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Sergent ARNOULD JEAN SEBRAN THIROUX DE GERVILLIER

Pilote au GROUPE de CHASSE

GC 3/6

5ème Escadrille

(1915 – 1940)

 

 

Comte Arnould Thiroux de Gervillier - Pilote au GC III/6

Photographie du livre de marche de la 5ème escadrille du GC III/6

 

 

Les hommes du GC III/6 - Historique officiel du GC III/6 - Livre de marche de la 5° - Livre de marche de la 6°

 

Page d’accueil du site de François-Xavier BIBERT

 

 

Arnould THIROUX de GERVILLIER sur le site « Mémorial-genweb »

 

Arnould THIROUX de GERVILLIER sur le site « Mémoire des Hommes »

 

 

 

NOUVEAU - NEW

Samedi 15 mai 2010 à Villers-Plouich – La Vacquerie (Nord)

70ème anniversaire de la mort d’Arnould Thiroux de Gervillier

Voir les photographies de la commémoration organisée par les Anciens Combattants du village

 

 

Morane Saulnier 406 n) 803 "Le Dahut" d'Arnould Thiroux de Gervillier

 

Représentation du Morane-Saulnier MS-406-C1 – n°803 (L832) de la 5ème escadrille du GC III/6

surnommé « le Dahut » par son pilote, Arnould Thiroux de Gervillier

 

 

Potez 73 - Dijon

 

Arnould Thiroux de Gervillier a volé aussi en avril 1939 à bord d’un Potez 63 C3 identique à celui-ci

Photographie aimablement communiquée par M. Philippe LAFARGE – Historien du Cambrésis

 

Engagé volontaire pour 3 ans dans l’Armée de l’Air le 9 avril 1935, avant ses 20 ans, il apprend à piloter à l’école d’Ambérieu en Bugey où il est breveté pilote (n° 24578) dès le 9 août 1935. Arnould Thiroux de Gervillier a été nommé sergent le 26 novembre 1935, le lendemain de son vingtième anniversaire, et a été affecté en août 1936 à la 1ère escadrille du GC 1/7 (SPA 15), Groupe basé alors avec la 7ème Escadre sur la BA 102 à Dijon-Longvic. Après avoir volé sur SPAD 510, il se réengage pour un an en avril 1938. Entre septembre et décembre, il est affecté temporairement au centre de perfectionnement de Romilly-sur-Seine, puis, ayant regagné Dijon, il a finalement la chance de prendre en main le Morane Saulnier 405, le chasseur le plus moderne de l’époque, quand les premiers appareils de ce type ont équipé son escadrille fin 1938. Faute d’avoir pu consulter son « Carnet Individuel des Services Aériens », on a cependant retrouvé quelques traces de vols qu’il a effectué à Dijon sur le Bloch 200 n°125 de commandement de la SPA 15 en mai 1938 et sur le Potez 63 codé 2 début avril 1939. La photo ci-dessus, faisant partie de la collection familiale, est celle du Potez 630 C3 n° 5, appareil mis en service en 1938, sans doute à Dijon, mais sans certitude qu’Arnould de Gervillier soit à bord.

 

GC 1/7 - Dijon - 1938   Insigne SPA 15   GC 1/7 - Dijon - 1939

 

Insigne de la 1ère escadrille du GC I/7 – Tradition SPA 15

Merci à Daniel Gilberti pour son aide

 

 

Le MS 406 n°608 du sergent De Gervillier après un « cheval de bois »

C.I.C. de Chartres – 23 septembre 1939

Collection Bernard Philippe – Droits réservés

 

Son engagement terminé, il est versé dans la réserve le 9 avril 1939 et s’en retourne provisoirement à la vie civile pour apprendre la mécanique chez Marcel Bloch, ambitionnant de devenir ainsi pilote d’essais. Il est rappelé dès le 2 septembre 1939, à la déclaration de guerre, pour être affecté provisoirement au C.I.C. de Chartres (Centre d’Entraînement à la Chasse), à la 1ère Escadrille du 1er Groupe. Après trois mois de reprise en main du Morane, devenu 406 dans sa version de série, et malgré un magnifique cheval de bois le 23 septembre 1939 aux commandes du MS 406-C1 n°608 qui pourra être cependant réparé, il rejoint en première ligne début décembre la 5ème escadrille du GC III/6 qui vient juste de s’installer sur l’aérodrome de Wez-Thuisy.

 

Lieutenant Robert MARTIN - Sergent ARNOULD de GERVILLIER - MS 406 n°413 - GC III/6

 

Le lieutenant Robert Martin et le sergent Arnould Thiroux de Gervillier, au début de l’hiver 1939/1940 sur le terrain de Wez-Thuisy

Morane Saulnier MS 406 n° 413 codé « 2 » (*)

 

(*) Cet appareil sera détruit en combat aérien le 10 mai 1940, son pilote l’adjudant Charles Goujon se parachutant. Mais il n’était pas ce jour là le pilote habituel de cet appareil qui était en fait la monture du Lieutenant Robert Martin depuis le début de la guerre. Le poisson peint sur le fuselage n’a donc à priori rien à voir avec le patronyme du pilote rescapé ce 10 mai 1940 et qui, après la guerre, fut le célèbre pilote d’essai du fameux prototype « Trident » sur lequel il se tua le 21 mai 1957 : avec un peu d’humour, on peut imaginer que le poisson pourrait avoir un rapport avec le lieutenant Martin : pêcheur passionné !!! ... ou simplement mauvais jeu de mot avec « martin-pêcheur » !!!.

 

Le Morane Saulnier 406 'Le Dahu" n°803  du sergent de Gervillier au GC III/6   

 

Arnould Thiroux de Gervillier et son mécanicien au GC III/6, au printemps 1940, sur le terrain de Wez-Thuisy

Morane Saulnier MS 406 n° 803 « Le Dahut (*)» avec le masque « Tragédie » de la 5ème escadrille

Photographies aimablement communiquées par Lionel Persyn - Origine : Fonds G. Botquin - Reproduction interdite

 

  

Photographies aimablement communiquées par Philippe Lafarge - Reproduction interdite

 

(*) Un dahu : sans « t », est un animal imaginaire. On propose à une personne crédule de « l’emmener à la chasse au dahu »

 

 

De Gervillier - Piesvaux etc...   De Gerviller, Piesvaux, Goujon, etc...

 

Sur le terrain de Wez-Thuisy en avril 1940, sous-officiers pilotes et mécaniciens de la 5ème escadrille du GC III/6

1. Arnoult de GERVILLIER (pilote) – 2. Charles GOUJON (pilote) – 3. Jules PIESVAUX (mécanicien), Gabriel MERTZISEN (pilote), etc...

Le calme avant la tempête...

Photographies de la collection personnelle de Jules Piesvaux – Droits réservés

 

 

 

 

Livre de Marche de la 5ème escadrille

 

21 mai 1940

Le groupe fournit de 16h30 à 17h10 une patrouille triple en couverture aux corps du secteur de St Quentin Cambrai.

A 2000 m les M 406 sont accueillis par une DCA très nourrie, par des patrouilles de Me 109.

La patrouille se disloque et part en combat tournoyant.

Score :

S Lt Salaün blessé, est fait prisonnier

Sgt de Gervillier descendu en flammes, tué

S Lt Cavaroz, blessé au pied parvient à poser son avion criblé d’éclats à Claye Souilly

Le Lt Martin et l’Adj Goujon rentrent au terrain avec leurs avions durement perforés.

 

 

Citation du Sergent DE GERVILLIER

 

Jeune chasseur plein d’allant, a pris part à un combat acharné contre un peloton de seize bombardiers ennemis.

 

Croix de guerre avec étoile de vermeil

 

Lien vers la page consacrée à Pierre Le Gloan et aux combats du GC III/6 du 11 mai 1940

 

Citation du Sergent DE GERVILLIER

 

A abattu le 14 mai 1940, en collaboration avec trois autres pilotes, un bombardier ennemi.

 

Croix de guerre avec étoile de vermeil

 

 

A 11h 40, une nouvelle patrouille (adj Le Gloan, sgt Trinel, sgt de Gervillier) décolle et se porte sur Dijon. Elle est rejointe peu après par le s/lt Steunou qui a repris l'air à 11h 45. Ces 4 pilotes arrivent trop tard sur le terrain de Dijon qui a été bombardé, mais ils sont envoyés sur Vesoul, puis à nouveau sur Dijon. C'est là qu'ils tombent sur un Heinkel 111 aussitôt attaqué. Dès les premières passes, le Heinkel accuse le coup et part en descente de plus en plus accentuée. Les 2 moteurs fument bientôt, et le train sort alors que des tôles s'échappent du bombardier qui finit par se poser près de Fougerolles à 12h 45.

 

 

 

 

Croix Rouge - Recherches Arnould de Gervillier

Epave de MS 406 de Arnould de Gervillier

 

16 avril 1941 – Extraction de l’épave du MS 406 « 803 »

 

Tombe de Arnould de Gervillier

 

Avril 1941 – Tombe provisoire d’Arnould de Gervillier à Gonnelieu

A droite : l’hélice de l’appareil

Document et photographies aimablement communiquées par Philippe Lafarge - Reproduction interdite

 

Précisions de Monsieur Jocelyn LECLERCQ – Historien de l’aviation - Merci pour sa contribution

« Concernant la découverte du corps d'Arnould de Gervillier, contrairement à ce qui est souvent affirmé, on ne la doit pas à G.L.M (Germaine l’Herbier Montagnon), mais à un comité cambrésien, « L’Union des Mutilés et Réformés du Cambrésis », qui était présidé par M. Pierre Carré. Il a écrit le 23 avril 1941 à G.L.M. L'inhumation eut lieu le 16 avril 1941. Divers effets personnels furent découverts lors de l'exhumation du corps, transmis à G.L.M. qui les a elle-même remis à la mère du pilote, qu'elle connaissait déjà, le 3 mai 1941.

D'après les archives que j'ai consultées au S.H.D. (Air), il ne semble pas que G.L.M. se soit déplacée à Villers-Plouich - Gonnelieu à cette période. La rédaction de la fiche 77 est datée du 28 avril 1941, et reprend mot à mot les éléments de la lettre de M. Carré datée du 23. A lire la fiche, on peut en conclure aisément que G.L.M. a elle-même procédé à l'exhumation. J'accepterai volontiers toute contradiction du moment qu'elle est argumentée par des documents, car j'avoue que la formulation de la fiche 77 est assez ambiguë avec des "on" et des "nous". »

 

Voir la correspondance entre Monsieur Pierre CARRE et Germaine l’HERBIER MONTAGNON d’avril 1941

Page consacrée à Germaine L’Herbier Montagnon sur ce site

 

Après la découverte du corps et l’inhumation de celui-ci, une troisième citation avec Croix de guerre et la Médaille militaire ont été attribuées au sergent Arnould Thiroux de Gervillier : publication dans les journaux officiels des 8 juillet et 4 août 1942.

 

 

Dernière citation du Sergent DE GERVILLIER

 

Brillant pilote de chasse , plein d’allant et d’audace ; déjà deux fois cité, a trouvé une mort glorieuse dans le combat acharné qu’il a livré le 21 mai 1940 à un ennemi très supérieur en nombre.

 

Croix de guerre  - Médaille militaire

 

 

Représentation 3D du MS 406 du Sergent de Gervillier

 

Morane Saulnier MS-406 par Craig Murray - Couleur Nigel Dickinson

 

 

 

 

Lettre N° 893 du 27 Mai 1940

 

le Commandant COSTANTINI

Commandant la Compagnie de l’Air 75/118, Officier d’Etat Civil

Secteur Postal 13/753

à

Monsieur le Commandant de la BA 122 à CHARTRES

 

 

J’ai l’honneur de vous signaler l’établissement et l’envoi au Ministère des Anciens Combattants de deux actes de disparition concernant :

1. Le Sous- Lieutenant SALAUN etc.

2. Le Sergent THIROUX de GERVILLIER, fils de Guillaume et de BONNEAU du MARTRAY Marie, né le 25 Novembre 1915, à Boulogne/mer département du Pas de Calais, inscrit sous le n°3894 du registre matricule du recrutement de Lille disparu au cours d’une mission aérienne le 21 mai 1940.

Ces pièces ont été établies sur demande du Commandant du Groupe de Chasse 3/6.

 

 

Silhouette du MS 406 du sergent de Gervillier, par Philippe Cappé

 

Une autre représentation du Morane-Saulnier MS-406-C1 – n°803 (L832) « le Dahut »

d’Arnould Thiroux de Gervillier

Silhouette de Philippe Cappé pour AVIONS

 

Plaque commémorative 'Arnould de Gervillier à la Vacquerie

 

Plaque à la mémoire d’Arnould de Gervillier posée sur le monument au mort de Villers PLouich,

lors de la commémoration de 1979, à l'initiative de Michel Bacquet, un historien local, maintenant décédé.

A noter les erreurs d’orthographe : « I » rajouté, « S » à Gervillier en trop et nom du Groupe de Chasse erroné.

En effet, l’Escadron de chasse 1/11, s’il a bien repris les traditions du GC III/6 « Roussillon », n’a été créé que le 1er août 1952, après la dissolution du GC III/6 la veille, à son retour d’Indochine.

 

Cimetière de Gonnelieu - 1979

 

Cérémonie de 1979 à Gonnelieu

Documents aimablement communiqué par M. Philippe LAFARGE – Historien du Cambrésis

 

Tombe d'Arnould de Gervillier à Gonnelieu

 

La tombe d’Arnould de Gervillier à Gonnelieu avant sa remise en valeur, après la cérémonie de 2004 et dans l'état actuel

 

L'histoire de la rénovation de la tombe d’Arnould de Gervillier mérite d’être racontée. Les petites histoires font l’Histoire... mais elles peuvent être aussi le témoignage de certaines petites bassesses humaines.

Dans un premier temps, dans les années 1970, une des trois pales de son appareil qui avait été déposée sur la tombe a été volée ! Par précaution, la plaque IPSA « Les Infirmières, Pilotes et Secouristes de l’Air à l’Aviateur Mort pour la France en 1940 » a été récupérée et conservée par une association historique du Cambrésis pour éviter une nouvelle « indélicatesse »...

La dernière cérémonie officielle datant de mai 1979, la section régionale d’une association liée à l’Armée de l’Air a lancé l’idée de commémorer à nouveau le souvenir du pilote en 2004. En marge d’une petite exposition organisée à la Mairie par des passionnées et les enfants des écoles, d’un office religieux et d’un dépôt de gerbe au Monument aux Morts du village, l’objectif principal annoncé était la rénovation de la tombe de l’aviateur qui commençait à se dégrader sérieusement..

Le principal obstacle était bien entendu d’ordre financier mais par un concours de circonstances bienvenu, M. Lafarge, historien du Cambrésis, fortement impliqué dans le projet, a eu la chance de faire la connaissance d’une généreuse donatrice qui a accepté d’offrir le marbre de très belle facture de son caveau familial qui devait être relevé, séduite par l’idée que le monument serve à pérenniser la mémoire d’un aviateur Français « Mort pour la France ».

Il n'y avait plus qu'à le poser sur l'encadrement de briques que l’on voit sur la photo initiale. Une représentation de Morane 406 devait également être gravée sur la dalle.

Le 9 mai 2004, pendant la cérémonie, beaucoup eurent la stupéfaction de s’apercevoir que le président X et le secrétaire Y de cette association avaient fait graver leurs deux noms en fronton du monument funéraire, comme s’il s'agissait du caveau de la famille X-Y. On trouva assez honteux que ces personnages se soient servis de la tombe d'un héros de la « Bataille de France » pour se faire valoir et se donner ainsi le plaisir de voir leur nom gravé dans le marbre pour la postérité. Cette initiative personnelle s’est révélée être encore plus grave lorsqu’on apprit que la famille du pilote avait été sollicitée financièrement pour ce travail et qu’on voyait bien que celui-ci n’était finalement pas à la hauteur de leur don ; il suffisait pour cela de constater la manière enfantine avec laquelle le Morane avait été dessiné et gravé dans la pierre !

Malgré des démarches pressantes pour faire rectifier cette « faute de goût » - pour ne pas dire plus ! - les choses sont restées en l’état pendant deux ans et il a fallu en venir aux grands moyens. Un courrier est parti au siège national de la dite association et on peut penser qu'il y a eu alors un sérieux « remontage de bretelles ». L’information est finalement parvenue au frère du pilote, officier encore en vie à cette date, et, dans le mois qui a suivi, le mal était enfin réparé...enfin presque, puisque la pierre n’a pas été recoupée et que c’est simplement une fine plaque de marbre qui a été collée pour masquer le nom des indélicats...

 

« La révélation de la bassesse ravit toujours la foule. Il est petit comme nous, il est vil comme nous !... ».

Alexandre Pouchkine

« La voix du Nord » - 10 mai 2004

 

 

 

 

Musée de la Reddition -Reims

Cliquez sur le lien ci-dessus pour mieux connaître ce musée

 

Cet appareil appartenait à la 5ème Escadrille du Groupe de Chasse III/6 qui opéra depuis le terrain de Wez-Thuisy près de Reims du 15 Novembre 1939 au 30 Avril 1940. Il était piloté par le Sergent Arnould Thiroux, Comte de Gervillier qui l'avait baptisé "le Dahut". Le 21 Mai 1940, lors d'une mission de reconnaissance au sud de Cambrai, il fut abattu par la chasse allemande et percuta verticalement le sol à La Vacquerie, département du Nord, tuant son pilote ; le corps intact de ce dernier, ne sera retrouvé que le 16 Avril 1941, dans le poste de pilotage de l’avion enfoui dans le sol au milieu des autres débris. Il sera inhumé au cimetière de Gonnelieu. L'Abbé Grégoire Peugniez, prêtre de ce village, auteur de la découverte, récupéra cette dérive et la cacha derrière les orgues de son église afin qu'elle ne tombât pas aux mains de l'occupant. Elle fut retrouvée en 1979 et constitue aujourd'hui un précieux témoignage des sacrifices consentis par l'Aviation française.

 

Légende et photographie fournies par le musée

 

Dérive du Morane 406 d'Arnoult De Gervillier

 

 

 

 

 

Cimetière de FRAZÉ - Eure et Loir

 

Stèle en mémoire de Arnould Thiroux de Gervillier à Frazé, sur le caveau familial - Photo XXXX

 

Cimetière du petit village de Frazé en Eure-et-Loir

Caveau de la famille Thiroux de Gervillier

Stèle à la mémoire de :

 « Arnould Thiroux comte de Gervillier »

tué en combat aérien

à 24 ans le 21 6 1940

inhumé à Gonnelieu nord »

 

 

 

 

 

Généalogie de Arnould Thiroux de GERVILLIER

 

La généalogie royale d’Arnould Thiroux de Gervillier peut être consulté sur des sites spécialisés

Ses ascendants sont connus sur plusieurs dizaines de générations

 

Voir l’acte de naissance d’Arnould de Gervillier

 

Thiroux de Gervillier - Héraldique

 

Clin d’œil de l’histoire, Arnould de Gervillier pilote de la 5ème escadrille ignorait totalement qu’il avait du sang commun avec le mécanicien Joseph Adolphe BIBERT, chef de hangar de la 6ème escadrille du GC III/6…

 

 

Thibaut 1er Comte de BAR 1158-1214

 

Laurette de LOOZ

1150-1192

 

dont

 

Agnès de BAR 1177-1226

qui épouse Ferry II de LORRAINE le Jeune + 1213

ancêtres de Maria Jacobéa von KAGENECK 1619-1675

 

dont descend Joseph Adolphe BIBERT 1913-2001

 

 

dont

 

Henri II de BAR 1190-1239

qui épouse Philipa de DREUX 1192- 1242

ancêtres de Arnould THIROUX comte de GERVILLIER 1915-1940

 

 

 

Son père, Guillaume Claude Charles Thiroux de Gervillier est né à Paris le 7 mai 1868. De la promotion 1886 de l’Ecole Navale, il est nommé aspirant le 5 octobre 1889 et enseigne de vaisseau le 8 juillet 1892. A partir du 1er janvier 1899 il navigue sur le cuirassé garde-côtes Valmy, est nommé lieutenant de vaisseau le 1er août 1899, devient le 1er janvier 1901 le second du contre-torpilleur Condor de l’Escadre de Méditerranée et embarque le 1er janvier 1903 sur le cuirassé garde-côtes Valmy de l’Escadre du Nord. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur et devient le 6 août 1910 le Commandant la canonnière Vigilante, auprès du contre-amiral Marie de La Croix de Castries, Commandant la Division navale d'Extrême-Orient. Promu capitaine de frégate le 11 août 1916, il termine sa carrière militaire à Cherbourg. Il est décédé à Paris en 1958.

 

Voir les 24 documents d’archives de Guillaume THIROUX de GERVILLIER aux archives de l’Ordre de la Légion d’Honneur

 

 

Garde-côtes cuirassé VALMY

Garde–côtes cuirassé VALMY 1889-1911

 

Aviso-torpilleur CONDOR

Aviso Torpilleur CONDOR – 1885-1907

 

Canonnière VIGILANTE

Canonnière VIGILANTE 1900-1919 (vendue)

 

Sa mère, Edmée Marie Camille BONNEAU du MARTRAY, est née au Vésinet le 24 juillet 1884. Le père de celle-ci, Gaston Dominique (1848-1927) est à cette date capitaine au vingt huitième Régiment d’Infanterie de Ligne et déjà Chevalier de la Légion d’Honneur : il en était Commandeur à sa mort. Son grand-père paternel Edmond BONNEAU de MARTRAY (1810) et son grand-père maternel, Charles Alexandre FAY (1828), tous les deux issus de familles comprenant de nombreux officiers supérieurs, furent Général de Brigade et Commandeur de la Légion d’Honneur. Elle est décédée en 1984, juste avant de fêter sa centième année. Arnould était le second des six enfants du couple. Son frère cadet Denis, plus enclin aux études que son aîné de 5 ans, fit l’école navale et une brillante carrière militaire.

 

 

Arnould Thiroux de Gervillier

 

Le comte Arnould Thiroux de Gervillier (1915/1940)

Portrait posthume de la collection familiale

Document aimablement communiqué par M. Philippe LAFARGE – Historien du Cambrésis

 

 

 

 

 

Un dernier message de Denis Thiroux de Gervillier

 

J’ai eu la chance de pouvoir prendre contact à l’automne 2008, avec la famille d’Arnould de Gervillier pour lui présenter cette page. Son frère Denis, cité plus haut, Officier de marine et Commandant d’escadrille dans l’Aéronautique Navale, a eu la gentillesse de me transmettre le message suivant :

 

Quelques souvenirs complémentaires concernant le sergent Arnould Thiroux De Gervillier

Mort en Service Aérien Commandé le 21 Mai 1940

 

« Mon frère est né le 25 novembre 1915 à Boulogne sur mer. Son père Guillaume était officier de marine et a été pendant la guerre 1914-1918 constamment affecté à une unité combattante soit en Adriatique , soit en Mer du Nord.

L’un de ses grands-pères était colonel, l’autre, mort jeune, avait le grade de capitaine dans l’armée. Deux de ses arrières grands-pères étaient généraux dans l’armée de terre.

Il a fait ses études à Lille, mais il faut reconnaître qu’elles n’étaient pas son premier souci. C’était un mordu d’aviation, il était du genre fanatique car c’était la seule chose qui le passionnait. C’est ainsi qu’à l’age de 17 ans, il a, avec l’aide de camarades, fondé à Lille un mouvement qu’il avait appelé la « Ligue des Jeunes pour l’Aviation ».

 

Article de journal - Ligue des Jeunes pour l'Aviation

Dans « Les Ailes du 21 février 1935 -Création de la « Ligue des Jeunes pour l’Aviation »

 

Dès que cela fut possible, il abandonna ses études et s’engagea dans l’armée de l’air pour devenir pilote de chasse. Il obtint son livret de pilote militaire en août 1935. Fin 1938 (*), il dut quitter l’armée de l’air car son engagement était terminé.

En fait il voulait être pilote d’essais en vol mais il savait que ses connaissances étaient insuffisantes pour exercer ce métier, aussi il se fit engager début 1939 comme mécanicien par la société des avions Marcel Bloch afin d’effectuer tous les stages nécessaires pour obtenir la qualification voulue.

En septembre 1939, mobilisé lors de la déclaration de la guerre dans l’Armée de l’Air, il reprit son entraînement de pilote pendant deux mois, puis il fut affecté au groupe de chasse 3/6 qui se trouvait alors sur le terrain de Wez-Thuisy près de Reims. D’après son carnet de vol il participa principalement à des missions de patrouilles et de couvertures à priori.

Le 10 mai 1940, c’est l’offensive allemande. Les pilotes de chasse font alors l’impossible pour contenir les forces aériennes allemandes bien plus nombreuses et dont les appareils possédaient généralement des performances supérieures aux nôtres.

Au cours des missions qu’il a effectués dans les 10 jours suivants, il a abattu en collaboration trois avions allemands. Cela s’arrêta là, car le 21 mai 1940 son appareil est malheureusement abattu au cours d’un combat aérien qui s’est passé au-dessus de la Vacquerie.

Son Morane 406 s’étant profondément enfoncé dans le sol, il était impossible d’identifier le pilote, aussi Arnould fut-il porté disparu par les autorités militaires.

Sa famille et surtout sa mère se sont longtemps accrochées à l’espoir qu’il était tombé en Allemagne et qu’il avait été fait prisonnier. C’est seulement un an après que le Morane a été sorti et que le corps du pilote a pu être identifié.

Arnould Thiroux de Gervillier a été cité à l’ordre de l’armée aérienne. Voici sa citation : « Brillant pilote de chasse , plein d’allant et d’audace ; déjà deux fois cité les 11 et 14 mai, a trouvé une mort glorieuse dans le combat acharné qu’il a livré le 21 mai 1940 à un ennemi très supérieur en nombre . »

(*) Avril 1939, en réalité (note de FXB)

Denis Thiroux de Gervillier

Denis J. A. Thiroux de Gervillier

Né le 23/06/1920

Ecole Navale : promotion 1941 FR

Breveté pilote : n° 431A, le 04/09/1946 à l'école (civile) Homstead en Floride.

Qualification : pilote d'hydravion à la 53S d'Hourtin le 10/06/1949

Commandant de l'escadrille 22S/12S : du 17/02/1952 au 16/02/1954

Commandant la flottille 27F : du 02/02/1957 au 21/06/1958

Décédé en 2009

Merci à Lucien Morareau pour ces informations

Escadrille de marine 12S

 

Lire : Histoire de la flottille 12S

 

 

 

 

 

Septembre 2009 – Récupération du moteur du MS 406 n°803 d’Arnould Thiroux de Gervillier

 

   

 

La première plaque de la rue baptisée du nom du pilote à La Vacquerie

Avec 4 fautes d’orthographe ! : la plaque a été remplacée depuis

La plaque posée à l'initiative des anciens combattants sous le porche de l'église de La Vacquerie en mai 2005

Toujours une faute d’orthographe : « S » à Gervillier en trop

 

A l’initiative de Messieurs Lucien MARCHEUX, Agriculteur et Jacques Parmentier, Président de l’Association des Anciens Combattants, à La Vacquerie, hameau de Villers-Plouich, le moteur du Morane Saulnier 406 que pilotait Arnould Thiroux de Gervillier le 21 mai 1940 a été extrait du champ appartenant à Monsieur Jean Jacques Oubry le 10 août 2009. Il a fallu creuser la terre à une profondeur de 3,50 mètres pour l’atteindre. A noter que sur les lieux se trouvait Monsieur Michel Teillier qui était adolescent en 1941 et avait assisté avec sa tante à la sortie de terre du corps du pilote conduite par l’abbé Grégoire Peugniez, qui avait été préalablement pilote militaire et par une incroyable coïncidence instructeur d’Arnould de Gervillier au C.I.C. de Chartres au début de la guerre. L’édition de Cambrai du journal « La Voix du Nord » a rendu compte de cette opération le samedi 5 novembre 2009…

 

Récupération du Morane de Arnould de Gervillier en 2009

 

Article de la Voix du Nord du samedi 5 septembre 2009

 

« Depuis qu'on en parlait ! Les grandes vacances ont été propices à des travaux permettant de mettre à jour le moteur du MS 406 C1 tombé le 21 mai 1940 à la limite de Gonnelieu et de Villers-Plouich dans un champ situé sur la propriété de Jean-Jacques Oubry, agriculteur à La Vacquerie.

 

Il fallait en effet que le champ dans lequel il était situé soit libre de toute culture, qu'il y ait une météo favorable, et que cela soit entrepris avant que le champ ne soit à nouveau ensemencé. Tout le monde, dont Lucien Marcheux, agriculteur à La Vacquerie, savait, à quelques mètres près où se situaient les débris du Morane 406 à bord duquel se trouvait le 21 mai 1940, le sergent, Arnould Thiroux de Gervillier, pilote de chasse, appartenant au groupe de chasse 3/6 basé arrivé la veille à Coulommiers, venant de Chissey (Jura). Déjà, la queue de cet appareil avait été extraite du sol, peu de temps après le crash, par l'abbé Peugniez, curé de la paroisse, qui avait été instructeur du pilote, qui l'avait entreposée dans l'église Saint-Joseph. Elle est désormais exposée au musée de La Pompelle près de Reims. Il y a quatre ou cinq ans, en labourant, Lucien Marcheux avait retrouvé la mitrailleuse de cet appareil. Il avait, avec des amis ACPG de Villers-Plouich, repéré les lieux, posé des jalons en se promettant qu'un jour, il faudrait creuser à cet endroit, quasiment certain qu'il y avait encore des gros morceaux de l'appareil enfouis, dont le moteur. Et, en cette fin août 2009, 69 ans après le crash, il a été extrait... Arnould Thiroux de Gervillier était né le 25 septembre 1915 à Boulogne. Sergent, il obtient le brevet de pilote 24578 il est affecté au groupe de chasse III/6, et fait partie de la 5e escadrille (SPA 89). Il avait alors baptisé son Morane « le Dahut ». Le 21 mai 1940, il tombait en service aérien commandé et son avion s'écrasait sur le territoire de Gonnelieu. En couvrant en contre-attaque des troupes au sol dans la zone au sud de Cambrai, il était abattu par un avion ennemi. Seul, le sergent de Gervillier manquait au retour de cette mission. L'histoire de crash est bien connue dans la commune même s'il n'y a pas eu grands témoins à cette époque. Une rue du hameau de la Vacquerie porte son nom. De nombreux passionnés d'aviation et des associations se sont penchés sur ce moment de l'histoire. Restait donc à récupérer le moteur. Sur le terrain, après l'accord du propriétaire de la parcelle, les « bonnes volontés » se retrouvaient donc avec des mordus de l'histoire locale comme Philippe Gorczinski, et Philippe Lafarge, les anciens combattants locaux emmenés par Jacques Parmentier, Daniel Dubray et son matériel et, bien entendu, Lucien Marcheux. Ils ont creusé à un endroit assez précis jusqu'à trois mètres de profondeur et le moteur apparaissait. Il a pris le chemin de la ferme de Lucien Marcheux. Jacques Parmentier a fabriqué un berceau sur lequel ce moteur sera posé et permettra aux amateurs d'apprécier la technologie de cette époque. La découverte a bénéficié d'une subvention de Villers-Plouich. ». 

 

 

 

Le moteur canon Hispano Suiza (1) 12 Y-31 du MS 406 n°803

extrait fin août 2009 à la Vacquerie

Photographies © Lucien Defawe - 06-11-2009

 

Nota : Ces clichés montrent que le moteur a sérieusement souffert dans le crash puisqu'il se retrouve sans son compresseur et ses deux lignes latérales de conduites d'admission, incluant les carburateurs. On peut noter qu’entre les deux rangées de cylindres il subsiste les canalisations rigides du distributeur de démarrage, lequel était en prise sur l'arrière de l'ACT droit (2), qui amenaient le mélange carburé du démarreur Viet aux cylindres.

 

(1) Voir schéma

(2) Précision utile : Le motoriste regardait le moteur face à l’avant de l’avion uniquement pour définir son sens de rotation, mais comme l'avionneur il positionnait les équipements à Gauche ou à Droite (G/D) dans le sens de marche de l'aéronef - Moteur. indice pair (sens négatif, tournant à gauche ou rotation anti-horaire), ou impair (sens positif, tournant à droite ou rotation horaire). Les 12Y31, 33,… tournent donc à droite et leur homologue négatif pair, 12Y30, 32,.. tournent à gauche.

 

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Photo 1 :

Moyeu d'hélice Chauvière pneumatique. On voit les protubérances de passage des vis sans fin tangenter les pieds de pales. A l'arrière la cloche abritant les engrenages du mécanisme de changement de calage, et le tambour extérieur (rainuré) de freinage.

 

Photo 2 :

Culasse du canon Hispano Suiza 404, l'absence du chargeur laisse voir l'orifice d'entrée des obus. A l'arrière des blocs cylindre, au niveau de la culasse, les renvois par pignons coniques de la commande de distribution. A côté du moteur (cercle rouge), un chargeur rond de mitrailleuse MAC (3). Celle-ci n’a pas été encore posée à coté au moment où la photo a été prise.

 

Photo 3 :

Vue d'ensemble côté droit du moteur (2).

 

Photo 4 :

Voir photo 2.

 

Photo 5 :

Face arrière du bloc moteur sans le compresseur. En bas la sortie d'arbre de commande du démultiplicateur du compresseur, en haut l'orifice de la prise de commande des magnétos.

 

Photo 6 :

Gros plan sur un arbre à came en tête et sortie d'échappement juste dessous.

Photo 7 :

Gros plan sur la culasse du canon Hispano Suiza.

Photo 8 :

Roue à denture droite du réducteur d'hélice (rapport 2/3).

 

Photo 9 :

Voir photo 1 – Moyeu d’hélice vue par l’avant (2) - Les pales ont complètement disparu (3).

 

Photo 10 :

Commande de distribution par pignons coniques.

 

Photo 11 :

 

Voir photo 1- Moyeu d’hélice et coté droit du moteur (2) - Sous le moyeu d'hélice, le compresseur d'air de servitude a disparu, probablement arraché lors de la pénétration dans le sol, comme de nombreux autres éléments.

 

Photo 12 :

Arbre à came en tête, les disque crénelés sont les "champignons de soupape" sur lesquels appuient les cames, ils sont vissés dans les queues de soupape. Sous la tête du champignon, la "cuvette" (plateau d'appui) des 2 ressorts concentriques. Les faces, inférieure du champignon et supérieure de la cuvette possèdent des "dents de souris" évitant ainsi le déréglage accidentel.

 

Un grand merci à Messieurs Sosthène Billault et Alain Breton, grands spécialistes de la technique aéronautique, qui ont bien voulu légender ces photographies

 

 

Notice du canon Hispano Suiza HS 404

 

Monsieur Lucien MARCHEUX, « l’inventeur du moteur » de la Vacquerie, qui habite d’ailleurs « rue de Gervillier » a pu me donner les précisions suivantes :

 

(3) Les 3 pales de l’hélice ont été retrouvées sur le sol par les habitants du village après l’armistice, dispersées autour du point d’impact.

La première a été déposée à Gonnelieu sur la tombe d’Arnould de Gervillier, dont le corps n’avait d'ailleurs été découvert qu’en 1941. Sa mère Emée Marie Camille, née Bonneau du Martray, décédée dans sa 99ème année en 1984, est venue longtemps s’y recueillir, ainsi que sur le champ où l’avion était tombé bien qu’aucune trace n'y subsistait plus. Une année, elle ne put que constater que cette pale avait été volée ! Elle avait voulu que la dépouille de son fils reste dans la terre de son département natal et que sa mémoire soit entretenue par les habitants du village, et en particulier par Madame Teillier, présente lors de l’exhumation du corps de son fils en 1941, avec qui elle avait noué de solides liens d’amitié…

La seconde a été conservée longtemps par M. Parmentier, un agriculteur du village, qui s’est laissé un jour abuser par un quidam se présentant comme un membre de la famille et qui est parti avec…

La troisième avait été mise en lieu sûr par l’abbé du village avec la dérive arrière de l’appareil et d’autres petits éléments de l’avion, dont le harnais du pilote. Tout a été récupéré finalement par le Musée de la Reddition de Reims.

A noter que c’est une mitrailleuse d’aile MAC avec son chargeur plein, vidé ensuite par mesure de sécurité, (voir photo 2) qui a été retrouvée la première il y a quelques années au cours d’un labour. C’est cette découverte qui a permis de localiser le point de chute de l’avion et d’entreprendre une fouille plus complète. Par contre seuls des débris du chargeur conique du canon HS 404 semblent avoir extraits en août 2009, sans aucune munition de 20 mm, et le canon n’est pas approvisionné. Arnould de Gervillier avait donc vraisemblablement engagé le combat au canon avant d’être abattu.

La plaque commémorative (photo plus haut sur cette page) a été apposée en 2005 sous le préau de l’église pour le 65ème anniversaire de la mort du pilote du GC III/6, à l’initiative des Anciens Combattants du village, et en présence de deux membres de sa famille. La municipalité est bien décidé aujourd’hui à conserver la pièce historique exceptionnelle que représente le moteur canon Hispano Suiza du Morane MS 406 de la 5ème escadrille du GC III/6 et à le placer en lieu sûr, pour qu’il puisse être vu par le plus grand nombre et participer ainsi au devoir de mémoire envers les combattants des airs de cette terrible année 1940.

Précisions données par Monsieur Lucien MARCHEUX, « l’inventeur du moteur » de la Vacquerie, qui habite d’ailleurs « rue de Gervillier » ! Merci à lui.

Voir d’autres photographies prises en mai 2010 lors de la commémoration de la mort d’Arnould de Gervillier

 

 

Plaque IPSA dela tombe d'Arnould de Gervillier

 

La plaque IPSA de la tombe d’Arnould de Gervillier

avant et après sa restauration

 

 

 

 

Informations rassemblées par François Xavier BIBERT - 09/2008 et 11/2008

 

 

Les hommes du GC III/6 - Historique officiel du GC III/6 - Livre de marche de la 5° - Livre de marche de la 6°

 

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Maquette "HAMILCAR"

 

Maquette réalisée par « Hamilcar »