- Comte de BACKNANG
Naissance : estimée 1025
Autre enfant : CALW (de ) Judith ( (e) 1050 - 1091 )
- Comte d'ARDENNES
Naissance : Comte dans le Cambraisis
Union : OSTROGOTHIE (d') Crotechilde ( ~ 525 - ? )
Enfant : CAMBRAI (de ) Frédégonde ( 545 - 597 )
- Reine de NEUSTRIE
Naissance : 545 Décès : 597
Père : CAMBRAI (de ) Brunulphe ( ? - ? )
Mère : OSTROGOTHIE (d') Crotechilde ( ~ 525 - ? )
Union : NEUSTRIE (de ) Chilpéric ( 539 - 584 )
Evénement : 561 devient Roi de NeustrieMariage : 567
Enfant : NEUSTRIE (de ) Clotaire ( 584 - 629 )
Note individuelle : Frédégonde
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Une redoutable intrigante
D'origine franque mais humble, elle est la fille du comte d'Ardennes, elle fut d'abord probablement suivante de la reine Audevère, la première épouse du roi Chilpéric Ier.
Jeune femme ambitieuse, elle séduit le nouveau roi qui remarque sa beauté et en fait sa concubine. Frédégonde obtient de lui une promesse secrète de mariage.
Profitant que le roi soit parti se battre en Saxe contre son frère Sigebert, Frédégonde qui espère pouvoir devenir reine à la place d'Audevère, abuse de la naïveté de la reine en lui faisant tenir elle-même son sixième enfant Chilsinde sur les fonts baptismaux. La reine ignore qu'en agissant de la sorte, elle commet une lourde faute aux yeux de l'Église. Devenue marraine de son propre enfant et donc la commère de son mari, elle ne peut plus partager sa couche avec le roi sous peine d'être accusée d'inceste.
Mais, Chilpéric désirant une aussi noble alliance que celle de son frère Sigebert, roi d'Austrasie, qui avait épousé Brunehilde, fille d'Athanagild, roi des Wisigoths, épouse en 566, Galswinthe, sœur aînée de Brunehilde.
Frédégonde dissimula son dépit, pour frapper plus sûrement Galswinthe, qu'on trouva un jour de 568 étranglée dans son lit. A cause du désir de la reine Galswinthe, qui cherchait à s'enfuir pour retourner en Espagne, menaçant le royaume de Neustrie, non seulement Chilpéric ne prit aucune sanction contre Frédégonde, mais il l'épousa.
Crimes et guerre civile
Pour apaiser la colère de la reine Brunehilde, son épouse, Sigebert Ier, convoqua Chilpéric à une assemblée présidée par leur frère Gontran, qui décida que les cités que Galswinthe avait reçues à titre de domaine et de présent lors de son mariage, deviendraient immédiatement la propriété de Brunehilde et de ses héritiers. Chilpéric sembla se soumettre à la décision de ses frères pour gagner du temps, mais il ne se résolut pas à la perte de ses bonnes villes. Ce fut le début d'une guerre civile entre les deux familles. Grégoire de Tours rapporte que dès lors, alternèrent attaques pour la reprise de ces villes et périodes de paix entre Sigebert et Chilpéric qui se déchiraient avec une extrême vigueur. Dans cette lutte, Sigebert avait l'avantage. Mais alors qu'il avait réussi à enlever à son frère presque toutes ses villes, il fut poignardé en 575 par les couteaux empoisonnés de deux émissaires envoyés par Frédégonde. Ce fut l'un des nombreux meurtres commandités par Frédégonde qui sévissait aussi bien dans le camp de son beau-frère, que dans les rangs neustriens, parmi les rivaux potentiels de son fils, le futur Clotaire II, auquel elle voulait assurer le trône. En 586, elle fit également assassiner dans sa cathédrale l' évêque de Rouen Prétextat. Notamment, elle s'en prit aux fils de Chilpéric, que ce dernier avait eus de ses premières unions (Mérovée, Clovis) ainsi qu'à leur mère, Audevère († 580).
Ayant ainsi éliminé presque toute la famille royale, Frédégonde fut soupçonnée du meurtre de son mari en 584. La redoutable reine exerce alors la régence au nom de son fils Clotaire II, alors âgé de quatre mois. Elle aura une très grande responsabilité dans l'affaiblissement de la dynastie Mérovingienne. Elle devra demander la protection du roi de Bourgogne son beau-frère Gontran Ier qu'elle tentera de faire assassiner. En 592, à la mort de Gontran, elle reprit la lutte contre la reine d'Austrasie Brunehilde, femme de Sigebert Ier et sœur de Galswinthe.
Il faut noter que Grégoire de Tours décrit Frédégonde comme une femme cruelle et la rend personnellement responsable de la guerre qui déchira les Mérovingiens à son époque. «J'éprouve du dégoût, avouait-il, à raconter la série des guerres civiles qui ont ruiné les nations des Francs...»
CAMBRAI (de ) Frédégonde
CAMBRAI (de ) Brunulphe
OSTROGOTHIE (d') Crotechilde
Naissance : http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Ier_de_France
Père : CAPET Henri ( 1008 - 1060 )
Mère : KIEV (de ) Anne ( <> 1024 & 1036 - 1075 )
CAPET 3 Autres Enfants
CAPET Henri
FRANCE (de ) Robert
ARLES (d') Constance (*)
KIEV (de ) Anne
KIEV (de ) Laroslav
SUEDE (de ) Ingered
- Roi de FRANCE
Naissance : 4 mai 1008 Evénement : 14 mai 1027 sera sacré RoiEvénement : entre 1031 et 1060 sera Roi de FranceDécès : 4 août 1060 à Vitry aux Loges
Père : FRANCE (de ) Robert ( 972 - 1031 )
Mère : ARLES (d') Constance (*) ( ? - 1032 )
Union 1 : FRISE (de ) Mathilde ( ~ 1024 - 1044 )
Mariage : 1034
Union 2 : KIEV (de ) Anne ( <> 1024 & 1036 - 1075 )
Mariage : 19 mai 1051 à Reims
Enfants : CAPET Philippe ( 1052 - 1108 )
CAPET 3 Autres Enfants ( ? - ? )
Note individuelle : Deuxième fils de Robert 2 le Pieux et de Constance d'Arles. Henri est associé au trône par son père en 1027et lui succède à sa mort en 1031
Il doit faire face à l'hostilité de sa mère qui lui a toujours préféré son frère Robert, celui-ci lui dispute la couronne soutenu par les grands vassaux. Après la mort de sa mère en 1032 il reçoit la soumission de son frère mais doit lui donner en apanage le duché de Bourgogne.
Il aide le jeune duc de Normandie Guillaume le Bâtard (qui plus tard s'appellera Guillaume le Conquérant) à se défendre contre la rébellion de ses barons, leur soulèvement est écrasé à la bataille de Val-es-Dunes en 1047 mais Guillaume se retourne contre Henri qui est vaincu à deux reprises Mortemer (1054) et Varaville (1058)
A partir de 1040 la France se couvre de châteaux de pierre.
Mathilde sa première femme meurt en 1044, il se remarie avec Anne de Kiev qui lui donnera d'abord un fils Philippe puis deux autres. En 1059 il prépare sa succession, il fait sacrer son fils Philippe et meurt en 1060
Henri Ier de France
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Il fut le troisième roi de la dynastie dite des Capétiens directs, fils de Robert le Pieux et de Constance d'Arles.
Sacré roi du vivant de son père le 14 mai 1027 à Reims, il lui succéda en 1031 mais dut faire face à l'hostilité de sa mère et des grands vassaux qui voulaient faire monter son frère cadet Robert sur le trône. Henri Ier, obtint l'appui de l'empereur romain germanique Conrad II et surtout celui du duc de Normandie Robert le Magnifique, pour obtenir la paix il dut céder à son frère le duché de Bourgogne comme apanage.
Tuteur de Guillaume Ier, futur Conquérant, duc de Normandie, il le soutint d'abord contre ses vassaux (bataille du Val-ès-Dunes) puis se brouilla avec lui, Guillaume le vainquit à Mortemer en 1054 puis quatre ans plus tard à Varaville.
Le règne de ce roi batailleur et querelleur fut une longue suite de luttes sanglantes. Il a perdu la Bourgogne et n'a gagné que le Sénonais.
C'est durant cette période difficile que les évêques français proclament la paix de Dieu, puis la trêve de Dieu.
Il est fiancé à Mathilda (v.1027 - 1043), une fille de l'empereur Conrad II le Salique, mais celle-ci trouve la mort à l'âge de dix-sept ans.
En 1034, il épouse en premières noces Mathilde de Frise, (1027 - 1044), fille de Luidolf de Frise.
Le 19 mai 1051 à Reims, il épouse en secondes noces Anne, fille de Iaroslav le Sage, grand-prince de Kiev, et de Ingigerd de Norvège. Leur fils aîné, associé au trône en 1059, succédera à son père sous le nom de Philippe Ier.
CAPET Henri
FRANCE (de ) Robert
CAPET Hugues
AQUITAINE (d') Adélaïde
ARLES (d') Constance (*)
TOULOUSE (de ) Guillaume (*)