Page d’accueil du site de François Xavier Bibert

Les Hommes du Groupe de Chasse GC III/6

Envoyer un message pour transmettre de nouveaux documents ou poser des questions

 

Retour à la page 1 (1922/1940)      Vers la page 2 (Accidents d’avant-guerre)

 

 

CHARTRES

L’AVIATION MILITAIRE et la BASE AÉRIENNE 122

Troisième page internet :

3. L’occupation allemande par la LUFTWAFFE et la LIBÉRATION de CHARTRES

 

Dernière mise à jour : 15 septembre 2022

 

Ailes de l'Armée de l'Air - Insigne BA 122

 

 

Tous les textes en « blanc -souligné » de cette page possèdent un lien de redirection

Haut de page

 

 

 

 

 

Début juin 1940 la Luftwaffe avait entrepris à grande échelle d’observer les terrains d’aviation français, puis de de les bombarder. La Base Aérienne de Chartres fut évidemment concernée par ces opérations des avions de reconnaissance et de bombardements allemands.

 

 

Rapports de missions d'observation de la Luftwaffe sur Chartres

Rapports des missions d’observation allemandes des 5 et 6 juin 1940 par des appareils du 4.(F)/122

formé à Goslar (Basse-Saxe) - Lieutenant LASSIG – Lieutenant BERGER

 

 

Farman 222 bombardé à Chartres en juin 1940

Farman 222.1 n°6 du GB II/15 - Détruit par un bombardement de la Luftwaffe (3 ou 13 juin 1940)

Raison de sa présence à Chartres non élucidée - Photographie d'origine allemande

 

 

Le 17 juin 1940, l'aviation allemande a récupéré l’essentiel des installations techniques et des casernements là la base aérienne de Chartres demeurés pour la plupart intacts. C'est ainsi que, sitôt la Loire atteinte par leurs blindés, l'aérodrome a été occupé par des Unités de bombardement dont l'objectif était l'Angleterre. L'intensité de l’activité de ces Unités, le poids des avions au départ en mission et les pluies abondantes de l'hiver occasionnèrent de très importants dégâts sur la plate-forme.

Une entreprise de travaux publics italienne avec son personnel, requise par les allemands, a alors entrepris alors un ensemble de travaux, dont deux pistes d'envol en béton, l'une orientée NE-SO longue de 1700 mètres, l'autre orientée est-ouest longue de 1200 mètres. Pour permettre leur construction, les Allemands ont dû porter la superficie de la plate-forme de 120 à 204 hectares par voie de réquisition. Le périmètre était desservi par une route bétonnée à laquelle avaient accès toutes les aires de stationnement des avions et les postes de sécurité construits en périphérie. Tous les avions, quelques soient leurs poids, purent utiliser l'aérodrome dès 1943.

Ultérieurement la Base fut soumise à des bombardements alliés et les installations furent gravement atteintes au printemps et au début de l'été 1944 ce qui provoqua son abandon prématuré par les Escadrilles allemandes. Après la libération de la ville, le 22 août 1944, le terrain d’aviation devint provisoirement la base A-40 américaine, avant que la 61ème Escadre de Transports Aériens Militaires ait le privilège de renouer avec le passé interrompu en 1940 de la présence de l’aviation française à Chartres....

 

 

Un complément indispensable à cette page est à lire par le lien ci-dessous :

Aérodromes Allemands 1935-1945

Chartres (FR) (alias Champhol) (48 27 35 N - 01 30 45 E)

Extrait de : « Luftwaffe Airfields 1935-45 France (with Corsica and Channel Islands) » de de Henry L. de Zeng

Traduction FXB (annotée et complétée en rouge), avec quelques rectifications mineures, du document.

 

 

Album photo Luftwaffe Chartres

Page reconstituée de l’album (n°1) d’un militaire allemand arrivant à Chartres le 15 juin 1940.

La photographie de l’entrée de la ville de Chartres par la route de Paris est un document unique.

On aperçoit à gauche un des deux hangars béton « LAFAILLE » de 1930, dans l’angle sud-ouest du terrain, à proximité du quartier « Neigre ».

En haut à droite, sur la place des Épars, des carrioles de réfugiés qui n’ont pas eu le temps de quitter la ville...

 

 

Chartres - Luftwaffe - Juin/juillet 1940


    Chartres - Luftwaffe - Juin/juillet 1940    Chartres - Luftwaffe - Juin/juillet 1940

Juin/juillet 1940 - Dès son arrivée sur le terrain d’aviation de Chartres, la Luftwaffe entreprit des travaux d’aménagement avec l’aide de prisonniers français, parmi lesquels de nombreux soldats coloniaux. Sur ces trois photos, il s’agit de préparer un emplacement pour une batterie anti-aérienne.

 

 

Chartres - Luftwaffe - Juin/juillet 1940 - Canon de 3,7cm Flak 36   Chartres - Luftwaffe - Juin/juillet 1940 - Bombes d'aviation

A gauche : installation d’un canon de 3,7cm Flak 36° à environ 1 km au nord-ouest du terrain d’aviation – Vue sur la cathédrale et la poste de Chartres

A droite : aire de déchargement provisoire de munitions et de bombes d’aviation.

 

 

Chartres - Luftwaffe - Juin/juillet 1940
Intérieur d'un baraquement de la Luftwaffe   Chartres - Luftwaffe - Juin/juillet 1940 - La cathédrale est toujours protégée par des sacs de sable

Les personnels de la Luftwaffe s’installent peu à peu dans leurs casernements : noter la carte de l’Angleterre que les Heinkel 111 vont aller bombarder chaque jour.

La cathédrale Notre-Dame de Chartres, toujours protégée par des sacs de sable, fait l’objet de nombreuses visites : elle est souvent photographiée.

 

 

Chartres - Aviation - Implantation des hangars en 1936

Photographie aérienne de 1936 permettant de situer les positions des appareils Potez 630 et Junkers 62 par rapport aux hangars de Chartres.

Chartres - Luftwaffe - 3 Potez 630 récupérés - Char Renault - Hangars PANTZ et "des Grandes Filles Dieu"

Chartres - Luftwaffe - 3 Potez 630 récupérés  - Hangars PANTZ  Chartres - Luftwaffe - 6 Junhers 52 - Hangars "des Grandes Filles Dieu"

Potez 630 français récupérés par la Luftwaffe et Junkers 52 sur le terrain d’aviation de Chartres.

Chartres - Luftwaffe - 3 Potez 630 récupérés - Char Renault T-17 - Hangars LAFAILLE  Chartres - Luftwaffe - 3 Potez 630 récupérés - Derrière : Junkers 52

Une première série de photographies a été présentée sur « ebay.de » (12/2022).

Devant les Hangars PANTZ (ouest,) comme des trophées, un char Renault FT-17 et 3 Potez 630 : deux de ceux-ci portent les numéros 34 et 46.

Ce sont 6 (?) Junkers 52 qui sont alignés face au sud – On détaille parfaitement les trois doubles-hangars béton baptisés « des Grandes Filles Dieu » (nord-ouest).

Sur la photo du bas au centre, la dérive du Potez 34, le char Renault FT-17, à droite, le double-hangar LAFAILLE au toit caractéristique (sud-ouest).

Merci à Bertrand HUGOT et à Michel DEBEVER pour les informations transmises.

 

 

Chartres - Luftwaffe -Junkers médical allemand Chartres - Luftwaffe -Savoia Marchetti S.74 et S.79 de la Regia Aeronautica Chartres - Luftwaffe -Entrée du quartier d'Aboville portant toujours la pancarte "21ème Brigade de Chartres"  Chartres - Luftwaffe - Char Renault T-17

Une seconde série, complétant la première, a été présentée quelques jours plus tard

Junkers 52 médical allemand, avec au fond les Hangars métalliques de Champhol.

Savoia Marchetti S.74 de transport et S.79, bombardier utilisé pour le transport des commissions d'armistice de la « Regia Aeronautica » (Aviation militaire italienne).

Entrée de la base aérienne portant encore l'inscription « 21ème Brigade Aérienne – Base Aérienne de Chartres » : voir carte postale ci-dessous.

… et toujours le nouveau jouet des aviateurs allemands : le char Renault FT-17 !

Remerciements à Bertrand HUGOT et à Franck ROUMY pour les informations transmises.

 

 

Chartres - Entrée du quartier d'Aboville "21ème Brigade Aérienne de Chartres" avant  la guerre

Carte postale de 1937 - Entrée de la caserne d’Aboville où était installée la 21éme Brigade Aérienne de l’Armée de l’Air Française,

commandée alors par le colonel PINSARD : deux Escadres à Chartres et une à Étampes.

 

 

Ouvriers français réquisitionnés sur la base aérienne de Chartres en 1949

Août/septembre 1940 - Ouvriers français réquisitionnés pour travailler sur la base de Chartres occupée par la Luftwaffe.

Heinkel 111 camouflés devant 2 des 3 grands hangars métalliques de Champhol – Photographie d’origine allemande.

 

 

Chartres - Luftwaffe - « Celui qui pille sera fusillé ! »   Chartres - Luftwaffe -Bombe de 1800kg

Soldats de la Luftwaffe à Chartres sous une pancarte : « Celui qui pille sera fusillé ! » et devant une

bombe de 1800kg servant de panneau indicateur « vers les W.C. » et portant la mention « A 5 heures Thé », destinée par humour aux Anglais !

 

 

 

 

 

 01/2010 – Collection Marc Doucet 

 

 

Album phpoto Luftwaffe Chartres

« Sur l’aérodrome de Chartres » – « Hangar de la 4ème Escadrille » (du II./KG55 - Major von Lachemaier puis Major Kles) – « Piste d’envol ».

Il s’agit d’un des deux grands hangars métalliques « de Champhol ».

Première page de l’album (n°2) d’un aviateur allemand basé à Chartres entre 1940 et 1944.

Bombardiers Heinkel 111 P-2

 

Découvrir la totalité de ce magnifique document

 

 

Heinkel III - 4.KG55   Greif du KG55

Profil d’un Heinkel 111 P-2 de la 4./KG55 Staffel (Escadrille) du II./KG55 Gruppe (Groupe) basé à chartres entre 08/1940 et 06/1941 avec le code G1 et l’insigne du « Greif » (Griffon).

 

 

   

Le même avion avec son camouflage pour les missions de nuit.

 

 

Chartres - Album photo Luftwaffe - Heinkel 111 - Bataille d'Angleterre

Chargement d’une bombe sur un Heinkel 111 avant le départ d’une mission lors de la bataille d’Angleterre – Octobre 1940.

 

 

 

 

 

   

 

 

Les troupes allemandes s’installent sur la BA 122

 

Troupes allemandes

 

 

 

 

 

Epaves d’avions français : Potez 631 – Loire 46 - Bloch 152

Morane Saulnier 230 – Dewoitine 500

 

Heinkel 111

 

 

 

Heinkel 111 et chenillette Renault UE – Hangar métallique « de Champhol »

 

 

Heinkel 111

 

 

 

 

Heinkel 111 à terre – Hangars béton « LAFAILLE »

 

 

Heinkel 111 à terre

 

 

Remerciements à Marc Doucet pour ces magnifiques documents – Droits réservés

 

 

 

 

 

  Recherches FXB  

 

 

 

 

 

Deux Heinkel 111P du groupe II./KG55 à Chartres munis du dispositif arrière SKAV

Un appareil de l’escadrille 4./KG55 manœuvré au sol par une Chenillette Renault UE avec au second plan, une alvéole camouflée

Dans le cadre en bas à gauche deux autres Heinkel 111P du groupe II./KG55 (escadrille à déterminer) :

L’appareil codé G1+GK (n° à déterminer) et le GI+GH n°2987 au premier plan avec dispositif SKAV

 

 

Informations publiées dans la revue HistaviA n°25 de 1991 (Texte de J-B Frappé)

Recherches complémentaires effectuées et transmises par Jérôme GROSSE, Frédéric HALLOUIN et Franck ROUMY - Merci à eux quatre

Photographies d’origine allemande

 

Le dispositif arrière SKAV monté sur les Heinkel 111 semble peu documenté – SKAV pour « StörKörperAusstossVorrichtung » qui se traduit littéralement [Dispositif d'éjection (émission) du « corps d'esturgeon »], nom sans doute lié à sa ressemblance avec ce poisson. Les recherches montrent qu’il y a plusieurs types d’ouverture à l’extrémité du SKAV en fonction de son utilisation, en rappellent qu’on trouve également, outre ce dispositf, des Heinkel 111 munis à l’arrière d’une mitrailleuse ou d’un crochet pivotant dans un plan vertical pour le remorquage de planeurs. Il existe des photos de Heinkel munis du SKAV où un poisson est peint sur la dérive ; même si la signification de cet ornement est incertaine, on peut penser qu’il vise à repérer facilement les appareils ainsi équipés. Il est dit ailleurs que ce dessin aurait été l’œuvre d’équipages qui considéraient leurs missions sur Londres comme trop routinière pendant le « Blitz », d’où « Kleine Pische » [ petites pêches ]…

Esturgeon

 

À l’examen des documents en notre possession, on peut faire finalement quelques constations et hypothèses : le dispositif semble constitué de deux longs tubes concentriques et/ou télescopiques, traversant toute la queue de l’avion, qui pourraient comporter chacun à son extrémité une petite fenêtre rectangulaire. Le tube extérieur étant fixe, le tube intérieur pourrait pivoter de 180° pour mettre ces fenêtres en correspondance, ce qui permettrait d’éjecter alors de multiples petits cylindres d’apparence métalliques d’environ (Ø=80mm/h=80mm). Ils pourraient être des fusées éclairantes ou permettre d’émettre des fumées de camouflage, ou encore des dispositifs de brouillage des ondes radar, ou autres… Personnellement, je ne crois pas à l’hypothèse d’éjection de grenades explosives car les avions volant en formations rapprochées, il y aurait trop de risques…

 

 

 

Carhédrale de Chartres - Heinkel 111

 

 

 

 

La route d’Ablis, la cathédrale et le terrain d’aviation de Chartres occupé par la Luftwaffe avec des bombardiers Heinkel 111.s « LAFAILLE »

Sur la photo graphie du haut on distingue à droite les 3 hangars métalliques de « Champhol

Sur les deux autres photographies : à gauche, les quartiers du Puits-Drouet et de Saint-Chéron qui ont reçu quelques bombes en 1940 et en recevront d’autres en 1944…,

au centre la cathédrale, les casernes « Neigre » et les bâtiments de la base aérienne, à droite les deux hangars « Laffaille »

 

 

 

Chartres- Luftwaffe - Hangars de Champhol

Les 3 grands hangars métalliques de Champhol au cours du très rude hiver 1940/1941

Dans la nuit du 2 au 3 février la neige est tellement tombée que les trains ont été bloqués pendant une semaine.

 

 

 

 

 

 

À gauche : Vue vers l’ouest : un Heinkel 111– Au fond à gauche, les deux hangars Laffaille et les deux hangars Pantz derrière l’avion – La cathédrale au centre

À droite : Des soldats de la Luftwaffe procèdent à la construction d’un abri camouflé et protégé à proximité des hangars Lafaille numérotés 1 et 2

 

 

Vers 1941 - Les 6 hangars béton dits « des Filles Dieu », en 3 groupes de 2, construits en 1925 dans l’angle nord-ouest du terrain ont été réparés

Ils abritent des Heinkel 111 et ont été numérotés de 5 à 10

 

 

 

Vers 1941 - Les 3 grands hangars métalliques de Champhol de l’angle nord-est du terrain sont encore en cours de réparation.

Ils abritent des Heinkel 111 et ont été numérotés de 11 à 13. Les toits ont été remarquablement bien peints pour être rendus invisibles du ciel

Sur ces deux photos des Messerschmitt Bf 109 (109 E à droite d’après leur casserole d’hélice) sans doute de passage à Chartres

Remerciements à Jérôme Grosse et à Frédéric Hallouin pour leurs informations sur les six photographies précédentes

Photographies d’origine allemande

 

 

 

 

 

La photographie de gauche est particulièrement intéressante : elle est prise de l’arrière des casernes Neigre, plein nord, ce qui permet de voir l’arrière des 2 hangars Laffaille et des 2 X2 hangars Pantz sur de terrain d’aviation. Ils sont séparés de l’enceinte des bâtiments (le Parc 22 cet les casernes) par le « Chemin des Rouliers » où certaines habitations qui le bordaient étaient restées habitées très longtemps par leurs propriétaires, souvent des petits jardiniers, qui s’étaient battus pied à pied avec l’administration pour ne pas être expropriés lors de la création de l’aviation militaire sur leurs terres en 1922… Combat d’arrière-garde sans espoir ! Au fond à gauche, 3 des hangars béton « des Grandes Filles Dieu » et à droite un des grands hangars métalliques de Champhol et l’église de ce village.

Photographie de droite : soldats de la Luftwaffe devant un Heinkel 111-P d’une des escadrilles du Groupe II. /KGR55

 

 

.

Photographie de gauche : soldats de la Luftwaffe devant un Junkers 52 de passage à Chartres. Notons l’écusson peint sur le nez de l’appareil qui représente un volatile qui n’a pas pu être identifié et qui devrait permettre aux spécialistes de déterminer le Groupe auquel appartient cet appareil. Photographie à rapprocher peut-être de celle de droite qui semble représenter des équipements préparés pour l’embarquement de parachutistes …

 

 

Repos à l’ombre d’un Heinkel 111 et récréation avec le « Décauville »d’un petit chantier de travaux publics abandonné…

Remerciements à Bertrand Hugot pour ses informations sur les six photographies précédentes

Photographies d’origine allemande

 

 

 

 

 

Chartres - Luftwaffe - Klemm 35 d''entraînement

Vers 1941 - Chartres – Un Klemm 35 : appareil d’entraînement primaire de la Luftwaffe :

2000 appareils produits jusqu’en 1943 dont 1300 pour la Luftwaffe ; en service de 1937 jusqu’à la capitulation du régime nazi.

 

 

1942 – Les 3x2 hangars béton dits « des Grandes Filles Dieu » de l’angle au nord-ouest du terrain

 et la cathédrale de Chartres dans le lointain - Photographie prise à bord d’un véhicule militaire allemand

 

 

Chartres - Junkers W34

1942 – Au même endroit - Les croix gammées ont remplacé les cocardes tricolores à Chartres, comme ailleurs !

Junkers W34 (successeur du F13), appareil d’entraînement et de liaison (5 places) de la Luftwaffe,

construits entre 1926 et 1934 ; plusieurs centaines étaient en service pendant la guerre.

 

 

Dornier 217 du 15./KG6 (1./KG66) en 1943

Remerciements à Jérôme Grosse pour ces deux photographies

La photo à gauche était légendée « Chartres » : L’appareil se trouve en effet devant les 3 grands hangars métalliques de Champhol au nord-est du terrain.

Au fond on aperçoit un des trois hangars béton dits « des Filles Dieu » situés dans l’angle nord-ouest du terrain

La photo de droite n’était pas légendée : On a pu la situer exactement à Chartres en la comparant avec la photo aérienne de la BA 122 de 1945 ci-dessous (base redevenue française fin 1944) - (Voir plus bas dans cette page quelques informations sur l’utilisation du terrain de Chartres par l’US Air-Force [base A-40], d’août à octobre 1944)

Il faut remarquer le remarquable camouflage des hangars réalisé par la Luftwaffe qui a rendu les toits de ceux-quasiment invisibles vus du ciel !

 

 

 

 

     

Les Dewoitine D.520 de la Luftwaffe à Chartres

 

 

Dewoitine 520 JG 105 accidenté près de Chartres

1943/1944 - Dewoitine 520 « SN+WS » JG105 (Fl.Z.G.2) - Environs de Chartres.

 

1943/1944 :  La Luftwaffe a créé fin 1942 des escadres spécialisées dans l’entraînement et rassemblant tous les niveaux pour une même catégorie, avec la même dénomination que les unités combattantes. Elles sont faciles à identifier puisque leur numéro est supérieur à 100 : JG pour la chasse et KG pour le bombardement. Le JG105 à Chartres disposait d’une centaine d’avion (en majorité des D.520 récupérés après l’armistice, et plus tard une partie de ceux qui seront construit par la France de Vichy). Un très grand nombre de ces appareils fut perdu aux mains de très jeunes pilotes inexpérimentés.

 

 

Chartres - Sours- Messerschmitt Bf 109 - III.J/G3  Chartres - Sours- Messerschmitt 110

Juillet 1944 – Terrain de dégagement de Sours – Messerschmitt Bf 109 du III.J/G3 – Messerschmitt 110 (date et unité inconnues)

 

Début juillet 1944, juste avant l’arrivée des Alliés à Chartres, la Luftwaffe utilisait à Sours, par sécurité, le terrain de dégagement (ou satellite) appelé « PLatz C » qu’elle avait créé dès 1942. Y stationnaient à cette date une partie des Messerschmitt Bf 109 du III.J/G3 : le 7août 1944, une : attaque de bas niveau des P-51 « Mustang » du « VIII Fighter Command » y détruisit 14 de ces appareils et en endommagea 4 autres.

 

 

Gobelet allemand en argent

Gobelet en argent allemand gravé : « Terrain d’aviation de Chartre – Noël 1940 » avec plusieurs signatures.

 

 

 

Notice de service de la Luftwaffe

 

 

Notice de service de la Luftwaffe

 

 

Notice de service de la Luftwaffe

 

 

Notice de service de la Luftwaffe

 

 

Der Dienstunterricht in der Luftwaffe (1940) – 4 pages

La notice de service de la Luftwaffe

Salut hitlérien - Grades et uniformes - Principaux avions

Cliquez sur les images pour les agrandir

 

 

Ouvrage personnel de Joseph Bibert ramené de sa campagne comme interprète avec la 1ère Escadre de l’A.A. en 1944

 

 

 

 

 

Haut de page

 

PHOTOGRAPHIE AERIENNE de la « ROYAL AIR FORCE »

destinée à préparer les futurs bombardements de la base de Chartres avant le débarquement

13 avril 1943

 

Photographie aérienne du terrain de Chartres prise par la RAF en 1943

 

 

 

 

 

Haut de page

 

BOMBARDEMENT AMÉRICAIN

du camp allemand d’entraînement des pilotes par l’ « U.S. 8th Air Force »

28 mars 1944

Bombardement du terrain d'aviation de Chartres - 28 mars 1944

Bombardement du terrain d'aviation de Chartres - 28 mars 1944

 

BOEING B17 « Flying Fortress » survolant Chartres et le terrain d’aviation d’ouest en est.

Documents NARA

 

Le terrain d’aviation de Chartres a été pris à partie par les avions des forces alliées à de multiples reprises au cours de l’année 1944. Malheureusement la ville ne fut pas épargnée et de nombreuses victimes civiles et des dégâts impressionnants furent à déplorer. En savoir plus par le lien suivant :

 

Les Bombardements de Chartres de 1944

 

 

 

 

 

 

Haut de page

 

LA LIBÉRATION DE CHARTRES et de la BASE AÉRIENNE 122

 

15 et 16 août 1944

 

 

À lire par le lien ci-dessous : L’histoire de cet épisode de l’arrivée des Américains à Chartres est belle, même si elle provient des seuls souvenirs d’habitants de la commune de Lèves, bourgade d’abord libérée lors de l’avance vers Chartres de la 7ème division US (XXème corps de la 3ème armée) du Major General Lindsey Mcdonald Silveste. Mais rien ne confirme que l’ordre de détruire la cathédrale ait pu être donné avant que le colonel Welborn Griffith entreprenne sa très courageuse reconnaissance vers le centre-ville et son inspection du plus précieux joyau du patrimoine gothique de l’humanité…

 

Lien vers : « Le colonel Welborn Griffith – L’homme qui sauva la cathédrale de Chartres »

 

 

     Libération de Chartres - 15 août 1944

 

     

Rares photographies de l’arrivée des troupes américaines au centre de la ville de Chartres – 15 et 16 août 1944

Rue Sainte-Même - Place des Épars – Poste – Cathédrale

 

 

Le GÉNÉRAL DE GAULLE à Chartres

 

23 août 1944

 

 

Le Général de Gaulle à Chartes - 23 août 1944 

 

Le GÉNÉRAL DE GAULLE prononce un discours devant la poste de Chartres, pendant que la 2ème DB du Général LECLERC libère Paris !

 

Paris outragé, Paris brisé, mari martyrisé, mais Paris libérée...

Cliquez sur le haut-parleur sur pour écouter : « Reportage de l’arrivée du Général de Gaulle à Chartres à la radio canadienne ».

 

 

Lien vers : « Compte-rendu de la venue du Général de Gaulle à Chartres »

 

Ce que ne dit pas dans ce compte-rendu à minima de Maurice VERNEY (*), alors jeune commissaire de police spécial, responsable des « Renseignements Généraux d’Eure et Loir », c’est que le Général De Gaulle fit dans l’après-midi un passage d’une vingtaine de minutes à la cathédrale. Sans que cela fut prévu, il alla se recueillir seul devant la célèbre statue de la vierge « Notre Dame du Pilier » où il entonna seul, hors de vue, le « Magnificat » en latin (1). Aux claviers des grandes orgues, l’organiste le suivit immédiatement, entraînant alors dans ce chant de victoire les membres de sa suite et du clergé restés dans la nef, sans qu’ils comprennent sans doute la puissance de ce qui était aussi un prodigieux message politique de celui qui était depuis le 3 juin 1944 le « Chef du Gouvernement Provisoire de la République Française ». Tout était écrit depuis le 18 juin 1940.pour et par le Général ; il suivait la voie rectiligne et sans concession qu’il s’était fixée par sa connaissance et sa vision exceptionnelles de l’Histoire !

(1)       Déjà, le 11 juin 1942, à l’annonce de la victoire des Français Libres du Général Koenig à Bir-Hakeim, Charles de GAULLE et son fils Philippe s’étaient rendus dans une petite chapelle proche de leur domicile à Londres pour y chanter le « Magnificat » !

Le Puissant fit pour moi des merveilles,

…/…

Déployant la force de son bras,

il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes,

il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,

renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur…

 

 

 

Le GÉNÉRAL DE GAULLE à sa sortie de la cathédrale de Chartres le 23 août 1944, salué par les F.F.I. de l’Eure et Loir.

 

Paris outragé, Paris brisé, mari martyrisé, mais Paris libérée...

Cliquez sur le haut-parleur ci-dessus pour écouter : « Les 20 minutes du Général De Gaulle à la cathédrale de chartres, par M. Gilles FRESSON »

 

 

 

Simone Ségouin, alias « Nicole », jeune Résistante F.F.I., immortalisée par cette photographie officielle de l’Armée Américaine lors du discours du Général de Gaulle.

 

Lien vers « La jeune Résistante armée de Chartres »

 

 

     

 

Les militaires américains et Résistants F.F.I. à Chartres le 23 août 1944 – Les pertes furent importantes

 

 

Place des Épars : défilé de la libération devant le Général de GAULLE et les Autorités civiles et militaires

Collection Besnier via Véronique Papillon que nous remercions – Droits réservés

 

…puis le GÉNÉRAL DE GAULLE quitte Chartres pour se rendre à Paris libérée !

 

25 août 1944

 

Paris outragé, Paris brisé, mari martyrisé, mais Paris libérée...

Cliquez sur le haut-parleur ci-dessus pour écouter : « ...Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré... »

 

 

(*) Nota : suite à la pénible affaire des « Fusillés de Chartres et d’Orléans », Maurice VERNEY (1912/1987) et 14 autres personnes co-accusées de « Collaboration » furent jugés du 3 au 12 septembre 1945 à Orléans. Cinq condamnations à mort furent prononcées ainsi qu’une peine de travaux forcés. Il y eut deux acquittements. Les peines des 7 autres accusés varièrent de 10 à 1 an de prison pour avec « ’indignité nationale » : VERNEZ écopa de la plus petite peine.

 

 

 

 

Haut de page

 

L’INSTALLATION DES AMÉRICAINS SUR LA BASE AÉRIENNE DE CHARTRES

 

Septembre 1944

 

 

Le terrain d’aviation de Chartres a été libéré complétement par les forces terrestres alliées le 21 août 1944. Presque immédiatement, les sapeurs américains des « 832nd et 833rd Engineer Aviation Battalion (EAB) » (Bataillons de génie) de la « 9th U.S. Army Air Force » ont commencé à déminer l'aéroport, à détruire les avions de la Luftwaffe et à réparer les installations pour les destiner aux avions américains. Une semaine seulement après sa capture aux forces allemandes, il est devenu l’aérodrome « A-40 » de cette prestigieuse unité aérienne.

Une fois déclaré prêt sur le plan opérationnel, l'aérodrome avait une piste en béton de 1 680 mètres prolongée par une structure constituée avec les fameuses « Pierced Steel Planking (PSP) » (*), planches métalliques perforées utilisées pour réparer les dommages causés par les bombardements ou créer rapidement des terrains de campagne provisoires.

Comme la plupart des hangars et des bâtiments avaient été détruits, des tentes ont dû être utilisées pour le cantonnement des hommes, mais aussi pour les premières installations techniques et d’intendance indispensables pour faire fonctionner la nouvelle base US. Des réseaux d’eau potable et électriques provisoires durent également être établis à minima en un temps record pour l’alimenter.

Sous contrôle américain, Chartres a d'abord accueilli jusqu'au 11 septembre le « 368th Fighter Group », avec ses P-47 « Thunderbolt », remplacé le 21 septembre par le « 323Rd Bombardment Group » équipé de B-26 « Marauder », bombardiers légers, qui a effectué des missions de combat jusqu'au 13 octobre 1944.

Après le départ de ces unités combattantes vers le front qui se déplaçait rapidement vers l’Allemagne, le terrain de Chartres est devenu un aérodrome de ravitaillement et d'évacuation des blessés au combat, tout en remplissant d'autres rôles de soutien pour les Alliés. Il a été rendu au contrôle civil français en juin 1945.

(*) Note : « Pierced Steel Planking (PSP) »

Chaque PSP avait une dimension d'environ 1 m2, soit 3,05 m par 38 cm et un poids moyen de 27 kg. Afin de créer une piste de 1 500 mètres de long par 50 mètres de large, il fallait environ 75 000 PSP, ce qui représentait un volume à acheminer de 990 mètres cubes et un poids moyen de 2 000 tonnes. Une piste de cette taille pouvait être mise en œuvre en 175 heures avec 100 hommes non-entraînés à l’exercice

 

 

Derrière l’épave de cet Arado 96 examiné par un soldat US, les trois grands hangars métalliques de Champhol qui n’ont pas été atteints directement par les bombardements alliés. Par contre le souffle de bombes tombées à proximité les a endommagés, mais ils seront réparés rapidement : restaurés, ils sont encore utilisés de nos jours pour des activités industrielles

 

 

   Epave avion allemand à Chartres : Arado 96

Les Américains s’installent sur le terrain d’aviation de chartres fin août 1944 et font l’inventaire des avions détruits par les différents bombardements

Ici, un appareil d’entraînement avancé Arado 96 du JG105.

 

 

Epave avion allemand à Chartres : Foke Wulf 190Epave avion allemand à Chartre : Messerschmitt 109

Un Focke Wulf 190 et un Messerschmitt 109.

 

 

Hangar "des Grandes Filles Dieu"  à Chartres détruit en 1944

Tous les hangars à proximité du quartier Neigre ont été détruits – Ce dernier encore debout sera finalement abattu.

 

 

Les Américains sur le terrain d'aviation de Chartres - 1944  Les Américains sur le terrain d'aviation de Chartres - 1944

La base aérienne 122 de Chartres devient provisoirement la base « A 40 »« américaine.

Elle accueillera les chasseurs Republic P-47 D Thunderbold du 368th Fighter Group du 26 août au 21 septembre 1944,

puis des bombardiers légers Martin Marauder B-26 du 323rd Bombardment Group du 21 septembre au 13 octobre 1944.

 

 

Le Martin « Marauder » B-26, type C-10-MO, RJ-Q "Little Lulu"n°41-34879 du 323rd/454thBS /9thAF basé alors à Chartres a été perdu le 28 septembre 1944 lors d'une mission d'entraînement avec un nouvel équipage. Il s'est écrasé à environ 4km à l'ouest de l'aérodrome « A-40 » ; il n'y a pas eu de survivants. Sont morts ce jour-là, le pilote Burl LUNKENBILL, le copilote Willard WATSON, le bombardier Frank HAWKINSON, l'ingénieur de vol Gerald THEUBER, l'ingénieur de vol Leonard HARDY, le radio Charles BRUCKER et le mitrailleur de queue Joseph MAXWELL. Une enquête a été diligentée par la suite, mais comme "Little Lulu" a été complétement calciné dans l'incendie qui a suivi, aucune cause de l'accident n'a été trouvée. Le pilote Burl LUNKENBILL totalisait 1 000 heures aux commandes de B-26. Au moment de l'accident, « Little Lulu » avait accompli 108 missions de combat et devenait "War Weary" (usé par la guerre), ce qui a peut-être été une des causes de l’accident.

 

 

     

Dès l’installation des Américains à Chartres, la base aérienne « A 40 » a reçu le code APO140 (code postal) pour le courrier des personnels

 

 

    

   

Des gros bombardiers américains Boeing B-17 « Flying Fortress » (« Forteresse Volante » en français) ont été utilisés au cours du second semestre 1944 sur le terrain d’aviation de Chartres pour des transports divers

Remerciements à Bertrand HUGOT

 

 

 

 

 

LA RENAISSANCE DE LA BASE AÉRIENNE 122 DE CHARTRES

 

 

 

Lire ce document :

Historique de la Base Aérienne de Chartres par Claude Sauvage (texte de 1974)

Texte de Claude SAUVAGE, aviateur de la BA 122 de Chartres en 1974

Voir page 6 à page 12 :de 1940 à 1974

 

 

Aérodrome de Chartres - 1945 - Traces des bombardements

5 juin 1945 - Photographie faite par un appareil du 542 Squadron de la RAF.

Axe est-ouest – Gasville au premier plan à droite – La route d’Ablis à gauche - Chartres au fond.

L’aérodrome porte encore les traces des bombardements alliés du premier semestre 1944.

 

 

     

 

 

1946 – L’aérodrome de Chartres Champhol renaît de ses cendres.

 

 

1949 – L’aérodrome de Chartres Champhol de l’après-guerre – Photographie aérienne IGN.

Seuls les 3 grands hangars métalliques « de Champhol » HM6-MM7-HM8 (au nord-est) ont échappé aux bombardements alliés !

Des nouveaux bâtiments ont été construits ou sont en cours de construction à l’ouest.

 

 

 

FIN DE LA PAGE : « LUFTWAFFE et LIBÉRATION »

 

 

 

 

 

 

 

Les première et deuxième pages de l’Histoire de l’Aviation Militaire à Chartres sont accessibles par les liens ci-dessous (blanc souligné) :

 

1 :  Cette première page « L’ALBUM DU SOUVENIR » est consacrée à la période :1922 (création du nouveau terrain d’aviation) à mai 1940 (avant l’armistice)

 

Chartres – 1922 / mai 1940 – L’Album du Souvenir

 

2 :  Cette seconde page est consacrée aux ACCIDENTS (ayant pu être identifiés) entre 1922 et septembre 1939

 

Chartres – 1922 / septembre 1939 – La longue liste des Accidents

 

 

 

 

 

Pour des renseignements plus approfondis ou spécialisés concernant :

 

- Les UNITÉS AFFECTÉES : Groupes et Escadrilles

- Les AVIONS UTILISÉS

- Les INSIGNES ET TRADITIONS des différentes Escadrilles

 

Cliquez sur la bannière ci-dessous pour ouvrir cette quatrième page

 

 

 

 

Pages conçues, réalisées, entretenues et complétées régulièrement

par François-Xavier BIBERT

2008 - 2022

Droits réservés

 

 

 

 

Haut de page

 

 

 

APPEL AUX HISTORIENS ET AUX COLLECTIONNEURS

 

Tous les documents concernant l’aviation militaire à Chartres entre les deux guerres qui pourraient être en votre possession peuvent être publiés sur cette page.

Merci d’avance pour vos contributions...

Merci aussi de me signaler les inévitables erreurs ou coquilles qui figureraient dans cette page

Réponse assurée.

Lien pour envoyer un message pour faire des remarques ou un document à publier ci-dessous

Eliminer NOSPA M de l’adresse email

 

PIRATAGE DES SITES INTERNET

:( 08/2013 : Cette page ne dépend d’aucun organisme public. Elle est le fruit du long travail de recherche jamais achevé d’un simple passionné, dont le père a été aviateur avant la guerre à Chartres. Elle est régulièrement pillée par des gestionnaires de sites Internet peu scrupuleux : ainsi vont les choses à notre époque, malgré que les lois sur la propriété intellectuelle et les droits sur les images (acquises parfois à des prix très élevés) soient parfaitement claires...

Ce qui est plus surprenant c’est qu’elle le soit aussi par des organismes ayant pignon sur rue, tel par exemple une Association d’Archéologie bien connue, dont le Président nouvellement élu, n’a pas hésité un seul instant avant de présenter en 2013 une conférence en un lieu public, dont la majorité des textes et les images projetées ont été « empruntés » (pour rester poli) à l’auteur de cette page, sans aucune autorisation ni référence, et par des moyens pour le moins discutables. Absolument invraisemblable, mais surtout consternant !

:) 11/2013 : Par contre, la Ville de Chartres a organisé en novembre 2013 une exposition sur l’Aviation Chartraine, où de très nombreuses images originales de cette page ont été présentées, mais au moins son auteur a pu obtenir de la ville - malgré la « mauvaise volonté patente » de l’Élue responsable (pour ne pas dire plus...), qui est bizarrement l’épouse du « conférencier » dont il est fait état ci-dessus, et qui a tout fait pour que ses sources ne soient pas citées - la signature d’un protocole de cession de droits temporaires en bonne et due forme. Je remercie Monsieur le Maire et ses Collaborateurs(trices) directs(tes) d’avoir fait en sorte que mes droits soient respectés à minima », tout en lui recommandant de bien choisir ses colistiers(ères) pour les prochaines échéances électorales...

:) 03/2014 : ... ce qui a été fait....Merci !

 

ATTENTION !! ATTENTION !!!! à WIKIPEDIA !!!

C’est de pire en pire !!!

Début 2013 une « contribution » a été faite sur « l’Encyclopédie libre en ligne » intitulée :

« Base Aérienne 122 Chartres-Champhol »

….Chartres bombardée en mars 1939 !!! …Les Amiot 143 en 1923 !!!...etc... etc...

Modifiée sans cesse et complétée d’informations partielles et partiales, cette page contient de plus en plus d’imprécisions et de grossières erreurs, le pire étant des « emprunts » sauvages et des références à des sites Internet de fictions ou d’uchronies cités comme sources !!!

L’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé !!!

Qui plus est, elle a été bien évidemment réalisée en pillant copieusement et sans complexe ces présentes pages, sans les mentionner... Je crois connaître l’énergumène responsable de ce gâchis : c’est sans doute le même individu que celui dont il est fait état plus haut au sujet du piratage de cette page... Et pour être bien sûr qu’on lise sa prose, il multiplie sur Wikipédia les modifications des pages sérieuses consacrées à l’aviation en y multipliant des liens vers ce qu’il a mis en ligne sur celle de Chartres...

A lire avec beaucoup de précautions !!!

 

Fin de page