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CHARTRES
L’AVIATION
MILITAIRE et la BASE AÉRIENNE 122
Troisième
page internet :
3. L’occupation
allemande par la LUFTWAFFE et la LIBÉRATION de CHARTRES
Dernière
mise à jour : 15 octobre 2022
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Début juin 1940 la Luftwaffe
avait entrepris à grande échelle d’observer les terrains d’aviation français, puis
de de les bombarder. La Base Aérienne de Chartres fut évidemment concernée par
ces opérations des avions de reconnaissance et de bombardements allemands.
Rapports
des missions d’observation allemandes des 5 et 6 juin 1940 par des appareils du
4.(F)/122
formé à Goslar (Basse-Saxe) -
Lieutenant LASSIG – Lieutenant BERGER
Farman
222.1 n°6 du GB II/15 - Détruit par un bombardement de la Luftwaffe (3 ou 13
juin 1940)
Raison
de sa présence à Chartres non élucidée - Photographie d'origine allemande
Le 17 juin 1940, l'aviation
allemande a récupéré l’essentiel des installations techniques et des
casernements là la base aérienne de Chartres demeurés pour la plupart intacts.
C'est ainsi que, sitôt la Loire atteinte par leurs blindés, l'aérodrome a été
occupé par des Unités de bombardement dont l'objectif était l'Angleterre.
L'intensité de l’activité de ces Unités, le poids des avions au départ en
mission et les pluies abondantes de l'hiver occasionnèrent de très importants
dégâts sur la plate-forme.
Une entreprise de travaux
publics italienne avec son personnel, requise par les allemands, a alors
entrepris alors un ensemble de travaux, dont deux pistes d'envol en béton,
l'une orientée NE-SO longue de 1700 mètres, l'autre orientée est-ouest longue
de 1200 mètres. Pour permettre leur construction, les Allemands ont dû porter
la superficie de la plateforme de 120 à 204 hectares par voie de réquisition.
Le périmètre était desservi par une route bétonnée à laquelle avaient accès
toutes les aires de stationnement des avions et les postes de sécurité
construits en périphérie. Tous les avions, quelques soient leurs poids, purent
utiliser l'aérodrome dès 1943.
Ultérieurement la Base fut
soumise à des bombardements alliés et les installations furent gravement
atteintes au printemps et au début de l'été 1944 ce qui provoqua son abandon
prématuré par les Escadrilles allemandes. Après la libération de la ville, le
22 août 1944, le terrain d’aviation devint provisoirement la base A-40
américaine, avant que la 61ème Escadre de Transports Aériens
Militaires ait le privilège de renouer avec le passé interrompu en 1940 de la
présence de l’aviation française à Chartres....
Un complément
indispensable à cette page est à lire par le lien ci-dessous :
Aérodromes Allemands 1935-1945
Chartres (FR) (alias Champhol)
(48 27 35 N - 01 30 45 E)
Extrait de : « Luftwaffe Airfields 1935-45 France (with
Corsica and Channel Islands) » de de Henry
L. de Zeng
Traduction FXB (annotée et complétée en
rouge),
avec quelques rectifications mineures, du document.
Page
reconstituée de l’album (n°1) d’un militaire allemand arrivant à Chartres le 15
juin 1940.
La
photographie de l’entrée de la ville de Chartres par la route de Paris est un
document unique.
On
aperçoit à gauche un des deux hangars béton « LAFAILLE » de 1930,
dans l’angle sud-ouest du terrain, à proximité du quartier « Neigre ».
En haut
à droite, sur la place des Épars, des carrioles de réfugiés qui n’ont pas eu le
temps de quitter la ville...
Juin/juillet
1940 - Dès son arrivée sur le terrain d’aviation de Chartres, la Luftwaffe
entreprit des travaux d’aménagement avec l’aide de prisonniers français, parmi
lesquels de nombreux soldats coloniaux. Sur ces trois photos, il s’agit de
préparer un emplacement pour une batterie anti-aérienne.
A
gauche : installation d’un canon de 3,7cm Flak 36 à environ 1 km au nord-ouest du terrain d’aviation
– Vue sur la cathédrale et la poste (à droite) de Chartres.
A
droite : aire de déchargement provisoire de munitions et de bombes
d’aviation.
Les
personnels de la Luftwaffe s’installent peu à peu dans leurs
casernements : noter la carte de l’Angleterre que les Heinkel 111 vont
aller bombarder chaque jour.
La
cathédrale Notre-Dame de Chartres, toujours protégée par des sacs de sable,
fait l’objet de nombreuses visites : elle est souvent photographiée.
Photographie
aérienne de 1936 permettant de situer les positions des appareils Potez 630
et Junkers 62 par rapport aux hangars de Chartres. |
Potez
630 français récupérés par la Luftwaffe et Junkers 52 sur le terrain
d’aviation de Chartres.
|
Une première
série de photographies a été présentée sur « ebay.de » (12/2022).
Merci à Bertrand HUGOT et à Michel DEBEVER pour les informations transmises.
Devant
les Hangars PANTZ (ouest,) comme des trophées, un char Renault FT-17 et 3 Potez
630 : deux de ceux-ci portent les numéros 34 et 46.
Ce sont
6 ( ?) Junkers 52 qui sont alignés face au sud – On détaille parfaitement
les trois doubles-hangars béton baptisés « des Grandes Filles Dieu »
(nord-ouest).
Sur la
photo du bas au centre, la dérive du Potez 34, le char Renault FT-17, à droite,
le double-hangar LAFAILLE au toit caractéristique (sud-ouest).
Une
seconde série, complétant la première, a été présentée quelques jours plus tard
– Merci à Bertrand HUGOT et à Franck ROUMY pour les informations transmises.
Junkers
52 médical allemand, avec au fond les Hangars métalliques de Champhol.
Savoia Marchetti S.74 de transport et S.79,
bombardier utilisé pour le transport des commissions d'armistice de la « Regia Aeronautica »
(Aviation militaire italienne).
Entrée
de la base aérienne portant encore l'inscription « 21ème Brigade Aérienne
– Base Aérienne de Chartres » : voir carte postale ci-dessous.
… et
toujours le nouveau jouet des aviateurs allemands : le char Renault
FT-17 !
Carte
postale de 1937 - Entrée de la caserne d’Aboville où
était installée la 21éme Brigade Aérienne de l’Armée de l’Air Française,
commandée alors
par le colonel PINSARD : deux Escades à Chartres
et une à Étampes.
Août/septembre
1940 - Ouvriers français réquisitionnés pour travailler sur la base de Chartres
occupée par la Luftwaffe.
Heinkel
111 camouflés devant 2 des 3 grands hangars métalliques de Champhol –
Photographie d’origine allemande.
Soldats
de la Luftwaffe à Chartres sous une pancarte : « Celui qui pille sera
fusillé ! » et devant une
bombe de 1800kg servant de panneau
indicateur « vers les W.C. » et portant la mention « A 5 heures
Thé », destinée par humour aux Anglais !
01/2010 – Collection Marc Doucet
« Sur
l’aérodrome de Chartres » – « Hangar de la 4ème
Escadrille » (du II/KG55 - Major von Lachemaier
puis Major Kles) – « Piste
d’envol ».
Il
s’agit d’un des deux grands hangars métalliques « de Champhol ».
Première
page de l’album (n°2) d’un aviateur allemand basé à Chartres entre 1940 et
1944.
Bombardiers
Heinkel 111 P-2
Découvrir
la totalité de ce magnifique document
Profil
d’un Heinkel 111 P-2 de la 4./KG55 (Escadrille) du II/KG55 (Groupe) basé à
chartres entre 08/1940 et 06/1941 avec le code G1 et l’insigne du « Greif » (Griffon).
Le même
avion avec son camouflage pour les missions de nuit.
Chargement
d’une bombe sur un Heinkel 111 avant le départ d’une mission lors de la
bataille d’Angleterre – Octobre 1940.
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Les troupes allemandes s’installent sur la BA 122 |
Troupes allemandes |
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Epaves d’avions français : Potez 631 – Loire 46 - Bloch 152 Morane Saulnier 230 – Dewoitine 500 |
Heinkel 111 |
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Heinkel 111 – Hangar métallique « de Champhol » |
Heinkel 111 |
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Heinkel 111 à terre – Hangars béton « LAFAILLE » |
Heinkel 111 à terre |
Remerciements à Marc
Doucet pour ces magnifiques documents – Droits réservés
Recherches FXB
|
De gauche à droite :
la route d’Ablis, la cathédrale et le terrain d’aviation de Chartres occupé
par la Luftwaffe, avec au fond le quartier Neigre
et les 2 hangars « LAFAILLE » Sur la photo graphie du
haut, à droite : 2 Heinkel 111 et à droite les 3 hangars métalliques de
« Champhol Sur la photographie du
bas, à gauche : les quartiers du Puits-Drouet et de Saint-Chéron qui ont
reçu quelques bombes en 1940 et en recevront d’autres en 1944… |
Les 3
hangars métalliques de Champhol au cours du très rude hiver 1940.
1941 -
Chartres – Un Klemm 35 : appareil d’entraînement primaire de la
Luftwaffe :
2000 appareils
produits jusqu’en 1943 dont 1300 pour la Luftwaffe ; en service de 1937
jusqu’à la capitulation du régime nazi.
1942 –
Les 3x2 hangars béton dits « des Grandes Filles Dieu » de l’angle au
nord-ouest du terrain
et la cathédrale de Chartres dans le lointain
- Photographie prise à bord d’un véhicule militaire de la Luftwaffe
Junkers W34 (successeur du F13), appareil
d’entraînement et de liaison (5 places) de la Luftwaffe,
construits entre 1926 et 1934 ; plusieurs
centaines étaient en service pendant la guerre.
1943/1944
- Dewoitine 520 « SN+WS » JG 105 (Fl.Z.G.2) - Environs de Chartres.
1943/1944 : La Luftwaffe a créé fin 1942 des escadres
spécialisées dans l’entraînement et rassemblant tous les niveaux pour une même
catégorie, avec la même dénomination que les unités combattantes. Elles sont
faciles à identifier puisque leur numéro est supérieur à 100 : JG pour la
chasse et KG pour le bombardement. Le JG 105 à Chartres disposait d’une
centaine d’avion (en majorité des D.520 récupérés après l’armistice, et plus
tard une partie de ceux qui seront construit par la France de Vichy). Un très
grand nombre de ces appareils fut perdu aux mains de très jeunes pilotes
inexpérimentés.
Juillet
1944 – Terrain de dégagement de Sours – Messerschmitt
Bf 109 du III.J/G3 – Messerschmitt 110 (date et
unité inconnues)
Début juillet 1944, juste avant
l’arrivée des Alliés à Chartres, la Luftwaffe utilisait à Sours,
par sécurité, le terrain de dégagement (ou satellite) appelé « PLatz C » qu’elle avait créé dès 1942. Y stationnaient
à cette date une partie des Messerschmitt Bf 109 du
III.J/G3 : le 7août 1944, une : attaque de bas niveau des P-51
« Mustang » du « VIII Fighter Command » y
détruisit 14 de ces appareils et en endommagea 4 autres.
Gobelet
en argent allemand gravé : « Terrain d’aviation de Chartre – Noël
1940 » avec plusieurs signatures.
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Der Dienstunterricht
in der Luftwaffe (1940) – 4 pages La notice de service de la Luftwaffe Salut hilérien -Grades et
uniformes -Principaux avions Cliquez sur les images pour les agrandir |
Ouvrage personnel de
Joseph Bibert ramené de sa campagne comme interprète avec la 1ère
Escadre de l’A.A. en 1944
PHOTOGRAPHIE AERIENNE de la « ROYAL AIR
FORCE »
destinée à préparer les futurs bombardements de la
base de Chartres avant le débarquement
13 avril 1943
BOMBARDEMENT AMÉRICAIN
du camp allemand d’entraînement des pilotes par
l’ « U.S. 8th Air Force »
28 mars 1944
BOEING
B17 « Flying Fortress »
survolant Chartres et le terrain d’aviation d’ouest en est.
Documents NARA
Le
terrain d’aviation de Chartres a été pris à partie par les avions des forces
alliées à de multiples reprises au cours de l’année 1944. Malheureusement la
ville ne fut pas épargnée et de nombreuses victimes civiles et des dégâts
impressionnants furent à déplorer. En savoir plus par le lien suivant :
Les Bombardements de Chartres de 1944
LA LIBÉRATION DE CHARTRES et de la BASE
AÉRIENNE 122
15 et 16 août 1944
À lire
par le lien ci-dessous :
L’histoire de cet épisode de l’arrivée des Américains à Chartres est belle,
même si elle provient des seuls souvenirs d’habitants de la commune de Lèves,
bourgade d’abord libérée lors de l’avance vers Chartres de la 7ème division
US (XXème corps de la 3ème armée) du Major
General Lindsey Mcdonald Silveste.
Mais rien ne confirme que l’ordre de détruire la cathédrale ait pu être donné
avant que le colonel Welborn
Griffith entreprenne sa très courageuse
reconnaissance vers le centre-ville et son inspection du plus précieux joyau du
patrimoine gothique de l’humanité…
Lien vers : « Le colonel Welborn
Griffith – L’homme qui sauva la cathédrale de Chartres »
Rares
photographies de l’arrivée des troupes américaines au centre de la ville de
Chartres – 15 et 16 août 1944.
Le GÉNÉRAL DE GAULLE à Chartres
23 août 1944
Le
GÉNÉRAL DE GAULLE prononce un discours devant la poste de Chartres, pendant
que la 2ème DB du Général LECLERC libère Paris !
Cliquez sur
le haut-parleur sur pour écouter : « Reportage de
l’arrivée du Général de Gaulle à Chartres à la radio canadienne».
Lien vers : « Compte-rendu de la venue du Général
de Gaulle à Chartres »
Ce que ne dit pas dans ce
compte-rendu à minima de Maurice VERNEY (*), alors jeune commissaire de police
spécial, responsable des « Renseignements Généraux d’Eure et Loir »,
c’est que le Général De Gaulle fit dans l’après-midi un passage d’une vingtaine
de minutes à la cathédrale. Sans que cela fut prévu, il alla se recueillir seul
devant la célèbre statue de la vierge « Notre Dame du
Pilier » où il entonna seul, hors de vue, le « Magnificat »
en latin (1). Aux claviers des grandes orgues, l’organiste le suivit
immédiatement, entraînant alors dans ce chant de victoire les membres de sa
suite et du clergé restés dans la nef, sans qu’ils comprennent sans doute la
puissance de ce qui était aussi un prodigieux message politique de celui qui
était depuis le 3 juin 1944 le « Chef du Gouvernement Provisoire de la
République Française ». Tout était écrit depuis le 18 juin 1940.pour
et par le Général ; il suivait la voie rectiligne et sans concession qu’il
s’était fixée par sa connaissance et sa vision exceptionneles
de l’Histoire !
(1)
Déjà, le 11 juin 1942, à l’annonce de la
victoire des Français Libres du Général Koenig à Bir-Hakeim,
Charles de GAULLE et son fils Philippe s’étaient rendus dans une petite
chapelle proche de leur domicile à Londres pour y chanter le
« Magnificat » !
Le Puissant fit pour moi des
merveilles, …/… Déployant la force de son
bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de
leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les
affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur… |
Le
GÉNÉRAL DE GAULLE à sa sortie de la cathédrale de Chartres le 23 août 1944,
salué par les F.F.I. de’Eure et Loir.
Cliquez
sur le haut-parleur ci-dessus pour écouter : « Les
20 minutes du Général De Gaulle à la cathédrale de chartres, par M. Gilles
FRESSON »
Simone Ségouin, alias « Nicole », jeune Résistante
F.F.I., immortalisée par cette photographie officielle de l’Armée Américaine
lors du discours du Général de Gaulle.
Lien vers « La jeune Résistante armée de
Chartres »
Les
militaires américains et Résistants F.F.I. à Chartres le 23 août 1944 – Les
pertes furent importantes
…puis le GÉNÉRAL DE GAULLE quitte Chartres
pour se rendre à Paris libérée !
25 août 1944
Cliquez
sur le haut-parleur ci-dessus pour écouter : « ...Paris,
Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré... »
(*) Nota :
suite à la pénible affaire des « Fusillés de Chartres et d’Orléans »,
Maurice VERNEY (1912/1987) et 14 autres personnes co-accusées de
« Collaboration » furent jugés du 3 au 12 septembre 1945 à Orléans.
Cinq condamnations à mort furent prononcées ainsi qu’une peine de travaux
forcés. Il y eut deux acquittements. Les peines des 7 autres accusés varièrent
de 10 à 1 an de prison pour avec « ’indignité nationale » :
VERNEZ écopa de la plus petite peine.
L’INSTALLATION DES AMÉRICAINS SUR LA BASE
AÉRIENNE DE CHARTRES
Septembre 1944
Le terrain d’aviation de
Chartres a été libéré complètement par les forces terrestres alliées le 21 août
1944. Presque immédiatement, les sapeurs américains des « 832nd et 833rd
Engineer Aviation Battalion (EAB) »
(Bataillons de génie) de la « 9th U.S. Army
Air Force » ont commencé à déminer l'aéroport, à détruire les avions
de la Luftwaffe et à réparer les installations pour les destiner aux avions
américains. Une semaine seulement après sa capture aux forces allemandes, il
est devenu l’aérodrome « A-40 » de cette prestigieuse unité aérienne.
Une fois déclaré prêt sur le
plan opérationnel, l'aérodrome avait une piste en béton de 1 680 mètres
prolongée par une structure constituée avec les fameuses « Pierced Steel Planking (PSP) » (*), planches
métalliques perforées utilisées pour réparer les dommages causés par les
bombardements ou créer rapidement des terrains de campagne provisoires.
Comme la plupart des hangars et
des bâtiments avaient été détruits, des tentes ont dû être utilisées pour le
cantonnement des hommes, mais aussi pour les premières installations techniques
et d’intendance indispensables pour faire fonctionner la nouvelle base US.
Des réseaux d’eau potable et électriques provisoires durent également être
établis à minima en un temps record pour l’alimenter.
Sous contrôle américain,
Chartres a d'abord accueilli jusqu'au 11 septembre le « 368th Fighter
Group », avec ses P-47 « Thunderbolt »,
remplacé le 21 septembre par le « 323Rd Bombardment
Group » équipé de B-26 « Marauder », bombardiers
légers, qui a effectué des missions de combat jusqu'au 13 octobre 1944.
Après le départ de ces unités
combattantes vers le front qui se déplaçait rapidement vers l’Allemagne, le terrain
de Chartres est devenu un aérodrome de ravitaillement et d'évacuation des
blessés au combat, tout en remplissant d'autres rôles de soutien pour les
Alliés. Il a été rendu au contrôle civil français en juin 1945.
(*) Note :
« Pierced Steel Planking (PSP) »
Chaque PSP avait une dimension d'environ 1 m2, soit
3,05 m par 38 cm et un poids moyen de 27 kg. Afin de créer une
piste de 1 500 mètres de long par 50 mètres de large, il fallait
environ 75 000 PSP, ce qui représentait un volume à acheminer de
990 mètres cubes et un poids moyen de 2 000 tonnes. Une piste de
cette taille pouvait être mise en œuvre en 175 heures avec 100 hommes
non-entrainés à l’exercice
Les
Américains s’installent sur le terrain d’aviation de chartres fin août 1944 et
font l’inventaire des avions détruits par les différents bombardements
Ici, un
appareil d’entraînement avancé Arado 96 de la JG 105.
Un Focke
Wulf 190 et un Messerschmitt 109.
Tous les
hangars à proximité du quartier Neigre ont été
détruits.
La base
aérienne 122 de Chartres devient provisoirement la base « A
40 »« américaine.
Elle
accueillera les chasseurs Republic P-47 D Thunderbold
du 368th Fighter Group du 26 août au 21 septembre
1944,
puis des bombardiers légers Martin Marauder B-26 du 323rd Bombardment Group du 21
septembre au 13 octobre 1944.
La Le Martin « Marauder » B-26, type
C-10-MO, RJ-Q "Little Lulu"n°41-34879 du 323rd/454thBS /9thAF
basé alors à Chartres a été perdu le 28 septembre 1944 lors d'une mission
d'entraînement avec un nouvel équipage. Il s'est écrasé à environ 4km à l'ouest
de l'aérodrome « A-40 » ; il n'y a pas eu de survivants. Sont
morts ce jour-là, le pilote Burl LUNKENBILL, le
copilote Willard WATSON, le bombardier Frank HAWKINSON, l'ingénieur de vol
Gerald THEUBER, l'ingénieur de vol Leonard HARDY, le radio Charles BRUCKER et
le mitrailleur de queue Joseph MAXWELL. Une enquête a été diligentée par la
suite, mais comme "Little Lulu" a été complètement calciné dans
l'incendie qui a suivi, aucune cause de l'accident n'a été trouvée. Le pilote Burl LUNKENBILL totalisait 1 000 heures aux commandes
de B-26. Au moment de l'accident, « Little Lulu » avait accompli 108
missions de combat et devenait "War Weary" (usé par la guerre), ce qui
a peut-être été une des causes de l’accident.
LA RENAISSANCE DE LA BASE AÉRIENNE 122 DE
CHARTRES
Lire ce document :
Historique de la Base Aérienne de Chartres par Claude
Sauvage (texte de 1974)
Texte de Claude SAUVAGE, aviateur de la BA 122 de
Chartres en 1974
Voir page 6 à page 12 :de 1940 à 1974
5 juin
1945 - Photographie faite par un appareil du 542 Squadron
de la RAF.
Axe
est-ouest – Gasville au premier plan à droite – La route
d’Ablis à gauche - Chartres au fond.
L’aérodrome
porte encore les traces des bombardements alliés du premier semestre 1944.
1946 –
L’aérodrome de Chartres Champhol renaît de ses cendres.
1949 –
L’aérodrome de Chartres Champhol de l’après-guerre – Photographie aérienne IGN.
Seuls
les 3 grands hangars métalliques « de Champhol » HM6-MM7-HM8 (au
nord-est) ont échappé aux bombardements alliés !
Des
nouveaux bâtiments ont été construits ou sont en cours de construction à
l’ouest.
FIN DE
LA PAGE : « LUFTWAFFE et LIBÉRATION » |
Les première et deuxième pages de l’Histoire
de l’Aviation Militaire à Chartres sont accessibles par les liens ci-dessous (blanc souligné) :
1 : Cette première page « L’ALBUM
DU SOUVENIR » est consacrée à la période :1922 (création
du nouveau terrain d’aviation) à mai 1940 (avant
l’armistice)
Chartres – 1922 / mai 1940 – L’Album du Souvenir
2 : Cette seconde page est consacrée
aux ACCIDENTS (ayant pu
être identifiés) entre 1922 et septembre 1939
Chartres –
1922 / septembre 1939 – La longue liste des Accidents
Pour des renseignements plus approfondis ou spécialisés concernant :
- Les UNITÉS AFFECTÉES :
Groupes et Escadrilles
- Les AVIONS UTILISÉS
- Les INSIGNES ET
TRADITIONS des différentes Escadrilles
Cliquez sur la
bannière ci-dessous pour ouvrir cette quatrième page
Pages conçues,
réalisées, entretenues et complétées régulièrement par François-Xavier
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APPEL
AUX HISTORIENS ET AUX COLLECTIONNEURS Tous les
documents concernant l’aviation militaire à Chartres entre les deux guerres
qui pourraient être en votre possession peuvent être publiés sur cette page. Merci
d’avance pour vos contributions... Merci
aussi de me signaler les inévitables erreurs ou coquilles qui figureraient
dans cette page Réponse assurée. Lien
pour envoyer un message pour faire des remarques ou un document à publier
ci-dessous Eliminer NOSPA M de l’adresse email |
PIRATAGE DES SITES INTERNET :( 08/2013 : Cette page ne dépend d’aucun
organisme public. Elle est le fruit du long travail de recherche jamais
achevé d’un simple passionné, dont le père a été aviateur avant la guerre à
Chartres. Elle est régulièrement
pillée par des gestionnaires de sites Internet peu scrupuleux :
ainsi vont les choses à notre époque, malgré que les lois sur la propriété
intellectuelle et les droits sur les images (acquises parfois à des prix très élevés) soient parfaitement
claires... Ce qui est plus surprenant c’est qu’elle le soit aussi par des organismes ayant pignon sur rue,
tel par exemple une Association
d’Archéologie bien connue, dont le Président nouvellement élu, n’a pas
hésité un seul instant avant de présenter en 2013 une conférence en un lieu
public, dont la majorité des textes et les images projetées ont été
« empruntés » (pour rester
poli) à l’auteur de cette page, sans aucune autorisation ni référence, et
par des moyens pour le moins discutables. Absolument invraisemblable, mais
surtout consternant ! :) 11/2013 : Par
contre, la Ville de Chartres a
organisé en novembre 2013 une exposition sur
l’Aviation Chartraine, où de très nombreuses images originales de cette
page ont été présentées, mais au moins son auteur a pu obtenir de la ville -
malgré la « mauvaise volonté patente » de l’Élue responsable (pour
ne pas dire plus...), qui est bizarrement l’épouse du
« conférencier » dont il est fait état ci-dessus, et qui a tout
fait pour que ses sources ne soient pas citées - la signature d’un protocole
de cession de droits temporaires en bonne et due forme. Je remercie Monsieur
le Maire et ses Collaborateurs(trices) directs(tes)
d’avoir fait en sorte que mes droits soient respectés à minima », tout
en lui recommandant de bien choisir ses colistiers(ères) pour les prochaines
échéances électorales... :) 03/2014 : ... ce qui a été fait....Merci ! |
ATTENTION !!
ATTENTION !!!! à WIKIPEDIA !!! C’est de
pire en pire !!! Début 2013 une « contribution » a été faite sur
« l’Encyclopédie libre en ligne » intitulée : « Base
Aérienne 122 Chartres-Champhol » ….Chartres bombardée
en mars 1939 !!! …Les Amiot 143 en 1923 !!!...etc... etc... Modifiée
sans cesse et complétée d’informations partielles et partiales, cette page
contient de plus en plus d’imprécisions et de grossières erreurs, le pire
étant des « emprunts » sauvages et des références à des sites
Internet de fictions ou d’uchronies cités comme sources !!! L’uchronie est un genre qui repose sur le
principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un
événement du passé !!! Qui plus
est, elle a été bien évidemment réalisée en pillant copieusement et sans
complexe ces présentes pages, sans les mentionner... Je crois connaître
l’énergumène responsable de ce gâchis : c’est sans doute le même
individu que celui dont il est fait état plus haut au sujet du piratage de
cette page... Et pour être bien sûr qu’on lise sa prose, il multiplie sur
Wikipédia les modifications des pages sérieuses consacrées à l’aviation en y
multipliant des liens vers ce qu’il a mis en ligne sur celle de Chartres... A lire avec beaucoup de précautions !!! |
Fin de page