- Roi
Naissance : 876 Duc de SAXEDécès : 2 juillet 936 à Memleben
Père : SAXE (de ) Othon ( ~ 850 - 912 )
Mère : LA MARCH (de ) Edwige (Problème) ( ~ 856 - 903 )
Union : RINGELHEIM (de ) Mathilde ( <> 890 & 897 - 968 )
Mariage :
Enfants : GERMANIE (de ) Othon ( 912 - 973 )
SAXE (de ) Gerberge ( ~ 914 - 984 )
BAVIERE (de ) Henri ( (e) 920 - 956 )
SAXE (de ) Hedwige ( 922 - > 965 )
Note individuelle : Henri Ier de Germanie
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Henri Ier de SaxeHenri Ier de Saxe ou Henri Ier de Germanie, dit Henri Ier l'Oiseleur parce que passionné de chasse au faucon, (né en 876 - mort le 2 juillet 936 à Memleben, Allemagne) est duc de Saxe depuis 912 et roi de la Francie Orientale (Germanie) de 919 à sa mort en 936.
Henri était le fils du duc de saxe Otton Ier (v. 850 - 13 novembre 912) et de la duchesse Hedwige (v. 856 - 24 décembre 903, fille de Henri (Popponien).
Il épouse en 906 Hateburge de Alstadt, qui lui donne un fils, Thankmar (tué en 938 dans une guerre civile contre son frère Otton Ier), puis en 909 Mathilde de Ringelheim (Sainte Mathilde de Reingelheim) (890 - 14 mars 968), qui lui donne cinq enfants :
Gerberge, (913 - 5 mai 969 selon certaines sources, ou 984 selon d'autres), mariée à Gislebert de Lotharingie, puis à Louis IV d'Outremer, roi de France.
Otton II de Saxe, (23 novembre 912 - 7 mai 973), qui devient empereur sous le nom d'Otton Ier le Grand.
Hedwige de Saxe, (920 - 10 mai 965, épouse d'Hugues le Grand, duc des Francs, et mère d'Hugues Capet.
Henri Ier de Bavière, (v. 920 - 1er novembre 956), duc de Bavière et de Lotharingie.
Brunon, (v. 928 - 965), archevêque de Cologne et duc de Lotharingie.
Successeur du roi Conrad Ier de Franconie, il fonde la dynastie saxonne et reprend à son compte la politique des Carolingiens, bien qu'il ne soit pas issu directement de cette dynastie (maison de Saxe). Il s'occupe de restaurer l'autorité monarchique sur l'ensemble des ducs de Germanie et de repousser les invasions. Il reprend la marche danoise au nord ; il contient les Slaves sur l'Elbe ; il intervient en Bohême, rattache la Lotharingie en 925. Il fortifie les châteaux du sud de la Germanie et réorganise l'armée. Il est finalement victorieux des Hongrois. Il inaugure le Drang nach Osten. Il fait élire son fils aîné Otton, roi de Germanie, pour éviter le partage de son royaume après sa mort.
Sa fille Hedwige de Saxe (922-965), avec son mari Hugues le Grand, a pour fils Hugues Capet, ainsi qu'Otton et Eudes-Henri, qui deviennent ducs de Bourgogne. Henri Ier de Saxe se trouve donc être à l'origine des deux dynasties qui vont régner sur l'Allemagne et la France au cours d'une grande partie du IIe millénaire, puisqu'il est le père d' Otton Ier, premier empereur du Saint-Empire, et le grand-père d'Hugues Capet, fondateur de la dynastie capétienne.
GERMANIE (de ) Henri 1er
SAXE (de ) Othon
SAXE (de ) Liudolf
SAXE (de ) "Oda" Billungen
LA MARCH (de ) Edwige (Problème)
LA MARCH (de ) Henry
FRIOUL (de ) Ingeltrude
Naissance : vers 827 Décès : avant 864
Père : GERMANIE (de ) Lothaire ( 795 - 855 )
Mère : TOURS (de ) Ermengarde ( (c) 800 - 851 )
Union : MAASGAU (de ) Giselbert ( ~ 820 - ~ 880 )
Enfant : HAINAUT (de ) Reinier ( ~ 850 - > 915 )
GERMANIE (de ) Irmengarde
GERMANIE (de ) Lothaire
. Louis
HESBAYE (de ) Ermengarde
TOURS (de ) Ermengarde
ALSACE (d') Hugues (Problème)
MORVOIS (de ) Ava
- Roi
Naissance : 795 à Altdorf Evénement : 814 Il devient "König von Bayern"Décès : 28 septembre 855 à Trèves Monastère de Prün (ou Prüm)
Père : . Louis ( 778 - 840 )
Mère : HESBAYE (de ) Ermengarde ( ~ 778 - 818 )
Union : TOURS (de ) Ermengarde ( (c) 800 - 851 )
Enfants : GERMANIE (de ) Irmengarde ( ~ 827 - < 864 )
GERMANIE (de ) Lothaire (Problème) ( ~ 835 - 869 )
GERMANIE (de ) Rotrude ( ~ 836 - ~ 882 )
Note individuelle : LOTHAIRE Ier
(né en 795, mort le 28 septembre 855)
Roi de Francie médiane et empereur d'Occident : règne 840-855
Troisième empereur d'Occident depuis Charlemagne, Lothaire Ier était le fils aîné de Louis le Débonnaire et de la reine Ermengarde, sa première femme. Né vers l'an 795, il fut associé à l'empire de son père le 31 juillet 817, et nommé roi des Lombards ou d'Italie en 820.
On a beaucoup blâmé Louis le Débonnaire de s'être pressé de donner des royaumes à ses fils et d'en associer un à l'empire ; mais on oublie que dans les mœurs de ce temps, où les peuples n'étaient pas formés à l'obéissance, où les impôts et les troupes ne se levaient pas comme de nos jours, où les grands dans chaque État avaient le droit de participer au gouvernement, l'unique moyen de régir des pays lointains était de leur donner un roi.
Charlemagne lui-même avait pris ce parti pour l'Italie et l'Aquitaine ; Louis le Débonnaire l'imita en donnant l'Italie à Lothaire, l'Aquitaine à Pépin, et la Germanie à Louis. L'empire d'Occident était trop nouvellement dans la famille de Charlemagne,
Lothaire Ier (840-855)
pour qu'on sût auquel des enfants de l'empereur vivant il appartiendrait de droit par héritage. Etait-ce un titre dévolu au premier-né ? Ce titre donnait-il à celui qui le possédait une prééminence politique sur ses frères rois ?
Dans ce cas, la couronne impériale aurait toujours dû rester unie à la couronne de France ; car on ne pouvait supposer que, de l'aveu des Français, toutes leurs conquêtes n'eussent eu pour résultat que de subordonner leur prince et leur patrie à un monarque qui régnait loin deux. On pouvait douter également, si la couronne impériale était héréditaire ou élective, si l'élection appartenait au pape ou à l'assemblée des seigneurs et des évêques ; car rien n'était fixé par les lois, et l'usage n'avait pu se former.
Doit-on s'étonner que Louis le Débonnaire se soit empressé de diminuer des causes de discorde qu'il ne lui était que trop facile de prévoir, en s'associant l'aîné de ses fils à l'empire afin que les esprits s'accoutumassent à reconnaître celui qui devait lui succéder ? Il fit plus : il essaya de subordonner les royaumes de ses autres fils au pouvoir impérial de Lothaire, et c'était effectivement l'unique moyen de conserver l'empire dans une famille où le trône se partageait entre plusieurs héritiers.
Mais les mœurs de ce temps ne se prêtaient pas à une semblable subordination : le titre d'empereur ne disait rien aux descendants des barbares qui avaient formé tant de royaumes aux dépens de l'empire ; et les efforts mal suivis de Louis le Débonnaire ne servirent qu'à exciter, on pourrait même dire qu'à justifier l'ambition du prince qu'il il s'était associé. En effet, lorsque Louis, par un second mariage, eut un quatrième fils, connu sous le nom de Charles le Chauve, il voulut revenir sur le partage qu'il avait fait, afin de former. un royaume pour cet enfant.
Lothaire sut engager ses frères à la révolte, et se montra toujours le plus violent à poursuivre la déposition de son père, qui deux fois ne remonta sur le trône que par l'impossibilité où ses fils furent de s'entendre ; le premier réclamant la suprématie comme empereur, les deux autres ne consentant point à reconnaître de pouvoir au-dessus de celui des rois.
Après la mort de ce prince, Lothaire crut qu'il parviendrait à réduire Louis le Germanique à la Bavière, et Charles le Chauve à l'Aquitaine (Pépin était mort à cette époque) : les deux frères s'unirent contre lui et donnèrent cette fameuse bataille de Fontenoy dans laquelle les historiens prétendent qu'il périt 100 000 gentilshommes, ce qui décida la chute de la monarchie carolingienne, en ôtant aux trois souverains les moyens de résister aux invasions étrangères ; et de là sortit l'établissement du gouvernement féodal.
Lothaire fut vaincu. Les trois frères conclurent une trêve par l'impuissance de lever de nouvelles troupes ; et dans l'année 843, ils signèrent à Verdun un traité de paix, par lequel l'empire fut partagé en trois royaumes égaux en forces, et surtout indépendants l'un de l'autre. Lothaire garda le titre d'empereur, l'Italie et quelques provinces de France ; Louis eut la Germanie (Louis II le Germanique), c'est-à-dire les immenses États situés au delà du Rhin, et quelques villes sur la rive gauche ; Charles le Chauve resta roi de France, c'est-à-dire de la Neustrie, conservant encore l'Aquitaine.
Lothaire saisit toutes les circonstances qui lui parurent favorables pour revenir à ses projets ambitieux ; mais il fut rarement servi par la victoire, et sa turbulente activité prouve qu'il n'avait pas assez de constance dans l'esprit pour suivre les desseins qu'il formait. Il fixa sa cour à Aix-la-Chapelle pour être à portée de repousser les incursions des Normands. Se sentant frappé d'une maladie mortelle, il abdiqua l'empire, et alla se faire moine dans le couvent de Prum en Ardennes, où il expira le 28 septembre 855, la 60e année de son âge, la quinzième depuis la mort de son père, et le sixième jour de son abdication.
Il laissa trois fils, Louis, Charles et Lothaire, entre lesquels il divisa ses États : Louis eut le royaume d'Italie avec le titre d'empereur (Louis II le Jeune) ; Charles, la Provence jusqu'à Lyon, et Lothaire, le reste des domaines de son père en deçà des Alpes, jusqu'aux bouches du Rhin et de la Meuse (Lothaire II).
GERMANIE (de ) Lothaire
. Louis
CHARLEMAGNE Charles
VINZGAU (de ) Hildegarde
HESBAYE (de ) Ermengarde
HESBAYE (de ) Ingramm
- Roi de LOTHARINGIE
Naissance : vers 835 Décès : 8 août 869 à Piacenza
Père : GERMANIE (de ) Lothaire ( 795 - 855 )
Mère : TOURS (de ) Ermengarde ( (c) 800 - 851 )
Union : LORRAINE (de ) Walrade (Problème) ( ~ 836 - > 868 )
Mariage : http://www.whosyomama.com/gabroaddrick3/2/11121.htm
sa fille Bertha ne semble pas être la fille de l'empereur Lothaire II
Enfant : LORRAINE (de ) Bertha ( 855 - 924 )
Note individuelle : LOTHAIRE II
(né vers 825, mort le 8 août 869)
Roi de Lotharingie : règne 855-869
Roi de Lorraine, il était le second fils de l'empereur Lothaire Ier. Son père convoqua ses grands vassaux, l'an 855, et, en leur présence, partagea ses États à ses enfants : c'était alors le seul moyen d'éviter les troubles qui éclataient au moment de la vacance du trône. Louis, l'aîné, eut l'Allemagne et l'Italie, avec le titre d'empereur (Louis II le Jeune), et Charles, le cadet, le royaume de Provence ; quant à Lothaire, il obtint tout le pays situé entre le Rhin et la Meuse, qui prit de son nom celui de Lotharingia, dont la langue française a fait Lorraine.
Lothaire, après avoir reçu le serment de fidélité de ses nouveaux sujets, alla voir, à Francfort, son oncle Louis de Germanie, dont il désirait se faire un appui : il épousa, en 856, Theutberge, fille de Théodebert, l'un des descendants de Childebrand, frère de Charles Martel, et il se rendit ensuite à Orbe, ville de la Bourgogne transjurane, pour régler avec ses frères quelque contestation qui s'était déjà élevée entre eux. Il se réunit ensuite à Louis pour dépouiller Charles de ses États et l'obliger d'entrer dans un couvent ; mais ce jeune prince s'échappe de leurs mains, et retourne en Provence.
Lothaire se ligue avec Louis de Germanie pour faire la guerre à leurs voisins ; puis, mécontent de la part qu'il devait avoir dans les dépouilles, il renonce à cette alliance, et va offrir ses services à Charles le Chauve contre les Normands. Tandis qu'ils étaient occupés au siège de l'île d'Oissel (858), Louis de Germanie pénètre dans l'Alsace, s'avance en vainqueur jusqu'à Sens, et convoque un concile à Attigny pour faire déposer Charles le Chauve, roi de Francie occidentale.
Lothaire se hâte de faire la paix avec Louis, et de retourner dans ses États ; mais dès que Charles eut recouvré son royaume, il s'allia de nouveau avec lui contre Louis de Germanie,
leur ennemi commun. Un an après son mariage, Lothaire avait chassé de sa cour Theutberge ; et il vivait publiquement avec Valdrade, sœur de Gonthier, archevêque de Cologne. Les parents de Theutberge lui représentèrent l'injustice et le scandale de sa conduite ; et, pour les apaiser, il consentit à recevoir Theutberge dans son palais.
Mais, résolu de l'éloigner irrévocablement, il suscita un délateur, qui affirma par serment qu'avant son mariage la reine avait eu des habitudes criminelles avec son frère le duc Humbert. Theutberge offrit de se justifier par l'épreuve de l'eau bouillante, et présenta un champion qui entra pour elle dans une cuve remplie d'eau, dont il sortit sans avoir éprouvé le moindre mal. La princesse fut aussitôt reconduite en triomphe dans son palais et rétablie dans tous ses honneurs.
Craignant néanmoins que Lothaire ne finît par attenter à sa vie, elle se détermina depuis à s'avouer coupable du crime qu'on lui imputait. Elle renouvela cet aveu au concile d'Aix-la-Chapelle, en 860, et y fut condamnée à une pénitence publique ; mais elle s'enfuit en France, où son frère avait déjà trouvé un asile. Deux conciles confirmèrent successivement la décision de celui d'Aix, et autorisèrent Lothaire à se remarier : il se hâta d'en donner connaissance au pape ; et, sans attendre sa réponse, il épousa Valdrade en 862. Craignant que Charles le Chauve ne prît la défense de Theutberge, il renouvelle ses anciens traités avec Louis de Germanie et lui cède l'Alsace, sous la seule condition qu'il serait aidé par lui dans toutes les guerres qu'il aurait à soutenir.
Cependant, le pape Nicolas Ier, instruit du divorce de Lothaire, indique un nouveau concile à Metz pour examiner cette affaire. Les légats envoyés pour le présider se laissent séduire, et l'assemblée confirme toutes les décisions prises dans les précédentes. Le pape, de plus en plus persuadé de l'innocence de Theutberge, et secrètement excité par des émissaires de Charles le Chauve, qui voulait profiter de cette dissension pour dépouiller son neveu, assemble à Rome un concile, qui casse les actes de celui de Metz et excommunie tous les évêques qui ont pris part à leur rédaction.
Lothaire, abandonné des évêques de son royaume, écrit au pape pour justifier sa conduite ; mais le pape lui répond qu'il a donné au monde entier, par son divorce, un scandale qu'il doit réparer en reprenant son épouse, et le menace de l'excommunication s'il n'obéit. La crainte d'un châtiment dont les effets étaient alors terribles détermine Lothaire à se soumettre : il va au-devant de Theutberge, à Gondreville (864), et jure, en présence du légat et de toute la cour, de la recevoir pour épouse et de la traiter comme telle.
Mais, dès que le légat est parti, il fait revenir Valdrade, qu'il avait éloignée par bienséance, et relègue Theutberge dans un coin de son palais. La reine s'échappe et retourne à la cour de France. En 867, Lothaire conduit en Italie une armée au secours de l'empereur Louis, son frère, attaqué par les Sarrasins. Il avait le projet d'aller à Rome, se flattant de vaincre l'inflexibilité du pape et de le faire consentir à son divorce : mais Nicolas Ier étant mort (décembre 862) il se contenta d'écrire une lettre de soumission à son successeur, Adrien II, et se hâta de revenir dans ses États, où sa présence était nécessaire.
Ayant pris toutes les mesures propres à assurer la tranquillité de son royaume pendant son absence, il repassa en Italie, en 868, eut une entrevue à Rome avec le pape Adrien, lui fit des présents considérables, et en reçut de grands témoignages d'amitié. Avant de l'admettre à la communion, le pape lui fit jurer sur l'hostie, ainsi qu'aux seigneurs de sa suite, qu'il avait suivi exactement les ordres de son prédécesseur, et que sa rupture avec Valdrade était sincère et sans retour.
Le serment sur l'eucharistie était alors au nombre des épreuves ou jugements de Dieu, en vertu des paroles de saint Paul, que celui qui reçoit indignement le corps et le sang de Jésus-Christ mange et boit son jugement. On croyait en conséquence que quiconque osait ainsi se parjurer mourrait infailliblement dans l'année.
Lothaire et ses Français, surpris, effrayés, mais trop avancés pour pouvoir reculer, prononcèrent en tremblant le serment redoutable; et le roi reçut du pontife une palme qui représentait la réussite de toutes ses entreprises, une férule indiquant le pouvoir de chasser les évêques qui s'opposeraient à ses desseins, et enfin une lionne qui représentait Valdrade. Mais, en quittant Rome, il fut attaqué d'une fièvre violente, et, s'étant fait transporter à Plaisance, il y mourut le 8 août 869. On ne manqua pas, d'après les préjugés du temps, d'attribuer cette mort à son parjure. La reine Theutberge se retira au monastère de Sainte-Glossinde de Metz, dont elle était abbesse et où elle est enterrée.
Lothaire avait de Valdrade deux filles et un fils, nommé Hugues, auquel il donna le duché d'Alsace, qu'il avait racheté ; mais ce jeune prince ne put pas en prendre possession. Le règne de Lothaire II forme une époque remarquable dans notre histoire. La malheureuse passion qu'il ne put vaincre, et à laquelle il fit sans hésiter les plus grands sacrifices, contribua beaucoup à accélérer la ruine de la seconde dynastie. Il abaissa son autorité devant celle du clergé ; et à cette erreur, qui était celle de son temps, et qui fut aussi celle de ses frères et de ses oncles, il ajouta le tort de faire à ces derniers des concessions non moins funestes.
GERMANIE (de ) Lothaire (Problème)
GERMANIE (de ) Lothaire
. Louis
HESBAYE (de ) Ermengarde
TOURS (de ) Ermengarde
ALSACE (d') Hugues (Problème)
MORVOIS (de ) Ava
- Roi de GERMANIE
Naissance : 806 Evénement : entre 843 et 876 sera Roi de GERMANIEDécès : 28 août 876 à Francfort sur Main Inhumation : estimée septembre 876 à Lörsch Cloître
Père : . Louis ( 778 - 840 )
Mère : HESBAYE (de ) Ermengarde ( ~ 778 - 818 )
Union : ALTDORF (d') Emma ( 809 - 876 )
Mariage : 827
Enfants : BAVIERE (de ) Carloman ( 828 - 880 )
GERMANIE (de ) Louis ( ~ 835 - 882 )
Note individuelle : LOUIS II le Germanique, dit le Pieux ou le Vieil
(né en 806, mort le 28 août 876)
Roi de Francie orientale (Germanie) : règne 843-876
Roi de Francie orientale (Germanie), surnommé le Pieux ou le Vieil, il est le troisième fils de Louis le Débonnaire et de la reine Ermengarde, sa première femme, frère de Lothaire et de Pepin Ier d'Aquitaine. Il fut associé à l'empire en 817, lorsque l'empereur, son père, distribua ses royaumes entre les trois fils qu'il avait alors. La Bavière lui revenait.
Mais l'empereur voulut revenir sur les avantages qu'il avait faits à ses premiers enfants, s'étant marié depuis et ayant eu en 823 de ce second mariage un fils connu sous le nom de Charles le Chauve. Il souhaitait en effet former un royaume pour ce dernier fils, ce qui produisit une révolte générale.
On aurait peine à concevoir comment on donna le titre de Pieux à Louis, qui prit plusieurs fois les armes contre son père et qui hâta sa mort en s'emparant, en 840, de la Saxe, de la Thuringe, de tout le pays au delà du Rhin, si l'on ignorait qu'à cette époque les plus saints personnages étaient eux-mêmes entraînés par l'esprit de parti, parce que tout était parti dans l'empire.
En effet, Louis II le Germanique voyait la seconde femme de son père se rapprocher de Lothaire, dont l'ambition était généralement connue ; et il ne pouvait douter que ce
Louis II le Germanique
(843-876)
rapprochement entre deux ennemis mortels n'eût pour but de l'exclure de l'héritage de Louis le Débonnaire. Il se saisit donc de ce qui devait lui revenir, afin que plus tard on ne lui objectât pas les prétendues dispositions que l'empereur aurait faites à sa mort ; et c'est ainsi qu'il se créa lui-même roi de Germanie.
D'accord avec Charles le Chauve, il combattit son frère Lothaire en 841 et gagna la bataille de Fontenoy, bataille mémorable qui affaiblit le pouvoir qu'avaient eu jusqu'alors les rois de France, les nobles, las de mourir pour les querelles des héritiers de Louis, ayant fait passer en loi qu'ils ne seraient obligés de les assister que contre les ennemis de l'Etat, ce qui les rendit bientôt arbitres de l'obéissance et des secours qu'ils devaient à leur souverain.
Louis montra beaucoup de modération après la victoire ; il sut maintenir ses peuples dans le devoir et éloigner la guerre de ses Etats, bonheur qu'on ne connaissait plus en France. Ses fils s'étant révoltés contre lui, il se souvint qu'il s'était lui-même révolté contre son père, et les ramena à l'obéissance sans employer la rigueur.
Son courage, son talent pour gouverner, ont fait regretter que, dans le partage de l'empire la France ne fût pas tombée sous sa domination : car des héritiers de Charlemagne, il était le seul capable de contenir les factions, de se former un grand parti, tant par la douceur et la fermeté de son caractère que par les grâces de sa personne et l'enjouement de son humeur.
Il mourut à Francfort le 28 août 876, à l'âge de 70 ans, laissant trois fils : Carloman ; Louis, connu sous le nom de Louis III le Jeune, roi de Francie orientale ; Charles, connu sous le nom de Charles III le Gros. Ces trois princes se partagèrent la Germanie, qui formait alors un immense royaume, puisque, outre l'ancienne France au delà du Rhin, elle comprenait la Saxe, la Thuringe, la Bavière, la Pannonie, le pays des Grisons, la Lorraine et quelques provinces en deçà du Rhin.
GERMANIE (de ) Louis
. Louis
CHARLEMAGNE Charles
VINZGAU (de ) Hildegarde
HESBAYE (de ) Ermengarde
HESBAYE (de ) Ingramm