et en particulier des Robertiens, apparenté à la famille des Comtes du Maine. Charles III se défend en faisant appel aux Normands. Cette erreur conduit à sa destitution et à son remplacement par Robert de Neustrie qui est couronné à Reims en 922 par l'Archeveque de Sens. Robert meurt près de Soissons en combattant contre Charles III qui essaie de reprendre sa couronne. C'est le beau frère de Robert, Raoul de Bourgogne, qui devient Roi de France

Robert Ier de France
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Robert Ier (865-923), roi des Francs, fut le fils le plus jeune de Robert le Fort, comte d'Anjou, et le frère de Eudes, qui devint roi des Francs de l'Ouest en 888.

Nommé par Eudes le chef de plusieurs comtés, y compris le comté de Paris, et abbé in commendam de plusieurs abbayes, Robert obtint aussi le duché des Francs, une dignité militaire très importante. Il ne revendiqua pas la couronne de France quand son frère mourut en 898, mais il reconnut la prétention du roi carolingien, Charles III, qui confirma les dignités de Robert. Robert continua à défendre le nord de la France contre les attaques des Normands.

La paix entre Charles III et Robert dura jusqu'à 921. Le clergé et les nobles s'irritèrent avec Charles, en particulier avec la faveur de Charles pour le comte Hagano. Avec l'appui des nobles les plus puissants, Robert attaqua Charles, qui fuit en Lorraine. Robert fut couronné roi des Francs à Reims le 29 juin, 922. Charles rassembla une armée et marcha contre Robert, et le 15 juin, 923, le vainquit à Soissons. Selon certaine tradition, Robert tomba en duel avec Charles.

Robert avait un fils, Hugues le Grand, duc des Francs, et son petit-fils fut Hugues Capet, roi des Francs.

NEUSTRIE (de ) Robert
NEUSTRIE (de ) Robert
WORMS (de ) Robert
INCONNU Walrade (Reprendre)
AUXERRE (d') Emma (Problème)
AUXERRE (d') Conrad
TOURS (de ) Adèlaïde




NEUSTRIE (de ) III Thierry - 1 277 255 110
- Roi de BOURGOGNE et des FRANCS

Naissance : vers 654
Evénement : entre 673 et 691
sera Roi des FRANCS
Evénement : entre 673 et 691
sera Roi de NEUSTRIE et de BOURGOGNE
Décès : 690
ou 691

Père : NEUSTRIE (de ) Clovis ( ~ 633 - 657 )
Mère : . Bathilde ( ~ 626 - 680 )

Union 1 : METZ (de ) Clotilde (Problème) ( ~ 650 - 692 )
Mariage :

Enfants : NEUSTRIE (de ) Berthe ( ~ 676 - 740 )
NEUSTRIE (de ) Clovis ( ~ 680 - 695 )
NEUSTRIE (de ) Childebert ( ~ 683 - 711 )
NEUSTRIE (de ) Clotaire ( (e) 685 - 719 )

Union 2 : . Doda ( ? - ? )
Note individuelle :
THIERRY III

Nous arrivons dans une période très troublée annonçant la fin de la dynastie Mérovingienne depuis Childebert 2, la moyenne de la durée de vie des rois mérovingiens qui était jusqu'alors de 46 ans tombe à 28 et l'age d'accession au trône passe de 18 ans à 9 ans et demi. Il devient évident qu'ils ne vont plus être que des jouets dans les mains de régents plus ou moins officiels. On peut voir que Clotaire2 et Dagobert 1er font figure d'exception puisqu'ils ont vécu 45 et 35 ans et ont eu un règne personnel. Les maires des Palais deviennent souvent les vrais rois, certains en feront un usage discret d'autres auront beaucoup moins de scrupules.
En 658 Ebroïn devient maire du palais de Neustrie pendant le règne de Clotaire 3, il gouverne en ses lieux et places ce qui n'est pas du goût de l'aristocratie neustrienne, lorsque Clotaire meurt en 673 Ebroïn place sur le trône le troisième fils de Clovis2. Les grands de Neustrie et Childéric 2 second fils de Clovis 2 qui a été mis à la tête de l'Austrasie renversent Thierry3 le relègue au monastère de St Denis et Ebroïn est enfermé au monastère de Luxeuil. Childéric 2 devient roi des Francs.
En 675 Childéric 2 meurt, il est remplacé sur le trône d'Austrasie par Dagobert 2 mais en Neustrie, Clovis 3, dont la filiation avec Clotaire 3 est très incertaine est placé sur le trône. Il n'y restera qu'une année. Ebroïn redevenu puissant réintègre Thierry 3 sur le trône de Neustrie et de Bourgogne sous sa tutelle évidemment. En Austrasie Dagobert 2 retrouvé a été replacé sur le trône en 676 mais il meurt en 679. A cette date Thierry 3 devient roi des Francs mais l'année suivante Pépin de Herstal s'empare de la mairie d'Austrasie .
La guerre entre Neustrie et Austrasie est déclenchée Ebroïn remporte une victoire contre Pépin en 680 mais elle n'est pas décisive. En 683 Ebroïn est assassiné. En 687 Thierry est écrasé par Pépin à Tertry. Pépin de Herstal devient le maître du royaume franc mais laisse Thierry sur le trône. Il mourra en 691


AILLEURS
L'Islam: Moawiya gouverneur de Syrie et ennemi d'Ali se fait proclamer Calife par les Syriens. Ali trop indécis est abandonné par ses partisans et meurt assassiné en 661 . Moawiya évince les fils d'Ali, Damas devient la capitale. Il réorganise les finances et les impôts, à l'Est Kaboul, Boukhara et Samarcande sont conquises mais les attaques contre Byzance échouent. Il réorganise les finances et les impôts. Moawia qui a rendu le Califat héréditaire meurt en 680. Yazid 1er fils ainé de Moawia triomphe du fils d'Ali, Houssaïn, à la bataille de Kerbela le 10 oct 680. Kerbela deviendra un lieu de pèlerinage et l'anniversaire de la défaite une journée de deuil pour les Chiites.
Les papes et la religion catholique : Dieudonné 2 ou Adéodat (672-676), Dommus (676-678), Saint Agathon (678-681), Saint Léon 2 (682-683), Saint Benoit 2 (684-685), Jean 2 (685-686), Conon (686-687), Saint Serge (687-701) .
Chez les Wisigoths: La chrétienté wisigothique s'épanouit pendant le 7éme siècle mais l'influence excessive du clergé commence à affaiblir le royaume. La monarchie ne sut pas préserver son indépendance, elle subit la tyrannie des conciles de Tolède qui lui dictaient des mesures d'intolérances notamment la persécution des juif

Thierry III
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Thierry III est le roi des Francs de Neustrie en 673 et de 675 à 687, puis roi de tous les Francs de 687 à 691. Il est né vers 657. Il est le dernier fils du roi Clovis II et de la reine Bathilde. Il succède à son frère Clotaire III. Il a pour maire du palais le bouillonnant Ebroïn. Comme ce dernier ne faisait pas l'unanimité chez les Francs, un complot éclata contre les deux hommes. Thierry et Ebroïn sont tonsurés et envoyé dans un monastère. Deux ans plus tard, alors qu'Ebroïn est revenu au pouvoir, il rappelle sur le trône son ami Thierry. Les deux hommes font la guerre en 680 aux Austrasiens et parviennent à les soumettre. L'assassinat d'Ebroïn remet en cause le pouvoir Neustrien. Le chef des Austrasiens, le riche Pépin de Herstal en profite pour mettre en place en Neustrie, un maire du palais ami : Waratton. A la mort de ce dernier en 685, la mairie du palais échoie à son gendre Berchaire. Celui-ci rompt avec l'Austrasie et redonne l'indépendance à la Neustrie. Mais Pépin de Herstal ne le voyant pas de cet oeil, lance ses troupes contre Berchaire et le bat en 687. Le roi Thierry tombe entre les mains de Pépin de Herstal. Il meurt quelques années après en 691. Il laisse trois fils Clovis, Childebert et Clotaire. Son fils aîné Clovis lui succède.


Sources
- Chapitre 1 de la "Continuation de la Chronique Frédégaire" (vers 760) :

"Donc Clovis, fils de Dagobert, prit pour reine une femme de naissance étrangère, nommée Bathilde, femme avisée et distinguée, dont il eut trois fils, Clotaire, Childéric et Thierry. Il avait comme maire du palais un homme énergique et sage nommé Erchinoald. Aussi Clovis maintint-il dans son royaume une paix sans guerre. Dans les dernières années de sa vie, toutefois, il perdit la raison et rendit l'âme après avoir régné dix-huit ans. Les Francs aussi placent sur le trône son fils aîné, Clotaire, au côté de sa mère la reine mentionnée ci-dessus."

- Chapitre 2 de la "Continuation de la Chronique Frédégaire" (vers 760) :

"A la même époque aussi mourut Erchinoald, le maire du palais. Les Francs plongés par l'incertitude, tiennent un conseil et placent dans cette fonction et à ce rang Ebroin. En ces jours, le roi Clotaire, emporté par une violente fièvre, s'éteignit dans sa jeunesse après avoir régné quatre ans. Son frère Thierry cependant lui succéda sur le trône. Car son frère Childéric fut élevé sur le trône par les Francs en Austrasie, auprès du duc Vulfoald. A cette époque, les Francs formentent un complot contre Ebroin, se soulèvent contre Thierry et le chassent du trône. Ils lui coupent les cheveux et le tonsurent, et tonsurent aussi Ebroin lui-même, qu'ils envoient contre son gré en Bourgogne, au monastère de Luxeuil. Ils adressent une ambassade en Austrasie auprès de Childéric. Celui-ci vient en compagnie du duc Vulfoald et ils le mettent à la tête de tout le royaume. C'est que le roi Childéric était inconsistant et fort emporté. A son tour, il poussa la nation des Francs à la révolte, les déshonorant et les méprisant, jusqu'à ce qu'une haine considérable grandisse parmi eux et provoque finalement son propre déshonneur et sa chute. Tandis que cette situation s'aggravait, il commanda, en violation de la loi, qu'un noble franc, nommé Bodilo, fût attaché à un poteau et roué de coups. Ce spectacle jeta les Francs dans une violente colère, ce furent bien Ingobert et Amalbert ainsi que d'autres notables francs qui formentèrent la révolte contre Childéric. Ledit Bodilo se dressa contre lui, avec d'autres, en très grand nombre, prêts à prendre le roi au piège : dans la forêt de Livry, il le tua en même temps que sa reine, nommée Bilichilde alors enceinte - c'est une peine que de le dire. Vulfoald aussi, mis en fuite, s'échappa et retourna en Austrasie. [...] Le roi Thierry est rétabli sur le trône et lui-même [Ebroin] restaure avec habilité sa position dominante [...]."

- Chapitre 3 de la "Continuation de la Chronique Frédégaire" (vers 760) :

"En Austrasie aussi, après la mort du duc Vulfoald, le duc Martin et Pépin, fils du défunt Anségisèle, un noble Franc, exerçaient le pouvoir, les rois étant morts. La discorde naît entre les princes Ebroin, Martin et Pépin, et ces derniers sont poussés à la guerre contre le roi Thierry. Comme ils ont fait avancer une armée jusqu'au lieu dont le nom est Bois-du-Fays, ils se rencontrent alors et le combat est engagé. Là est livrée une terrible bataille, où tomba la plus grande partie de la troupe des deux camps. Défait avec leurs alliés, Martin et Pépin sont mis en fuite [...]."

- Chapitre 4 de la "Continuation de la Chronique Frédégaire" (vers 760) :

"Ebroin aussi opprimait davantage les Francs, avec une cruauté sans limites, jusqu'au jour enfin où il se fait menaçant pour le Franc Ermenfred, qu'il s'apprête à dépouiller de ses biens. Celui-ci, après avoir pris conseil avec les siens, rassembla de nuit une troupe d'alliés, se jeta pendant la nuit sur Ebroin et le tua. Après l'avoir supprimé, il se rendit auprès du duc Pépin, en Austrasie, chargé de présents. Devant la situation, les Francs tinrent conseil et établirent à sa place, à la mairie du palais, Waratto, un homme en vue. Pour cela, ledit Waratto reçut des otages du duc Pépin et la paix fut conclue de part et d'autre [...]."

- Chapitre 5 de la "Continuation de la Chronique Frédégaire" (vers 760) :

"A cette même époque, ledit Waratto, maire du palais, s'éteignit. Il avait une épouse noble et énergique, nommée Anseflide, dont le gendre, nommé Berchaire, repirt la charge de maire du palais. Il était de petite taille, d'une faible intelligence, inconsistant et emporté, méprisait volontiers l'amitié des Francs et leurs avis. Comme ils s'en indignent, les Francs Audoramn, Reol et bien d'autres se détachent de Berchaire, se lient à Pépin par des otages, nouent des relations d'amitié, marchent sur Berchaire et le reste des Francs. Pépin rassemble des forces armées, depuis l'Austrasie, se dresse contre le roi Thierry et Berchaire et se hâte à la guerre. Ils se rencontrèrent à Vermand à l'endroit appelé Tertry et engagèrent le combat. Pépin avec les Austrasiens, ayant le dessus, le roi Thierry prit la fuite avec Berchaire. Pépin sortit vainqueur et, à leur poursuite, il soumit cette région. Dans le temps qui suivit, le même Berchaire fut tué par de faux amis courtisans, à l'instigation de dame Anseflide, sa belle-mère. Après cela, Pépin, recevant sous sa protection le roi Thierry, avec ses trésors, et prenant tout en charge dans le palais, repartit en Austrasie [...]."

- Chapitre 6 de la "Continuation de la Chronique Frédégaire" (vers 760) :

"Le roi Thierry mourut, après avoir régné dix-sept ans. On mit à la tête du royaume Clovis, son tout jeune fils. Or, après quelques années, ledit roi Clovis tomba malade et mourut au bout de quatre ans de règne. Son frère Childebert s'assit sur le trône

NEUSTRIE (de ) Thierry
NEUSTRIE (de ) Clovis
AUSTRASIE (d') Dagobert
BOBIGNY (de ) Nanthilde
. Bathilde
 
 


                     


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