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Les Hommes du Groupe de Chasse GC III/6

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Vers la page 2 (Accidents d’avant-guerre)      Vers la page 3 (1940 Luftwaffe – 1944 Libération)

 

 

CHARTRES

L’AVIATION MILITAIRE et la BASE AÉRIENNE 122

Première page internet :

1. L’ALBUM DU SOUVENIR de L’ENTRE DEUX GUERRES

 

Dernière mise à jour : 21 février janvier 2024

 

 

 

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1ère Partie : Généralités

2ème Partie : Chronologie d’événements de 1922 à 1944

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Histoire de l’aviation à Chartres Poème de R.G.

L’illustration du 7 juillet 1928

Plans de l’aérodrome de Chartres Guide aérien Michelin 1935/36

 

Association des Anciens Aviateurs de la BA 122

Création de l’insigne « Le Pélican »

Contribution de Lucie Lagrange

Julienne Bibert à la BA 122 

Jean Borreye et FXB

 

 

 

 

 

 

 

1923

1923

1925

Vers 1925

Le temps des Farman « Goliath »

Contribution de Philippe Barthe

Record du monde de distance de Drouhin et Landry

Contribution de Didier Lecocq

Vers 1925

Vers 1925-1927

1928

1928

Contribution de Gilles Collaveri

Contribution de J‑P Bonora (1)

Contribution de Alain Bétrancourt

Contribution de Jacques Bourguignon

1928

1930

1930

1931

Contribution de Claude Warconsin

Visite du Ministre de l’Air Laurent‑Eynac

Contribution SLHADA Aérodrome de Lyon-Bron

Vol de groupe à Bucarest

1934

1934

1930/1936

1934

Roger Vantillard : « L’arrivée de la Chasse en 1934 »

Photos de Joseph Bibert - 1934

Lioré et Olivier Le0 20

CODOS et ROSSI

1934/1935

1936

1936

1936 - 1938

Le BLOCH 200

L’Amiot 143

La Croisière d’Afrique du Nord de 1936

GC I/6 et GC II/6 : Nieuport-Delage 62 et Loire 46

1937

1938

1939

1939

Le GAO 504 et les autogires

Dewoitine 500 (501/510)

Morane Saulnier 406

Contribution de J‑P Bonora (2)

1939

1939/1940

Départ en guerre des Escadrilles de Chasse

Le Centre d’Instruction à la Chasse (C.I.C.)

 

 

 

 

 

1923/1939

1940/1944

 

 

Seconde page internet

La longue liste des accidents

Troisième page internet

Luftwaffe et Libération de Chartres

Quatrième page internet

Escadrilles, Insignes et Traditions

 

 

 

 

 

1944

Bombardement de Chartres du 28 03 1944

1944

De Gaulle à Chartres le 23 08 1944

Personnel « Mort pour la France » ou en « S.Aé.C. »

Ludovic Arrachart

Bordures e

 

 

 

 

 

 

 

 

PRINCIPALES  PAGES  ANNEXES  à  CE  DOCUMENT

à découvrir par les liens ci-dessous

 

 

1. GENERALITÉS

 

L’Aviation militaire à Chartres entre les deux guerres - Unités affectées - Avions utilisés - Insignes et traditions des Escadrilles

Instructions Aéronautiques relatives aux aérodromes et terrains d’atterrissage en 1925

Historique de la Base Aérienne de Chartres par Claude Sauvage (texte de 1974)

Exposition 2013 (43 panneaux) de la ville de Chartres

New 06/2021   Construction de hangars à Chartres : extraits de « Architecture de l’Aéronautique » de Marie Jeanne Dumont

Le Pélican de la Base Aérienne de Chartres – Création de l’insigne

Les vols au-dessus de la Cathédrale de Chartres (L’Echo Républicain)

Hommage à Lucie CHÉDEVILLE – LAGRANGE qui a entretenu la mémoire des Anciens de la BA 122

Liste officielle (Armée de l’Air) des Accidents à Chartres de 1934 à 1940

Liste du personnel des unités aériennes basées à Chartres « Mort pour la France » ou en « Service Aérien Commandé »

Liste des pilotes du C.I.C. de Chartres de septembre 1939 à juin 1940

Récapitulatif au jour le jour des vols et des missions du C.I.C. de Chartres pendant la « Campagne de France »

et liste des appareils affectés de septembre 1939 à juin 1940

 

 

2. CHRONOLOGIE

 

Les premières années de l’aviation à Chartres – Ephéméride 1909 à 1911

Les premières années de l’aviation à Chartres –Abécédaire des Pionniers – 1909/1914

Avant 1914 - 22 cartes postales des débuts de l’aviation à Chartres

1912 – L’Aviation à Chartres - Souvenirs d’Edouard VERDIER en 1975

1915 – L’Ecole d’Aviation « Farman » de Chartres – Souvenirs de Georges ENGLER en 1974

1922 - Les premiers hangars de Chartres : origine de l’appellation « BÉNÉZIT »

1923 - Reconnaître les Farman F.60 Bn2, F.60 Bn4 et F.60 Bn3

New 01/2021   1923 : La fête du 22ème Régiment d’aviation racontée dans la « Dépêche d’Eure et Loir »

1925 – ARRACHART et LEMAÎTRE - « Le Miroir des Sports » du 9 février 1925

1925 - ARRACHART et LEMAÎTRE - Raid Paris, Dakar, Tombouctou, Paris par Henri LEMAÎTRE

1925 - ARRACHART et LEMAÎTRE - Raid Paris, Dakar, Tombouctou, Paris par le capitaine ARRACHART

1925 - Le record du monde de distance de DROUHIN et LANDRY sur Farman Goliath

1926 - Les records de l’aviation française à la fin de l’année 1926

Les grandes manœuvres de l’Armée de l’Air Française de 1928 – Extraits de presse

New 02/2019   1929 – Le Potez 34 de de MARMIER et FAVREAU

1930 - La « Baraka » : Accident d’un Farman Goliath raconté par le commandant CARISTAN

1931 - Inauguration à Chavannes de la plaque commémorative de l’accident d’un Goliath 20 août 1930

New 01/2021   1933 – « Un jour, une histoire – 16 octobre 1933 à Chartres »

New 01/2019   Historique et règlement de la « Military Zénith » (1923/1936)

New 01/2021   1934 : L’histoire à travers la presse de l’accident du Lioré et Olivier LeO20 n°212 codé « CXIII »

1934 - Aventures en Mauritanie (Accident d’un Potez 29) par le commandant CARISTAN

Les grandes manœuvres de l’Armée de l’Air Française de 1934 – Extraits de presse

New 01/2019   1934 - Organigramme de la 22ème demi-brigade de Chartres en 1934 avant l’arrivée des Escadrilles de Chartres

New 01/2022   1934 – Les obsèques du sous-lieutenant Pierre LEHUR (22ème RA) à Brest

New 01/2020   1934 – Le Colonel de Vasselot de Régné et la 22ème demi-brigade aérienne de Chartres

1933/1936 - Le deuxième Régiment d’Aviation de chasse (2ème RAC) quitte l’Alsace pour Tours puis Chartres

New 01/2021   1937 - La présentation de la 2èmeEscadre de Chasse à Chartres

New 01/2021   1937 - « Stage de tir du GC I/6 à Saint-Laurent La Salanque »

New 01/2023   1937 – Le Colonel PINSARD et la 21ème Brigade Aérienne de Chartres

1939 – La Cigogne de Guynemer - GC I/2 – Capitaine WILLIAME

1939/1940 - Les mémoires de Jean MENNEGLIER au C.I.C. de Chartres

New 01/2019   1944 - Les Bombardements de Chartres

 

 

 

 

 

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Réflexions d'un ancien sur un siècle d'Aviation, dans le ciel beauceron...

 

 

 

 

I

C'est en 1909 que commence l'histoire

De l'aviation Chartraine qui a connu la gloire

Faite de servitude, de prouesses aussi,

Et de drames cruels ; mais ainsi va la vie....

 

II

Oh! plaine de la Beauce, terre accueillante et plane

Un espace de rêve pour les aéroplanes ;

Savary, le 1er jugeant ces avantages

Implanta ateliers et cours de pilotage.

 

III

Schmitt et bientôt Houry, pionniers de l'aviation

Choisirent eux aussi pour leurs installations

Ce site Beauceron le trouvant bénéfique

Et ayant vocation pour l'Aéronautique.

 

IV

Lors, des fanas de l'Air, Ingénieurs ou novices

Apprire't à maîtriser les moteurs et hélices

Avec témérité et, prodigues d'efforts

En cultivant l'espoir de battre des records.

 

V

Et si Edmond Poillot fût le 1er des morts

Joseph Frantz fût celui qui battit maints records ;

Bien d'autres les suivirent avec ténacité

Perfectionnant les vols et leur sécurité.

 

VI

Et la guerre survint qui donna à l'avion

Un rôle capital pour les opérations

Il fallût dare dare sortir des matériels

Et l'armée en urgence former des personnels.

 

VII

Des pistes autour de Chartres étant aménagées

Et assez loin du front, il y fût implanté

Une école importante de "Farman " équipée

Qui forma en 4 ans 3000 brevetés.

 

 

 

VIII

La guerre terminée, le front fût dégarni

L'vingt deuxième Régiment d'bombardement de nuit

Quitta Luxeuil pour Chartres où l'espace existait

Pour le redéploiement de ses gros bombardiers.

 

IX

Mais il fallut construire hangars casernements

Parcs de réparation, ateliers d'armement...

Ainsi les entreprises ne manquaient pas d'ouvrage

Le commerce Chartrain y trouvait avantage !

 

X

Et, lors des vols de nuit quasiment quotidiens

Pendant 14 années le sommeil des Chartrains

Fût gentiment bercé d'un doux ronronnement

D'amplitude variable selon le sens du vent.

 

XI

Et si les aviateurs avaient quelqu'ennemis

Antimilitaristes ou allergiques au bruit,

Ils étaient dans l'ensemble plutôt appréciés

Des commerçants de ville et des filles à marier !

 

XII

Délaissant Reims pour Chartres en 1929

L'Escadrille 23 et ses Breguet 19

S'installa sur la Base dans le but défini

De se perfectionner à la "Chasse de nuit"

 

XIII

En 1933 venant de Châteauroux

Le Group' de chasse 1/6 équipé de "Gourdou"

S'installa sur la Base en signe précurseur

De sa dévolution future aux "chasseurs".

 

XIV

Et quand au devenir du fameux "Régiment"

Après s'être appelé escadr' d'bombardement

Il devint pour prouver l'pacifisme de la France

La 22ème escadre lourde de Défense.

 

 

 

 

XV

Les Farman et Lioré bi et quadrimoteurs

Qui avaient fait leur temps et connu des malheurs

Eurent pour successeurs un avion magnifique

L'Amiot 143 tout entier métallique !

 

XVI

En 1935, changement de décor

Un groupe de la 22 s'en va rejoindre Avord

Et puis en 36, les 2 groupes restants

Quittèrent à leur tour Chartres par Orléans.

 

XVII

Alors pour remplacer tous ces groupes de "lourds"

En 1937 il arriva de Tours

Porté par ses cigognes le "2ème de chasse"

Formation de prestige pour Aviateurs de race.

 

XVIII

Enfin pour innover en matériel tout neuf

Équipé d'autogyres et de Potez 39

La Base met sur pied, ultime création,

L'G.A.O.504, groupe d'observation.

 

XIX

En 39 on retrouve nos ennemis d'antan

Chaque groupe rejoint son lieu de déploiement

Chartres ne conservant, pour chasseurs débutants

Qu'un Centre dévolu au perfectionnement.

 

XX

Débâcle, évacuation, occupation "Lutwaf"

Par Messerschmitt, Stuka, bombardés par la "R.A.F."

Débarquement allié, retrait des Allemands

C'est la libération et le défoulement.

 

XXI

Dès la guerre finie, les transports par avion

Deviennent nécessaires aux nouvelles missions ;

Rapatriements urgents prisonniers, déportés,

Et revenant d'Afrique, familles dispersées.

 

 

 

XXII

Des groupes de transport sont créés pour cela

Équipés de "Junker" et puis de "Dakotas

Qui vont 9 ans durant assurer les liaisons

De Paris vers Dakar...Djibouti... Saïgon.

 

XXIII

Les dangers résultants du survol de la ville

Deviennent le prétexte d'un mouvement hostile

Nos avions sont bannis et s'en vont à Bricy

Au grand dam du budget des commerçants d'ici.

 

XXIV

Ne demeuraient à Chartres que B.C.J.A.

La C.R.R.T.A. et le dépôt Infra

La météo, fanfare, C.B.A. Transmission,

Quelques autres Services, mais plus un seul avion.

 

XXV

Pressentant que la Base n'aurait plus longue vie

Craignant que son passé ne tombe dans l'oubli

Un "Colon" en retraite, fidèle du Secteur

Créa l'Association des Anciens Aviateurs.

 

XXVI

Et grâce à son action, dominant la cité

Un monument en pierre a pu être érigé

Mémorial en l'honneur des 212 tués

Au service de l'Air et des Forces Armées.

 

XXVII

Et l'Aviation sportive à ne pas oublier

Avec l'Aéro Club du nom d'Hélène Boucher

Sa championne de voltige Catherine Maunoury

Et ses paras célèbres, Danet Barazutti.

 

XXVIII

Oh! plaine de la Beauce, terre accueillante et plane

Beauvillier retenue pour les aéroplanes

Venant des 4 coins du monde vers Paris

Nous sommes en 2009, Monsieur Dousset, merci

 

Robert Gonzalès

1996

 

Poésie offerte à Joseph Bibert par un de ses vieux amis de la BA 122

 

 

 

 

GÉNÉRALITÉS

 

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Chartres - Avant 1922 - Futur terrain d'aviation militaire

 

En 1921, derrière la cathédrale, le plateau à l’est de la Ville de Chartres avant l’installation de l’aviation militaire

Au-dessus de l’aile de l’avion les bâtiments du quartier Neigre et à gauche la route de Maintenon et le village de Champhol à sa droite dans le lointain

 

 

Chartres - Cathédrale et BA 122 - "L'Illustration" de juillet 1928

 

L'Illustration

Numéro de l'Aviation - 7 juillet 1928

(86e année - Numéro 4453)

NOTRE COUVERTURE : CATHÉDRALE ET « CATHÉDRALES »

 

« La photographie dont notre couverture est un agrandissement partiel a été prise en avion par l'Aéro-Photo. Elle représente Chartres, sa cathédrale fameuse, enfin la campagne environnante où est précisément installé - aux abords de la ville - un important terrain d'aviation militaire. Pendant la guerre déjà, le langage imagé des équipages et des mécaniciens avait baptisé « cathédrales » les grands hangars démontables dont les membrures imposantes évoquaient la charpente des nefs et des voûtes d'église. À plus forte raison peut-on appliquer le terme aux vastes arches de béton qui équipent aujourd'hui le terrain de Chartres, non loin de la cathédrale authentique ».

 

 

Carte postale souvenir de la BA 122 - Années 1939

 

Parc d'aviation 22 - Chartres   Parc d'aviation 22 - Chartres

 

Ces deux vues aériennes (début1924) permettent de situer les 8 hangars « BÉNÉZIT » provisoires construits fin 1922

A gauche : vue dans l’axe est –ouest, avec la ville et la cathédrale en arrière-plan

A droite : vue dans l’axe sud/ouest – nord/est, avec au centre le petit village de Champhol

 

 

Lien vers :« Origine de l’appellation « Hangars  BÉNÉZIT »

 

 

Parc d'aviation 22 - Chartres

 

Vue dans l’axe est-ouest de 8 des 10 premiers hangars situés l’extrémité sud-est du terrain

Ces 5 groupes de 2 hangars jumelés ont été construits fin 1922, parallèlement à la route d’Ablis (Paris),

par l’entreprise de serrurerie et de construction métallique SALVANHAC d’Aubervilliers (6, avenue Victor Hugo)

 

 

Bloch 200 au dessus de Chartres

 

Cette carte postale bien connue n’est qu’un photomontage réalisé pour le journal « Les Ailes » du 5 novembre 1934. Elle représente un Bloch 200 au dessus de la cathédrale de Chartres, mais ce genre de survol avait déjà été interdit à cette époque. De plus, il n’y a eu des Bloch 200 affectés à Chartres que d’occtobre 1934 à avril 1935, année du départ du 22ème EB pour Avord. Le cliché donne cependant de précieuses indications sur l’évolution dans le temps des hangars de la base aérienne de Chartres. Cette carte postale est souvent très mal légendée puisque l’avion y est présenté par erreur comme un « Amiot 143 ».

 

 

Morane Saulnier 406 et Cathédrale de Chartres

 

Autre photomontage plus récent de F-X. BIBERT – Cathédrale de Chartres et Morane Saulnier MS.406 - © fxb -mars 2010

Une grande souscription nationale avait été lancée en 1939 pour offrir à l'armée de l'air une Escadrille de chasse supplémentaire. Le Groupe de chasse II/7 avait été initialement choisi pour recevoir les MS 406 qui seraient ainsi achetés, mais à leur sortie de chaîne, ce Groupe avait déjà reçu sa dotation. C’est ainsi que le GC I/2 de Chartres va en bénéficier. Chaque avion porte le nom da la province française qui l’a financé : c’est le capitaine Marcel COADOU, as de la « grande guerre » (9 victoires), adjoint du capitaine Pierre DARU, commandant du Groupe GC I/2 en 1939, breton de naissance, qui a récupéré alors le MS 406 n°438 baptisé « BRETAGNE ». Marcel COADOU a effectué des missions de guerre en 1940 avec le capitane Robert WILLIAME, commandant de la 1ère Escadrille. Le dernier MS 406, d’origine suisse, qui vole encore de nos jours a été décoré à l’identique de ce n°438 avec la fameuse « Cigogne » de la SPA 3 et la bande tricolore des « As », en l’honneur de la mythique Escadrille de Georges Guynemer de 1914/1918.

 

Lien vers : « La Cigogne de Guynemer » - GC 1/2 – Capitaine WILLIAME

 

 

 

 

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Descriptions de l’Aérodrome de Chartres

 

 

Avertissement préalable : À chartres, le premier « terrain d’aviation » situé route de SOURS a été créé en 1909 pour un usage civil, au sud de la N188 (actuellement N10), à 4 km au sud-ouest de la cathédrale, sur le terrain de manœuvres militaires de la garnison. Il accueillit pendant la guerre 14/18 « L’Ecole Militaire d’Aviation de Chartres » et fut quasiment abandonné à partir de 1919. Il n’en est pas question dans cette page.

 

"Chartres Aviation" avant 1919

 

Emplacement du premier terrain d’aviation de Chartres

connu sous l’appellation « Chartres Aviation », route de Sours

 

Cette postale permettant de situer parfaitement la cathédrale par rapport à ce terrain

 

C’est en 1922 que les nouvelles installations de l’aviation militaire de CHARTRES furent créés ex-nihilo au nord de la N 188, (actuellement RN 10), le long de cette-nationale, à 1 km au nord-est de la cathédrale : les termes « Aérodrome » et « Base Aérienne » n’étaient pas encore réellement usités avant 1922. C’est à ce terrain d’aviation, devenu « aérodrome militaire » et « BA 122 » de Chartres qu’est consacrée cette page. Attention : il y a très souvent confusion entre les deux terrains dans ce qui est écrit dans la presse et la littérature (même locale) sur ces sujets...

 

 

1925

 

« Instructions aéronautiques relatives aux aérodromes et terrains d’atterrissage »

édité par le Sous-Secrétariat d’Etat à l’Aéronautique

 

Cliquez sur ce lien pour ouvrir le document

 

 

1935

 

Guide aerien FRANCE 1935-1936 - Pneu MICHELIN

Guide aérien - FRANCE 1935-1936 _ Pneu MICHELIN - Aérodrome de CHARTRES

 

GUIDE AÉRIEN de la FRANCE 1935/1936 édité par MICHELIN

CHARTRES - Aérodrome d’Etat - Terrain de l’Armée de l’Air

 

 

 

Essai de modélisation de la base aérienne de Chartres pour un simulateur

de vol recréant la coupe « Deutsch de la Meurthe » de 1935.

Deux étapes de 1000 km - Parcours : Étampes, virage au-dessus de Chartres, direction Ormoy, et retour sur Etampes - Appareils : beaucoup de Caudron C460 et de Potez 53.

Auteur : Jean-Marie LEMAIRE (2015)

 

 

Des origines à nos jours

 

Remerciements à la D.G.A.C. qui a autorisé la publication de ce document

 

Informations complémentaires sur l’évolution de l’emprise de l’aérodrome de Chartres

 

 

 

ASSOCIATION  des  ANCIENS AVIATEURS

 

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Bulletin des Anciens Aviateurs Militaires dela Base Aérienne de Chartres - BA 122

 

 

ASSOCIATION des ANCIENS AVIATEURS MILITAIRES de la BASE AÉRIENNE 122 de CHARTRES

Bulletin d’Information et de Liaison

Journées du souvenir

 

Basés à Chartres, ils sont « Mort pour la France » ou « Mort en Service Aérien Commandé »

 

 

Anciens Militaires Aviateurs de la Base Aérienne de CHARTRES - BA 122  Anciens Aviateurs Militaires de la Base Aérienne de Chartres - BA 122  Anciens Aviateurs Militaires de la Base Aérienne de Chartres - BA 122  Anciens Aviateurs Militaires de la Base Aérienne de Chartres - BA 122

 

 

 

En dehors de la réunion annuelle à Chartres des anciens aviateurs de la B.A. 122, des amitiés ont perduré par petits groupes. En 1934, trois jeunes Alsaciens qui avaient retrouvé la nationalité française en 1919 après la première guerre mondiale et qui s’étaient engagés dans l’aviation avant que celle-ci ne devienne l’Armée de l’Air, avaient sympathisé sur la Base Aérienne. A leur groupe s’était joint un gars du sud-ouest qui devint plus tard Président de l’Amicale des Anciens. Plusieurs d’entre eux épousèrent des jeunes filles de la région chartraine...

Des mutations, la guerre à laquelle ils eurent la chance de survivre et leur vie professionnelle après leur retraite militaire les séparèrent un temps...

Dans les années 1960/70, ils eurent l’occasion et l’envie de se retrouver et de partager les bons souvenirs de jeunesse... en tirant sans doute un voile pudique sur leurs difficiles années de guerre. En 2015, date à laquelle ce paragraphe a été ajouté à cette page, Julienne BIBERT est décédée centenaire. Son fils, auteur de cette page, a retrouvé alors des dizaines de lettres, de cartes postales et de photographies qui témoignent de cette longue, forte, fidèle et belle amitié.

 

 

GONZALES - WITTMANN - KRIEGER - BIBERT

 

 

GONZALES - WITTMANN - KRIEGER - BIBERT

 

Saverne – Automne 1983

Robert GONZALÈS et Monette – Charles WITTMANN et Jeanne – Alfred KRIEGER et Odette – Joseph BIBERT et Julienne

 

Lien vers : « Alfred KRIEGER – De la BA 122 de Chartres au 2ème bureau, une carrière peu ordinaire »

 

 

 

 

 

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 12/2010 

 

LA CRÉATION du « PÉLICAN », L’INSIGNE DE LA BASE AÉRIENNE 122 DE CHARTRES

 

 

Souvenirs de l’Abbé Jean BROSSARD

à CHARTRES d’octobre 1934 à octobre 1935

Texte de 1974

 

Militaire à la Base Aérienne 122 d'Octobre 1934 à Octobre 1935, j'avais été affecté au secrétariat du G.M.G (Groupement des Moyens Généraux).

Le Commandant CAPPART, qui présidait aux destinées de ce service, envisagea un jour d'en signifier le rôle par un insigne. Sans en être absolument sûr, je pense que c'est lui qui songea au PELICAN, car pour lui, le G.M.G. devait être un service entièrement au service d'autres, travaillant pour eux sans rien en attendre pour lui.

L'idée émise, il chargea le soldat PAYEN, dessinateur à la Section Photo-Cartes-Dessin du G.M.G. de lui présenter quelques esquisses. Le choix fait (après discussions bien sûr) entre les « projets » présentés, il fallait passer à la réalisation.... et pour ce faire, évidemment, obtenir la permission de l'échelon supérieur. Le colonel fut donc sollicité de donner son approbation. Il demanda, comme il est naturel, de voir d'abord.

Emballé, sans doute, par ce qu'il « vit » il exprima le vif désir de faire de cet insigne, celui de toute la Base, ce qui fut fait en remplaçant l'inscription G.M.G. par Base Aérienne 122.

Le G.M.G. ayant néanmoins gardé l'initiative pour la réalisation définitive et la première mise en service, je me suis trouvé l'un des premiers porteurs et propagateurs de cet insigne, que je conserve d'ailleurs précieusement.

En le regardant attentivement l'autre jour je me suis demandé si l'actuel lui était totalement semblable à l’original... Il me semble par exemple que :

- le titre n'était pas à la môme place.

- les ailes étaient plus stylisées et réduites aux traits les limitant.

- il n’y avait pas de queue entre les pattes,

Les deux dessins ci-dessous, et les insignes métalliques correspondants, permettent de faire la comparaison :

 

Pélican - BA 122 Chartres   Pélican - BA 122 Chartres         Pélican - BA 122 Chartres   Pélican - BA 122 Chartres

 

Le « Pélican » de la BA. 122 en 1935 et dans les années 1980

Texte « Le Pélican de la BA.122 de Chartres » en PDF pour impression

 

 

 

 

 

 

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 12/2008 - Collection Lucie CHÉDEVILLE-LAGRANGE 

 

 

Lucie LAGRANGE, veuve de René CHÉDEVILLE, née à Chartres en 1922, habitait avant la guerre dans le haut de la rue Saint-Chéron au numéro 65, à deux pas du « Parc d’Aviation ». Toute sa jeunesse a été rythmée par les passages des avions qui survolaient bruyamment à basse altitude la maison familiale. « Chaque nuit la famille comptait les gros bombardiers qui décollaient et ne se couchait que lorsque l’on avait entendu le même nombre revenir se poser... ce qui n’était malheureusement pas toujours le cas ! » De nombreux aviateurs, amis de ses grands frères et sœurs issus des premiers mariages de son père Henri LAGRANGE et de sa mère Thérèse VIVIEN, fréquentaient régulièrement ce havre d’hospitalité. Agée aujourd’hui de 86 ans, veuve depuis longtemps, sans enfant, habitant seule une très vieille maison inconfortable à Lèves où elle est bien connue, elle vit intensément et avec nostalgie le souvenir de ces belles années. Sa phénoménale mémoire, son humour, sa gaîté permanente et ses talents de conteuse permettent de se replonger dans le contexte de cette heureuse époque avec délectation. Elle est une fidèle des manifestations de « l’Association Amicale des Anciens de la Base Aérienne de Chartres » et tous les ans, lors du loto qui est organisé, le dernier lot est « La plante de Lulu » qu’elle offre fidèlement malgré ses faibles ressources...

 

 

Réunion familiale d’employés civils du Parc d’Aviation 22 en 1928

A gauche, Vincent VIVIEN (1885/1936), l’oncle maternel de Lucie LAGRANGE

 

 

 

Personnel civil du Parc d’Aviation 1/122 en 1936 devant un Breguet 19 B2

Yvonne BERTRAND (fille du lt BERTRAND) - Jeanne MAUGER – Première dactylo embauchée au parc

Vincent VIVIEN cité ci-dessus, GOENON, Le COGUIC, JANON, Albert TUFFIN, BILLERACH (employés)

 

 

 

Carte d’accès à la Base Aérienne de Chartres d’un employé civil en 1940 travaillant au Parc d’Aviation1/122

Henri LAGRANGE (1883/1952), son père

 

 

 

Au 65, de la rue Saint-Chéron, à deux pas de la base en 1934 avec des amis aviateurs :

Lucie LAGRANGE, Alfred KRIEGER (Frédo), Julienne CHÉDEVILLE sa ½ sœur, Francisque BOUARE, Geneviève BUTET et le chien Kazan !

 

 

 

Cartes postales du Parc d’Aviation n°22 de CHARTRES et descasernes

Collection Lucie LAGRANGE

 

 

Amicale des Anciens Aviateurs Militaires de la Base Aérienne de Chartres   Amicale des Anciens Aviateurs Militaires de la BAse Aérienne de Chartres

 

 

Lucie CHÉDEVILLE -LAGRANGE est décédée à Chartres le 27 juillet 2010 à l’âge de 88 ans et ses obsèques ont eu lieu le 30 juillet 2010 en l’église Saint-Lazare de Lèves. À la fin de la cérémonie ses très nombreux amis et membres de sa famille ont pu l’entendre chanter le «Je vous salue Marie » qu’un de ses « cousins » chartrains, Claude WARCONSIN, avait pu enregistrer le 26 novembre 2006.

 

Lien vers : « Hommage à Lucie Chédeville-Lagrange » : témoignages, son ascendance chartraine, son album de photographies, etc.

 

 

 

 

 

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 11/2008 - Collection FXB

 

 

Julienne CHÉDEVILLE

 

 

Chartres - Caudron C.27/C.125

 

Vers 1930 – Le Caudron C.27/C.125 (5593.22 - F-AGFG) de M. André DUNEAU (en photo ci-dessus) et de M. Armand GÉRARD, propriétaire d’une florissante charcuterie à Chartres, cousin par alliance de Julienne CHÉDEVILLE à qui il offrit son baptême de l’air. Au fond à gauche, l’extrémité d’un des trois doubles hangars béton « des Grandes Filles Dieu » et à droite, deux des trois nouveaux grands hangars métalliques « de Champhol » (HM6-HM7-HM8). Derrière eux on distingue de clocher l’église de Champhol détruite lors du bombardement américain du 2 mars 1944.

En 2016, M. Frédéric HALLOUIN, de Courville, a publié dans la revue municipale de cette commune (n°47 de novembre), un intéressant article sur la passion pour l’aviation de la famille DUNEAU.

Les DUNEAU de Courville – Des passionnés d’aviation

 

 

Village de Champhol - Carte postale

 

Le village de Champhol dans les années 30

 

 

Courrier adressé à Julienne BIBERT - BA 122 - ChartresJulienne CHEDEVILLE - BA 122 - CHARTRES

 

Mai 1940 - Parc d’Aviation 1/122 - Chartres

Julienne BIBERT-CHÉDEVILLE travaille au bureau de la comptabilité matière

 

Joseph BIBERT, son mari depuis octobre 1939, mécanicien au GC III/6, est alors en guerre à Chissey sur Loue

Ce Groupe de chasse était basé à Chartres avant la déclaration de guerre

Courriers d’amis aviateurs du 6/05/1940 et du 08/05/1940 quelques jours avant l’attaque allemande des Ardennes

Chartres sera bombardée le 19 mai à 18h et plus violemment le 3 juin entre 13h40 et 14h00

Entre le 12 et le 13 juin 1940 tout le personnel civil et militaire du Parc d’Aviation est évacué à Cazaux, via Poitiers

 

 

 

Sergent BIBERT - Chartres - 1934

 

 

Sergent Xxxxxx XXXXXXXX et Julienne CHEDEVILLE - Chartres - 1935

 

 

Sergent Joseph BIBERT de la BA 122

Chartres - Juillet 1934

 

Sergent Robert GONZALÈS de la BA 122 et Julienne CHÉDEVILLE

Chartres - Mars 1935

 

 

Yxxxxxxx Xxxxxxxx et Joseph BIBERT (80 ans) en 1993

 

 

Xxxxxx XXXXXXXX et Julienne BIBERT - 1993

 

Monette GONZALÈS et Joseph BIBERT

Robert GONZALÈS et Julienne BIBERT

 

Près de 60 ans plus tard - Mars 1993 - Normandie - 80 ans de Joseph BIBERT

Une belle et longue amitié !

 

 

 

 

 

 

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 01/2009 – Une réunion des « Anciens » de la BA 122 de CHARTRES 

 

 

25 JANVIER 2009

 

 

Jean BORREYE et François-Xavier BIBERT - Fils de mécaniciens du GC III/6

Réunion annuelle des "Anciens" de la BA 122 de CHARTRES

 

Jean BORREYE, fils de Omer BORREYE et François-Xavier BIBERT, fils de Joseph Adolphe BIBERT, ne se connaissaient pas encore. Leurs pères, tous deux mécaniciens au Groupe de Chasse GC III/6, ont servi côte à côte de 1935 à 1944 sur la BA 122 de Chartres, sur les divers terrains d’aviation utilisés par le GC III/6 pendant la Campagne de France, et en Algérie après l’armistice…

Photographie Claude WARCONSIN

.

Comme tous les ans les anciens de la BA 122 de Chartres se sont réunis pour la galette des rois et leur traditionnel loto. Mais les quelques survivants de la guerre 1939-1945 se font maintenant excuser…

 

 

 

CHRONOLOGIE

 

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 09/2011 – Article de presse 

 

 

Les singulières entreprises du génie militaire en Beauce

La réorganisation du camp d'aviation de Chartres émeut les populations environnant la ville

« Le Matin », 4 février 1922

 

Après avoir enfin dispersé les hangars et le matériel du camp d'aviation de Chartres (1), matériel qu'on laissait depuis la guerre se rouiller, pourrir et voler, l'administration militaire s'occupe actuellement de recréer, ailleurs cette fois, tout à fait aux portes de la ville, l'ancienne école qui forma pendant la guerre un grand nombre de pilotes, parmi lesquels de futurs as essayèrent là leurs ailes. Les terres où s'élevait le village en planches habité par les grands oiseaux de toile et de bois vont être rendues à la culture.

En revanche, le génie militaire serait en train de négocier l'achat de terrains qui déposséderait la commune de Champhol d'un tiers de son territoire total qu'elle consacra à la culture du blé.

D'autre part, de modestes maisonnettes édifiées dans la banlieue de Chartres, tout au long de la rue des Rouliers, disparaîtraient, et les familles pauvres, mais honnêtes et laborieuses, qui logent à l'étroit dans ces misérables cahutes se trouveraient sans asile dans une ville où, comme partout ailleurs, la crise du logement enlève à tour ceux qui ne peuvent pratiquer l'onéreuse surenchère l'espoir de trouver le plus quelconque abri. Des petits rentiers qui avaient ensemencé quelques champs pour pouvoir faire face à la vie chère vont s'en trouver dépossédés.

(1) Il s’agit du premier terrain d’aviation de Chartres créé en 1909 au bord de la route de Sours et où était installée pendant le premier conflit mondial l’importante Ecole d’Aviation Militaire de Chartres

 

 

 

L’AVIATION À CHARTRES

Où il apparaît que l’Administration de la Guerre a de vastes desseins…

« Le Journal de Chartres », 24 juin 1922

…..  Lire l’article complet  …..

 

 

L’AVIATION À CHARTRES

Le nouveau champ d’aviation – Enquête-avis

« La Dépêche d’Eure et Loir », 2 et 3 septembre 1922

 

Le Préfet d’Eure et Loir a fait remettre aux mairies de Chartres et de Champhol pour y rester déposés pendant huit jours consécutifs à partir du lundi 4 septembre 1922, à neuf heures du matin, les plans parcellaires avec les tableaux indicatifs des noms de chaque propriétaire et des surfaces des terrains dont la cession est nécessaire pour l’installation d’un champ d’aviation sur le territoire des dites communes.

Ces plans, tableaux et autres pièces produites, seront automatiquement, sans déplacement et sans frais, tous les jours pendant le délai ci-dessus fixé, à toutes les personnes qui le requerront.

Pendant le même délai, un procès-verbal sera ouvert aux mairies des communes précitées pour y consigner les déclarations et réclamations.

Les réclamations transmises par écrit seront années aux procès-verbaux d’enquête.

 

 

AU STAND DE TIR

« La Dépêche d’Eure et Loir », 27 et 28 septembre 1922

 

À Chartres. — Un champ d'aviation est en voie d'installation à proximité du stand de tir de Cachemback, ce qui fait que la route d'Ablis montre, le dimanche, une certaine animation : on veut voir, l'endroit où voleront nos as et nos futurs as. Aussi le temps n'est pas loin où les promeneurs pourront se procurer un double plaisir : voir voler les avions et faire un carton.

Le stand du 30ème territorial, en effet, est ouvert à tous, et c'est avec la plus aimable complaisance que le secrétaire, M. Félix Durand, se met à la disposition de qui veut visiter l'installation du pas de tir et s'essayer aux différentes armes : fusils, revolvers, carabines, simple remarque qui a son importance par ce temps de vie chère. C'est moins cher qu'à la foire et il y a des récompenses de fin d'année.

 

 

 

Photographie aérienne du terrain de l'aviation militaire à Chartres - 1922

 

 

Rare photo du terrain d’aviation militaire de Chartres au tout début de son aménagement, au premier semestre 1922

Merci à M. Frédéric HALLOUIN

Il est intéressant de comparer cette image à celle issue de« Google Earth » de 2021 après la démolition des bâtiments du « Quartier Neigre »

 

 

Image numérique des vestiges de l'ancien terrain de  l'aviation militaire à Chartres en 2021.

 

 

 

LE CENTRE D'AVIATION MILITAIRE DE CHARTRES

« La Dépêche d’Eure et Loir », 21 et 22 octobre 1922

L'arrivée du 22ème Régiment

 

Nous avions annoncé le prochain transfert dans notre ville du 22ème Régiment d'aviation, venant de Luxeuil.

En effet, hier vendredi, un petit détachement est arrivé, précédant un groupe de 120 hommes environ, sous les ordres du commandant Ploussey qui a débarqué aujourd'hui, à 14 heures, au quai militaire de Lucé.

Huit wagons de matériel accompagnaient ces détachements qui vont être casernés au quartier d'Aboville.

On prévoit l'arrivée, par la voie des airs, de la première Escadrille et d'une fraction du personnel navigant pour le 1er décembre, et le transfert intégral du 22ème — soit un effectif de 1 200 hommes environ — se poursuivra par échelonnements jusqu'au 12 décembre.

C'est donc un nombre important d'avions (2 Groupes de six Escadrilles comptant elles-mêmes 10 à 12 appareils) qui, à cette date, aura pris possession des hangars du nouveau camp d'aviation.

Ajoutons que le 22ème d'aviation est composé d'avions de bombardement de nuit du type F-50 (Farman), F-60 (Farman Gotiath militaire) et 16-B2 (Breguet).

 

Notre aviation militaire

 

A cette occasion, nous pensons intéresser nos lecteurs en leur donnant quelques indications sur l'organisation de notre aviation militaire, dont les premiers régiments furent formés au lendemain de la guerre, de mars à octobre 1919, suivant leur rôle et leurs attributions en cas de conflit.

On compte trois unités d'aviation de chasse, en garnison à Thionville, Metz et Châteauroux ; deux unités de bombardement de jour, à Metz et à Neudstadt ; deux unités également de bombardement de nuit à Nancy (Malzéville) et Luxeuil ; quatre unités d'observation (photo, reconnaissance) à Tours, Dijon, Mayence, Le Bourget. Trois régiments fournissent les contingents d'aviation en service sur les théâtres d'opérations extérieurs, ce sont : le 35ème à Lyon ; le 36ème à Hussein-Bey ; le 37ème à Casablanca. Il existe également d'autres formations, telles que les 1er et 2ème groupes d'ouvriers d'aviation, à Paris et à Istres ; l'école de mécaniciens de Bordeaux, l'école d'aviation d'Istres, l'école civile de pilotage et de mécanique, etc...

Voici, pour terminer, la constitution des cadres d'un régiment d'aviation : chaque Escadrille est commandée par un capitaine ou un lieutenant ; le Groupe, qui comprend six Escadrilles, est placé sous les ordres d'un commandant, et un colonel, enfin, commande le régiment composé lui-même de deux Groupes.

 

 

LE CENTRE D'AVIATION MILITAIRE DE CHARTRES

Une visite au nouveau camp

« La Dépêche d’Eure et Loir », 1 novembre 1922

 

Nous avons, dans un de nos précédents numéros, annoncé l'arrivée dans notre ville du premier détachement du 22ème Régiment d'aviation, venant de Luxeuil, et donné, à cette occasion quelques renseignements techniques sur la formation, la composition, les cadres de ce régiment et des formations de notre cinquième arme.

Et tandis que peu à peu s'effectue le transfert de cette unité, qui est casernée au quartier d'Aboville, avec activité se poursuivent les travaux d'établissement du nouveau camp d'aviation où seront abrités, où évolueront les engins de guerre el d'opérations nocturnes que sont les appareils composant les 12 Escadrilles du 22ème ; la visite que nous y avons faite nous a permis de constater l'état, bien avancé déjà, des travaux.

Lorsque, sorti de Chartres par la rue des Grandes Filles Dieu on arrive à la jonction du chemin des Rouliers, on aperçoit à sa droite les carcasses et le réseau embrouillé des charpentes de plusieurs hangars dont par suite de l'éloignement, on ne peut guère discerner l'emplacement.

Mais si l'on avance en suivant ledit chemin des Rouliers, parallèlement au quartier d'Aboville, dans la direction de la route de Paris, les constructions en cours se situent plus exactement, on arrive bientôt près d'un hangar dont la vaste charpente possède la forme d'une cale de navire retournée : plusieurs équipes d'ouvriers civils et militaires s'agitent à l'entour, les marteaux frappent, les poulies grincent, les chèvres hissent de lourdes pièces de bois...

Ce hangar, du modèle « BÉNÉZIT », est le premier d'un groupe de six qui vont être élevés parallèlement au chemin. Leurs vastes proportions, 52 mètres de longueur sur 38 de largeur et environ 14 de hauteur au point culminant, leur permettront d'abriter les Léviathans de l'air que sont les « Goliath »

Tournant à gauche, on emprunte maintenant la roule d'Oisème ; après avoir dépassé le stand de tir de quelques mètres, on accède près de deux hangars identiques dont la couverture est en partie achevée ; l'on procède même, intérieurement au nivellement.

On se rend ensuite à l'endroit où s'élèvent, à quelque distance de la route de Champhol, cinq hangars jumelés, soit dix abris, de dimensions plus réduites que les « BÉNÉZIT ». Ces hangars qui mesurent 46 mètres de longueur sur 52 mètres de largeur et une dizaine de mètres de hauteur sont destinés aux avions F-50 (Farman) et B-2 (Breguet) : ils bordent la route, à droite sur laquelle ils s'ouvrent.

Cette particularité nécessite donc le déplacement du chemin. Les renseignements que nous avons recueillis nous autorisent à croire qu'il sera en effet rétabli derrière les hangars.

Il est fort probable, on le voit, que pour le mois de décembre le nouveau camp sera en état de recevoir les grands oiseaux nocturnes du 22ème Régiment d'Aviation.

 

 

 

L’AVIATION À CHARTRES

Un débat à la Chambre des Députés

« Le Journal de Chartres », 3 décembre 1922

…..  Lire l’article complet  …..

 

 

L'EXPROPRIATION DES TERRAINS de CHAMPHOL

« L’Œuvre », 11 janvier 1923

« L’Œuvre », 18 mars 1923

« Le journal de Chartres », 07 & 08 juillet 1923

…..  Lire ces trois articles  …..

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 1er juillet 1923 - Première grande fête du Régiment d’Aviation de Chartres

Un des 4 groupes de 8 hangars (4 x 2) « BÉNÉZIT » construits fin 1922/début 1923 – Voir descriptif plus bas

 

 

 

Lien vers : « La fête du 22ème Régiment d’aviation » du 1er juillet 1923 racontée dans la « Dépêche d’Eure et Loir »

 

 

NOTA : L’année suivante, le dimanche 10 août 1924 (voir plus bas), eut lieu la seconde grande fête de l’aviation à Chartres. Ces deux grandes kermesses populaires, avec un important défilé historique en costume, des chars, des attractions diverses, des buffets et de nombreuses démonstrations aériennes dans l’après-midi, avaient réclamé tellement de temps pour leur préparation que ce sont finalement les deux seules qui eurent lieu avec une telle débauche de moyens. Petit à petit ces fêtes où avaient lieu un spectacle aérien devinrent de simples « meetings » sous la responsabilité d’organismes civils et la participation des appareils militaires y furent rapidement interdits.

 

 

CINQUIÈME ARME

Un nid l'oiseaux de guerre

« L’Intransigeant», 15 août 1923

 

Il semble que la Beauce soit appelée à devenir sous peu un des nids de prédilection de nos oiseaux de guerre.

La raison déterminante de ce choix est qu’avec ses plaines immenses, où les bois sont rares, elle offre un terrain d’atterrissage incomparable.

C’est ainsi qu’au début de l’année, le 22ème Régiment d’aviation, précédemment cantonné à Luxeuil, est venu s’installer à Chartres, sur un plateau situé aux abords immédiats de la ville, dans des casernes inoccupées depuis la guerre.

Le régiment comprend 12 escadrilles, comptant, chacune de 10 à 12 appareils. Ceux-ci sont des avions de bombardement de nuit, des types F-50 (Farman), F-60 (Goliath), et 16 B 2 (Breguet).

De vastes hangars les abritent ; mais il ne s’agit là que de provisoire, en attendant de pouvoir donner aux gros oiseaux, dont la complexion est assez délicate, des logements plus confortables qui les mettent à l’abri des variations de température. Par contre, on procède actuellement à d’importants travaux de construction définitive. Il s’agit de ce que les aviateurs appellent l’« usine », c’est-à-dire l’ensemble des hangars, ateliers nécessaires à l’entretien et à la réparation des appareils et des garages pour les véhicules automobiles du temps de paix et surtout pour l’important matériel roulant de la mobilisation.

C’est qu’en cas de guerre, le régiment, abandonnant sa garnison, devra se faire accompagner, dans ses déplacements, d’un matériel de parc considérable, comme les régiments d’artillerie.

Outre les garages et ateliers, l’usine comprendra une école de spécialités, un banc d'essai, etc...

Une voie de chemin.de fer a été prévue qui reliera directement l’usine à la ligne de Chartres-Paris, par Gallardon, qui passe à proximité du camp.

D’autres affectations sont prévues en Eure-et-Loir.

 

 

 

 

Lien vers une photographie :  La première visite à Chartres de l’ Inspecteur Général de l’Aéronautique - Général Niessel

 

Lien cers texte :  « Origine de l’appellation : Hangars BÉNÉZIT »

 

 

 

 

 

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Le temps des FARMAN « GOLIATH »

 

 

Du début de la mise en service du nouveau terrain d’aviation militaire de Chartres en 1922, jusqu’en 1930/1931, ce sont les antiques, monstrueux et très dangereux Farman « Goliath » qui volèrent à Chartres, en frôlant à chaque décollage les clochers de la cathédrale située juste dans l’axe de la piste. Ils causèrent des pertes humaines innombrables. Les documents ci-dessous, ainsi  que la « longue liste des accidents » qui ont pu être répertoriés dans les journaux d’avant-guerre sont avant tout ici un hommage aux valeureux jeunes hommes qui montait ces appareils chaque jour au péril de leur vie.

 

Lien vers : « Reconnaître les Farman F.60 Bn2, F.60 Bn4 et F.60 Bn3 »

Informations de Dominique Rouchon

 

 

 

 

 

Farman Goliath F60 Bn2 du 22ème RABN, à Luxeuil, quelques mois avant le déplacement du Régiment à Chartres

Photographie du 10 juillet 1922 – Appareil n°5 – 5ème Escadrille

 

 

 

 

 

Chartres - Escadrille du Capitaine FABRE

 

Farman Goliath F.60 Bn2 du 22ème RABN, à Chartres, début 1923, quelques mois après l’arrivée des premières escadrilles

Escadrille du Capitaine FABRE

 

 

 

 

Au 1er janvier 1920 les Escadrilles V.109 et V.125 qui dépendaient jusqu’ici du Groupement d’Aviation de Bombardement n°2 constituent avec la V.101 le 3ème Groupe du 2ème Régiment d’Aviation de Bombardement (Bombardement de nuit) créé à la même date. Ce Groupe est stationné à Luxeuil.

Dans le cadre de ce Régiment, les Escadrilles prennent les numéros suivants :

                               (        207° Escadrille – Ex V.125

3ème Groupe            )        208° Escadrille – Ex V.125

                               (        209° Escadrille – Ex V.101

Au 1er août 1920, le 2ème Régiment d’Aviation de Bombardement est scindé en deux :

Les 1er et 2ème Groupes forment le 21ème R.A.B. à Malxeville

Les 3ème et 4ème Groupes forment le 22ème R.A.B. à Luxeuil

Le 3ème Groupe devient le 1er Groupe du 22ème R.A.B. avec les Escadrilles suivantes :

                               (        1° Escadrille – Ex V.109

1er Groupe              )        2° Escadrille – Ex V.125

                               (        3° Escadrille – Ex V.101

Le 4ème Groupe devient le 2ème Groupe du 22ème R.A.B. avec les Escadrilles suivantes :

                               (        4° Escadrille – Ex BR.113

2ème Groupe            )        5° Escadrille – Ex CAP.130

                               (        6° Escadrille – Ex CAP.115

 

En 1923 le 22ème R.A.B. s’installe sur le terrain de Chartres.

 

 

 

Dans différents journaux, dont « L’Impartial Français » du 23 novembre 1923 ci-dessus, on apprend que le Président de la République, M. Alexandre MILLERAND, élu en 1920, va bientôt disposer d’un avion personnel Farman Goliath (berline), dont le pilote, le lieutenant LENFANT, est affecté au 22ème Régiment de Chartres. Un second appareil sera affecté au Ministre de la Guerre, M. André MAGINOT (gouvernement Raymond POINCARÉ de 1923). Les appareils seraient placés sous la responsabilité du 22ème RA de Chartres (informations à vérifier).

 

 

Farman F.60 Bn2 à moteurs Salmson

 

L’arrivée des premiers bombardiers Farman Goliath F.60 Bn2 du 22ème RABN à moteurs SALMSON,

après son déplacement de Luxeuil à Chartres, fut une attraction de choix pour les habitants de cette ville...

Celui-ci, photographié le 28 août 1924, porte l’insigne du « Gypaète » - 2ème Groupe (CAP 130 ou 115)

 

 

Farman F.63 Bn4 à moteurs Gbome et Rhône Juoiter - Chartres

 

Ces appareils seront petit à petit remplacés les Farman Goliath F.63 Bn4 à moteurs Gnome & Rhône Jupiter

un peu plus puissants, mais tout aussi antiques, et somme toute un peu effrayants !

 

 

 

 

 

 

 

Première photo d’un Farman Goliath F.60 Bn2 en vol au-dessus du terrain d’aviation de Chartres fin 1923

Celui-ci, avec l’insigne de la chauve-souris, appartient au 2ème Groupe (II/22 RABN) – 4ème Escadrille

Sur la photo de gauche le sous-lieutenant Bernard Henri MARTIN surveille la manœuvre

 

 

 

 

En 1932, le 22ème R.A.B. est transformé en Escadre d’Aviation lourde de défense mais garde le n°22 avec trois Groupes de 2 Escadrilles (+ une petite Escadrille de bombardement de nuit : GB III/22 RABN Escadrille n°22 rattachée au 3ème Groupe)

Enfin le 1er décembre 1935, à la formation de la 15ème Escadre d’Aviation lourde de défense à Avord, le nouveau 3ème Groupe passe à cette nouvelle Escadre.

L’Escadre de Chartres est alors réduite à deux Groupes et sa constitution définitive est la suivante :

                               (        1° Escadrille – Ex V.109

1er Groupe              (

                               (        2° Escadrille – Ex V.125

 

 

                               (        3° Escadrille – Ex CAP.130

2ème Groupe            (

                               (        4° Escadrille – Ex CAP.115

 

Le 24 décembre 1936, la 22ème Escadre quitte le terrain de Chartres pour celui d’Orléans-Bricy nouvellement créé.

 

 

 

 

 

 

Vue à l’est de 1928 : les 4 hangars (vu de dos, ouverture à l’est) font partie d’un groupe de 6 construits fin 1922. Ce sont des hangars en treillis métalliques,

poutres de bois, tôles et toile, « BÉNÉZIT » : L=52m - l=38m – H=14m. Deux autres, non visibles, se trouvent angle sud-ouest du terrain (ouverture au nord).

Ces 8 hangars provisoires, installés rapidement lors de la création du terrain d’aviation en 1922/1923, ont été démontés petit à petit à partir de 1928.

À gauche, les 6 nouveaux hangars en béton (3 X 2, ouverture au sud), très vastes, ont été construits en 1925 le long de la route de Champhol.

Leur constructeur est inconnu. Ils sont appelés hangars « des Grandes Filles Dieu » par leur proximité avec le quartier de Chartres portant ce nom.

Non visibles sur la photo, à droite et plus à l’est, ont été construits également en 1922/1923, dans l’angle sud-est du terrain, parallèlement à la route

d’Ablis (Paris), 5 groupes de 2 hangars jumelés métalliques « SALVANHAC » : L=46 m – l= 52m (2 X 26) – H = 10 m (voir plus haut).

 

 

Lien vers : « Origine de l’appellation « Hangars BÉNÉZIT »

 

 

 

Photographie aérienne hangars Chartres

 

Photographie aérienne Hangars Chartres

 

 

Deux superbes photographies aériennes verticales des hangars de Chartres vers 1923 permettant de parfaitement les situer

En haut, les 8 hangars « BÉNÉZIT » construits fin 1922, avec tout à gauche la route d’Ablis et en diagonale la route de Gasville qui a été coupée.

En bas, le long de cette route, les 5 groupes d’hangars jumelés métalliques « SALVANHAC » : la route d’Ablis » (à gauche) n’est pas visible sur ce cliché.

 

 

 

 

Photographie aérienne Chartres - Construction des hangars en béron "Lafaille" 

 

 

28 août 1925 - Photographie aérienne orientée plein nord

Les 3 X2 Hangars en béton des « Grandes Filles-Dieu » sont encore en construction

 

 

 

 

Chartres - Parc 22 - Atelier de réparations - Farman Goliath  Chartres - Parc 122 - Atelier de réparations - Farman Goliath

 

 

Rares photographies, sans doute de l’intérieur des ateliers de réparation « FREYSSINET » du « Parc 22 » de Chartres, construits dès 1922

Des équipes de la«Compagnie desOuvriers d’Aviation » (C.O.A) » remontent des appareils endommagés.

Collection Guilleux – Droit réservés

 

 

 

 

Centre d'instructions au Vol de Nuit (C.I.V.N.)

 

Insigne CIVN - Chartres

 

Insigne (non homologué) du C.I.V.N de Chartres

« Hibou à la lanterne sortant de l'œuf » - Insigne non encore homologué.

 

Outre les Escadrilles opérationnelles du 22ème RA, Chartres accueillait un important centre d'instruction au pilotage (cours théoriques et pratiques) où étaient formés les équipages des multimoteurs de bombardement : successivement Farman Goliath F.63, Lioré et Olivier LeO 20, Amiot 143 et Bloch 200.

 

 

 

 

 

Un Caudron 59 du centre d’instruction en 1924

 

 

 

Chartres - Publicité pour la Maison Verte - Dessins de Marcel JeanJean

 

 

AVERTISSEMENT : Pendant toutes les années 20 et le début des années 30, l’aviation nouvelle qui prenait son essor à une vitesse prodigieuse, a passionné les foules et avait une faveur particulière dans la presse mondiale. Il ne se passait pas une journée sans qu‘un communiqué de presse, qui pourrait paraître anodin de nos jours fasse, fasse l’objet, aussi bien dans la presse régionale que nationale française, de simples entrefilets ou d’articles plus importants, pour rendre compte de vols un peu particuliers, de voyages ou « raids » à longue distances, de records, de « premières », et bien sûr des innombrables accidents souvent dramatiques… Les principaux aviateurs (et aviatrices )étaient des héros connus de tous…

C’est souvent à travers cette presse que la chronologie de l’histoire de l’aviation militaire de Chartres est racontée dans ces pages. Mais attention, l’enthousiasme du journaliste a pu parfois l’entraîner à un lyrisme excessif ou a des prises de positions dictées par la ligne éditoriale politique de la publication ! Des petits commentaires ont donc pu être faits ici quand la « Réalité dépassait trop la Fiction » ! Quelques exemples ci-dessous :

 

 

Publié dans « ‘L’ Humanité »le 4 août 1925

 

Petites nouvelles de la grande famille

 

Au 22ème d'aviation ci Chartres - Un jeune soldat du 22ème en permission est venu nous raconter les faits scandaleux qui se passent dans ce régiment.

Pelote (*) aux hommes punis de prison (car paraît-il, il y en a de trop) de 7 h à 10 h du matin et de 2 heures à 5 h, soit 6 heures à suer sous le sac rempli de sable et en tenue de campagne complète, avec seulement pose toutes les vingt-cinq minutes

Il fallait que ce soit un gouvernement de gauche qui vienne au pouvoir avec comme ministre de la guêtre le bon républicain Painlevé pour que la pelote soit rétablie

Un autre groupe de soldats de Chartres nous prie de bien vouloir poser la question suivante au ministre de la guerre :  « Pourrait-on nous dire combien ont coûté les manœuvres du 22ème régiment d'aviation de Chartres au camp d'Avord ? Serait-il vrai que rien qu'à une escadrille, sur huit appareils à 300 000 francs il n'y en aurait eu qu'un en état de revenir au camp de Chartres !

(*) Argot : Pelote – Faire la pelote :  exercice militaire à titre de punition – Par extension : peloton de punis - faire l'exercice du peloton de punition

 

 

Publié dans « Ouest Eclair » du 30 juillet 1927

 

UN GOLIATH FARMAN SURVOLE LA VILLE DE CAEN

 

Hier matin, beaucoup de Caennais ont été réveillés par le bruit d'un puissant moteur d'avion. Ceux qui ouvrirent leur fenêtre, purent apercevoir à faible hauteur, un appareil de belle envergure, qui après avoir survolé la ville, prit la direction du champ de Connelles. C'était un Goliath Farman, qui amenait à Caen, les officiers du 22ème régiment d'aviation de Chartres, chargés d’examiner les candidats au certificat de mécanicien militaire, présenté par le centre technique.

Cet avion était un magnifique biplan Farman de bombardement, ayant 26 m. d'envergure, muni de deux puissants moteurs Jupiter, de 420 CV, et pesant 5 145 kilos avec son chargement de bombes. Il était piloté par le lieutenant Badard, ayant à son bord le lieutenant Noir, les sergents Sarraute et Lortet, de Caen, et le caporal Grafeuil.

Les officiers ont atterri au champ de Cormelles en présence de M. Detolle, maire de Caen, et ont été reçus par la Commission du centre technique. L’examen eut lieu hier à 14 heures à la caserne Hamelin.

Sur 9 jeunes gens présentés par le centre 8 ont été reçus. Ce sont MM. Lecomte, Edmond Morice, Pierre Texier, Henri Tournier. Edouard Fauvel, Emile Tréport, Marcel Blanchet et Louis Ripoche.

Après les épreuves, les élèves du ventre technique de rendirent à CormeIles où ils purent visiter en détail le Goliath, remarquable spécimen des nouveaux avions des escadrilles de Chartres, qui en compte une soixantaine.

 

 

 

 

 

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 12/2009 – Collection Philippe Barthe 

 

 

Collection Philippe BARTHE

 

1923- 1929

 

 

« Bonjour, je me présente, Philippe, le fils de Jean BARTHE. Voici justement une photo du Farman F.63 Bn4 qui figure plus haut dans cette page. C’est le Capitaine Jean BARTHE, commandant de la 1ère Escadrille (VB 109) du 1er Groupe du 22ème RABN à Chartres, qui l’avait baptisé « Le BOURHIS » en souvenir de l'adjudant qui s'était tué accidentellement avec 3 autres aviateurs le 7 août 1928 à Luzy dans la Nièvre au cours d'un vol de nuit. La photographie ci-dessous a été faite à Cazaux en 1928 : Mon père avait été invité à être le témoin de mariage en Gironde d'un aviateur de son Escadrille. Ils en avaient profité pour faire des heures de vol et s'étaient rendus de Chartres à Cazaux à cette occasion. Mon père y a connu ma mère qui figure sur cette photo, et je suis le cinquième rejeton de cette union !

 

Je ne peux pas raconter beaucoup d'anecdotes concernant la période où mon père a été à Chartres, d'octobre 1923 à mars 1929. Il avait fait toute la guerre de 1914 dans la cavalerie et n'était entré dans l'aviation qu'en 1921, au 4ème Groupe du 32ème R A O, puis au Centre d'Instruction d'Avord, puis à Istres et Cazaux, pour arriver enfin à Chartres. Mon père étant vivant, je ne posais pas de questions car, comme beaucoup de jeunes hélas, je ne voyais pas d'intérêt à cela. Je l'ai bien sûr regretté par la suite.

 

Ce dont je me souviens est qu'il racontait que, peu avant son arrivée à Chartres, c'était un peu la "pétaudière", en ce sens que les pilotes étaient plus souvent à Paris, où ils s'amusaient, qu'à la base. Les instances supérieures s'étant émues de cette situation avaient envoyé un ancien cavalier (si je me souviens bien), le Colonel MICHAUD, qui remit vite de l'ordre dans la maison ! »

 

 

Publié dans « LES AILES » du 23 février 1928

 

Un voyage de l'adjudant Le Bourhis.

 

Un équipage de la 2ème Escadrille du 22ème R.A. B. N. de Chartres comprenant le lieutenant Barthe, Chef de bord, l'adjudant-chef Le Bourhis, pilote, l'adjudant Escourmet ? navigateur et les mécaniciens Cedrino ? et Levos a effectué sur « Goliath Jupiter le parcours Chartres-Cazeaux-Chartres (1 000 kms), le 8 février, en 7 heures de vol malgré un temps peu favorable qui força à effectuer une partie du voyage au-dessus des nuages. La vitesse moyenne fut de 142 km/h.

 

 

 

Farman F.63 Bn4 - Capitaine Jean BARTHE

 

 

Farman Goliath F.63 Bn4 baptisé « Le BOURHIS »

1ère Escadrille (VB 109), 1er Groupe du 22ème RABN de Chartres

Cazaux - 1928

Collection Philippe Barthe – Droits réservés

 

 

 

 

Tradition VB 109 : Diable ailé brandissant une grenade enflammée

 

 

 

 

BA 122 Chartres - Ravitaillement en essence d'un Farman

 

 

Carnet de vol du Lieutenant Jean BARTHE - Juin 1925

 

 

Le lieutenant Jean BARTHE surveille le plein d’essence d’un Farman

Ce hangar bétonné n’est sans doute pas situé pas à Chartres : Istres ?

 

La page du carnet de vol du lieutenant Jean BARTHE de juin 1925

Farman F.60 n°62 avec l’adjudant/chef SENENET et n°25 avec l’adjudant LE BOURHIS

 

 

 

 

 

 

 

Dans un hangar de la BA 122 de Chartres en avril 1925

La chute du Farman du Sergent André GILQUART (*)

 

Dans le cimetière Saint-Chéron de Chartres

Accident du 15 octobre 1925 – Voir article de presse plus bas

 

(*) M. Richard GILQUART, petit-fils du pilote, après avoir découvert cette photo sur cette page, nous a transmis quelques éléments complémentaires sur cet aviateur, breveté pilote à Istres le 30 mai 1922 (n° 19539) : avant d’être sans doute affecté à Chartres où il fut victime de cet accident dû à une panne de moteur au décollage et dont il se tira sans trop de dommages, il vola sur Breguet 14 à la 3ème Escadrille du 37ème GAO, Groupe d’Observation basé à Casablanca et à Bou-Denib au Maroc Oriental. Lien vers :« André GILQUART – Aviateur »

 

 

 

Farman Goliath - Chartres 1925

 

 

Farman Goliath - Chartres 1925

 

Farman Goliath F.60 du 22ème RABN à Chartres – Vers 1925

 

Farman Goliath F.60 du 22ème RABN à Chartres - Vers1925

Accident à identifier – Juste pour sourire : cliquez

 

 

 

 

Farman Goliath - Autour de Chartres - 1925

 

 

Farman Goliath F.60 du 22ème RABN en vol aux environs de Chartres en 1925

Ci-dessus, et ci-dessous- : trois photographies prises par le lieutenant Jean BARTHE à bord de son Farman

A cette époque les avions militaires pouvaient survoler les agglomérations sans trop de problèmes...

 

 

 

 

Cathédrale de Chartres - Photo aérienne - Vers 1925

 

 

Château de Versailles - Photo aérienne - Vers 1925

 

Chartres et sa cathédrale – Au fond, le Parc d’Aviation 22 et les hangars – Vers 1924

 

Au-dessus du château de Versailles – Vers 1924

 

 

Remerciements à Philippe Barthe pour ces magnifiques documents – Droits réservés

 

 

 

Aviateurs et soldats de la 1ère escadrille du 22ème RABN à Chartres - 1925

 

 

1925 - Aviateurs et soldats de la 1ère Escadrille (VB 109), 1er Groupe du 22ème RABN de Chartres

 

 

 

Farman Goliath F.60 BN3 de Chartres

 

 

Farman Goliath F.63 Bn4 n° 186 de la 3ème Escadrille (VB 101), 1er Groupe du 22ème RABN de Chartres

Pas de certitude concernant l’aérodrome

 

 

 

Tradition VB 101 : Etoile bleue à 5 branches et tête de hibou

 

 

 

Farman Goliah 63BN4

 

 

Farman Goliath F.63 Bn4 n° 377, Codé « BV » avec l’insigne du « Gypaète »

5ème Escadrille (CAP 130) du 2ème Groupe du 22ème RABN de Chartres

Au fond à gauche, le clocher de l’église de Champhol détruite lors du bombardement du 2 mars 1944

 

 

 

 

Traditions CAP 130 (Code B)  et CAP 115  (Code C) : Gypaète (couleurs évoluant au fil du temps)

Lire : L’origine du « Gypaète » dans l’aviation militaire française

 

 

 

Poste de pilotage du FarmanGoliath   Poste de pilotage du Farman Goliath

 

 

Poste de pilotage du Farman Goliath F.63 Bn4

 

 

 

 

 

 

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 01/2010 – Collection Philippe Barthe (suite) 

 

 

DROUHIN et LANDRY sur FARMAN F.62

battent avec 4 400 km le record du monde de distance en circuit fermé

entre CHARTRES et ÉTAMPES

 

7 au 9 août 1925

 

 

C’est ce circuit de 100 km que les aviateurs Maurice DROUHIN et Jules LANDRY parcoururent 44 fois en août 1925 , entre le vendredi 7 à 5h30 et le dimanche 9 à 1h00. Après leur 44ème boucle ils continuèrent à voler autour de l’aérodrome de Chartres pendant encore 1h50 afin de battre également le record du monde de durée avec 45h et 12 minutes. Quand ils se sont posés à 2h42, il ne restait que 10 litres de carburant dans les réservoirs du Farman.

 

FARMAN F.62

Cliquez sur le lien

Les 3 et 4 mai 1920 à Etampes, sur un « Goliath » F.60 de transport à deux moteurs Salmson de 265 ch avec des réservoirs supplémentaires, Lucien Bossoutrot et Jean-Claude Bernard établissent le premier record de distance et de durée de vol en circuit fermé de l’histoire. En 24 heures 19 minutes, ils parcourent 1 915 km.

En 1922 Farman fait construire le F.62 à deux moteurs Renault 12 Fe de 300 ch : c’est un échec, aussi bien comme machine commerciale que comme bombardier de nuit à quatre places.

Cependant un appareil est spécialement préparé pour battre le record du monde de durée de vol et de distance. Des réservoirs supplémentaires sont montés, les moteurs d’aile sont déposés et remplacés par un unique V12 Renault 12 Fe de 300 ch à l’avant actionnant une hélice Chauvière quadripale.

Les 14 et 15 octobre, à Toussus-le-Noble Lucien Bossoutrot et Maurice Drouhin portent le record du monde de durée de vol à 34 heures 14 minutes et 17 secondes.

Le moteur Renault est ensuite remplacé par un moteur Farman 12 We de 500 ch à réducteur (½) et l’hélice par une tripale Lumière-Leitner à haut rendement.

 

 

Les 16 et 17 juillet 1924, sur le « Goliath » immatriculé F-ESAO, au long d’un circuit Etampes – Chartres, Lucien Coupet et Maurice Drouhin battent les records du monde de distance en circuit fermé et de durée de vol avec 2 000 km abattus en 37 heures 59 minutes et 10 secondes3.

Finalement, Les 7, 8 et 9 août 1925, sur le même avion modifié par l’apport de la suralimentation portant la puissance du 12 We Farman à Web 600 ch, actionnant via un gros réducteur une hélice bipale Chauvière de grand diamètre tournant à 900 tours, Maurice Drouhin et Jules Landry sur le même circuit porte le record du monde de distance de vol en circuit fermé à 4 400 km et le record mondial de durée de vol à 40 heures 12 minutes 12 secondes.

L’appareil mesurait 14,37 mètres de long et avait une surface portante de 170 m2, avec une envergure de 25,90 m. Il pesait au départ plus de 6.500 Kg.

Pendant ce vol les aviateurs furent de temps en temps escortés par des Farman militaires du 22ème RABN de Chartres. C’est à partir de l’appareil que pilotait le lieutenant Jean BARTHE que la photo ci-dessous a pu être prise.

 

 

 

Farman F 62 de DROUHIN et LANDRY au dessus du terrain d'aviation de Chartres - 07/ 08/1935

 

 

7 août 1925 – Le Farman F.62 de DROUHIN et LANDRY, volant vers l’ouest,

amorçant son virage au-dessus du terrain d’aviation de Chartres

 

 

Farman F62 - DROUHIN et LANDRY

 

 

7 août 1925 en fin d’après-midi – Le Farman F.62 « F-ESAO » de DROUHIN et LANDRY

photographié à partir d’un Farman du 22ème RABN piloté par le lieutenant Jean BARTHE,

au-dessus du château de BARONVILLE

Collection Philippe Barthe – Droits réservés

 

 

Château de Ronville

 

 

Articles de presse - DROUHIN et LANDRY

 

Lire ces deux articles de presse :

 

« Le record du monde de distance de DROUHIN et LANDRY sur Farman Goliath »

« Les records de l’aviation française à la fin de l’année 1926 »

 

 

 

 

 

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 12/2011 – Collection Alain Guilleux 

 

 

Ci-dessous : Programmes de la Fête Aérienne annuelle

 

1924 et 1926

 

 

22ème RABN - Fête Aérienne 1924      22ème RABN - Fête Aérienne 1926

 

 

LE MEETING D'AVIATION DE CHARTRES A ATTIRÉ UNE FOULE NOMBREUSE

25 mai 1924

 

Malgré l'inclémence de la température, le meeting d'aviation, organisé par la société « Pour le développement de l'aviation », avait attiré une foule très nombreuse sur le terrain du 22ème aviation.

Les vols d'ensemble, la chasse aux ballonnets, les démonstrations de stabilité des appareils, les virtuosités des pilotes Finat, Mauler et Knipping, le vol sur le dos par Haeglen, les descentes en parachute exécutées par Mlles Paulet et Mieya et Mme Granvaud furent suivies avec intérêt.

En raison de la violence du vent, le dirigeable Zodiac, qui devait prendre part au meeting, ne put sortir de son hangar de Saint-Cyr.

Le préfet d'Eure-et-Loir, M. Hubert, maire de Chartres, les autorités et les officiers du 22ème d'aviation assistaient à cette manifestation.

Le Petit Parisien, 26 mai 1924

 

 

LE MEETING DE CHARTRES A BRILLAMMENT RÉUSSI

9 mai 1926

 

Dans la ville, de bonne heure, les avions firent lever la tête des Chartrains ; aussi, dès le début de l'après-midi, le champ d'aviation était-il complet. La, foule dût d'ailleurs être satisfaite des exhibitions des « as » car les Knipping, Mauler, Finat, etc., furent merveilleux dans chacun de leurs exercices.

Pour la première, fois des exercices de voltige sur les plans supérieurs d'un avion, piloté par Finat, furent réalisés par Toutain.

Cinq avions des centres Richard étaient pilotés par des réservistes, et les grandes associations, comme l'Union des Pilotes Civils de France, les Vieilles Tiges et l’Icare étaient représentées sur le terrain, où M. Maurice Farman vint à bord d'un F.40, en compagnie de Mlle Farman.

L’auto – 11 mai 1926

 

Voir 5 gravures du programme du meeting de Chartres 1926 : les acrobates Romaneschi, Botal, Toutain, Dazières, Doret…

 

 

Ci-dessous :

Vue panoramique de Chartres ,du Parc 22 et du terrain d’aviation en 1928 et des Hangars

6 Hangars (3 x 2) « des Grandes Filles Dieu » (nord-ouest du terrain), 8 « BÉNÉZIT » coté Chartres (ouest et sud-ouest) et 10 (5 x 2) « SALVANHAC » « de la route d’Ablis » (sud-est)

 

 

Vue panoramique : Chartres et le parc d'aviation 22

 

 

 

Ci-dessous : Certificat d’heures de vol pour la 1ère Escadrille (VB 109)

 

 

Certificat d'heures de vol - VB 109

 

 

 

 

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 10/2010 – Contribution de Didier LECOQ 

 

 

FARMAN GOLIATH F.60 Bn2 du 22ème RABN sur l’aérodrome de TOURS

 

Vers 1925

 

 

 

FARMAN GOLIATH F.60 du 22ème RABN de CHARTRES

 

 

Bombardier Farman Goliath F.60 Bn2 à moteur Salmson 9Zm du 22ème RABN de Chartres avec l’insigne du « Gypaète »

appartenant au 2ème Groupe, photographié vers 1925 sur l’aérodrome de Tours

Collection Didier Lecoq – Droits réservés

 

 

 

 

Visitez le site « Aéroplanes de Touraine » de Didier Lecoq

« L'histoire de l'aviation en Indre-et-Loire des origines à nos jours »

Cliquez sur la bannière ci-dessus

 

 

 

Traditions CAP 130 et CAP 115 : Gypaète (couleurs évoluant au fil du temps)

Lire : L’origine du « Gypaète » dans l’aviation militaire française

 

 

 

 

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 01/2018 – Contribution de Gilles COLLAVERI

 

FARMAN GOLIATH F.60 Bn2 du 22ème RABN

 

Vers 1925

 

 

 

Farman Goliah F.60 Bn2

 

 

Bombardier Farman Goliath F.60 Bn2 à moteur Salmson 9Zm du 22ème RABN de Chartres

devant le groupe des 5x2 hangars « SALVANHAC » au sud-est, situés parallèlement à la route d’Ablis (Chartres->Paris), aujourd’hui disparus

Portant chapeau, François COLLAVERI et César COLLAVERI, grand-père et grand-oncle de Gilles COLLAVERI

Collection Gilles Collaveri – Droits réservés

 

 

Gilles COLLAVERI est un « archéologue aéronautique » qui publie dans différentes revues spécialisées les résultats de ses enquêtes. Son association s’appelle « Aérocherche » : elle a pour objectif de valoriser tous les objets et vestiges aéronautiques, y compris les fragments d'épave d'avion et a créé dans le musée « Aeroscopia » de Toulouse Blagnac un espace dédié à l’archéologie aéronautique.

Site Internet de l’Association Aérocherche

Interview de Gilles Collaveri sur Youtube

Voir le film « La Mémoire des Avions Perdus » (20 minutes)

 

 

 

Nieuport 29

 

Breguet 14

 

Le même jour, les mêmes personnes, au même endroit : devant un Nieuport 29 et dans un Breguet 14

Ces deux photos retrouvées en 2018 sont particulièrement intéressantes car elles permettent de situer le hangar réservé aux avions de « passage »

Collection Gilles Collaveri – Droits réservés

 

 

 

 

 

 

Breguet 14 – Église de Champhol

 

 

 

Chartres - Breguet 14 - Eglise de Champhol

 

 

Vers 1925 - Un Breguet 14 à l’atterrissage sur le terrain d’aviation militaire de Chartres

Rare photographie où l’on distingue parfaitement au nord l’église du village de Champhol, détruite par le bombardement américain du 2 mars 1944

Collection Claude Warconsin – Droits réservés

 

 

 

 

 

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 11/2011 – Contribution de Jean-Paul BONORA

 

 

FARMAN GOLIATH F.60 et F.63 du 22ème RABN de CHARTRES

 

Entre 1925 et 1927

 

 

 

 

 

Farman F.60 Goliath - CAPP115 ou 130

 

 

Bombardiers Farman Goliath F.60 Bn2 du 22ème RABN avec l’insigne du « Gypaète » des 5ème (CAP 130) ou 6ème (CAP 115) Escadrilles du 2ème Groupe

Collection Jean-Paul Bonora – Droits réservés

 

 

Farman F.63 Goliath - CAP115 ou 130

 

 

Bombardier Farman F.63 Bn4 (Codé CV) avec l’insigne « Gypaète » de la 6èmeEscadrille (CAP P 115 )  du 2ème Groupe du 22ème RABN de Chartres

Collection Jean-Paul Bonora – Droits réservés

 

 

Farman F.63 Goliath - VB101

 

 

De passage à Avord, le bombardier Farman Goliath F.60 Bn4 (Codé 23), moteurs SALMSON 9 Zm

avec l’insigne « Tête de hibou » de la 3ème Escadrille (VB 101), 1er Groupe du 22ème RABN de Chartres

Collection Jean-Paul Bonora – Droits réservés

 

 

Farman F.63 Goliath - VB101

 

 

Le Farman Goliath F.63 Bn4, moteurs Gnome & Rhône 9Aa « JUPITER », baptisé « Franche Comté- Équipage inconnu

avec l’insigne « Tête de hibou » de la 3ème Escadrille (VB 101), 1er Groupe» du 22ème RABN de Chartres

Collection François-Xavier Bibert – Droits réservés

 

 

 

 

 

 

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 11/2011 – Contribution Alain MARCHAND

 

 

 

Farman Goliath F.63 - 22ème RABN

 

 

Farman Goliath F.63 - 22ème RABN

 

Sortie de son hangar d’un Farman Goliath F.63 Bn4 au moyen d’une autochenille Citroën

 

 

Au premier plan : Farman F.63 Bn4 codé « BVII », 5ème Escadrille

Au second plan : Farman F.63 Bn4 codé « CVIII », 6ème Escadrille

 

 

Collection Marchand – Droits réservés

 

 

 

 

 

 11/2011 – Collection personnelle

 

                                                                                                                                                                                                                                          

En complément des deux photographies ci-dessus, deux autres vues, non datées et non légendées, d’un appareil appartenant aussi au 2ème Groupe du 22ème RABN de Chartres :

 

 

Cet appareil qui porte un code « B » et l’insigne du « gypaète » appartient donc indiscutablement à la 5ème escadrille du 2ème Groupe du 22ème RABN de Chartres. Il semble que l’appareil ait perdu son moteur droit (en vol ?). La photographie de droite est particulièrement intéressante et rare car elle nous fait découvrir une remorque tirée à bras d’homme, portant dans doute un réservoir d’essence (environ 200 litres ?) sur lequel sont fixées ce qui semble être une pompe à manivelle et des tuyauteries : sans doute un dispositif, ancêtre des « remorques d’avitaillement » électriques omniprésentes maintenant sur le « tarmac » de nos aéroports…

 

 

 

 

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 09/2011 - 10/2013  etc... – À travers la presse spécialisée

 

 

 

UN BEAU RAID AÉRIEN CHARTRES

 

19 juin 1924

 

L’adjudant LANCIAUX et le sergent observateur CUAILLON, du 22ème d ’Aviation, en garnison à Chartres, ont accompli, hier, sur Goliath, le raid Chartres-Nancy-Lyon-Chartres. Partis de cette dernière ville à 3h 45, ils sont arrivés à Nancy à 4h 50, d’où ils repartaient à 8h 20. Arrivés à Lyon à 13h 15, ils sont repartis à 14h 35 pour regagner leur port d’attaché à 18h 30. La distance totale parcourue est de 1 086 kilomètres. C’est le premier raid fait sur Goliath, sans carte, uniquement à l’aide du compas, malgré des conditions atmosphériques défavorables.

 

L’Intransigeant – 20 juin 1924

 

 

40 HEURES DE VOL SANS ESCALE ?

 

LES AVIATEURS COUPET ET DROUHIN

tentent les records de durée et de distance

 

16/17 juillet 1924

 

Les records de durée et de distance sans escale ont toujours été ardemment convoités par les aviateurs qu'ils soient de France ou des Etats-Unis. Et, depuis quelques années, c'est une belle lutte entre les grands pilotes des deux côtés de l'Atlantique pour s'approprier les trophées si disputés.

BOSSOUTROT, BERNARD, DROUHIN sont les pilotes français qui détinrent longtemps les fameux records ils sont encore détenteurs des records français, d'ailleurs, mais DROUHIN et son ami COUPET veulent faire mieux ils rêvent de « durer » quarante heures

Ce pourquoi, hier malin, à 5h 02, installés dans un Farman-Goliath, monomoteur de 400 chevaux, COUPET et DROUHIN se sont élevés de l'aérodrome de Chartres afin de survoler longuement les plaines beauceronnes qui s'étendent jusqu'à Etampes, soit un circuit de 100 kilomètres de développement.

Il s'agit pour eux de battre les records sans ravitaillement en vol, contrairement aux dernières tentatives effectuées outre-Atlantique. Actuellement, les records visés sont les suivants :

Durée sans escale et sans ravitaillement : Oakley J. KELLY et Mac READY, les 16-17 avril 1923, 36h 4' 34".

Distance sans escale et sans ravitaillement : Oakley J. KELLY et Mac READY, les 16-17 avril 1923, 4.050 kilomètres.

Durée sans escale avec ravitaillement en vol : Lowel H. SMITH et J. RICHTER, les 27-28 août 1923, 37h 15' 14" 4/5.

Notons en passant que le détenteur de ces deux derniers records, L.H. SMITH, n'est autre que le globe flyer qui quittait Paris, hier, pour poursuivre son tour du monde.

Distance sans escale avec ravitaillement en vol : Lowel H. SMITH et J. RICHTER, les 27-28 août 1923, 5 300 kilomètres.

Quant aux records français, ils sont détenus par BOSSOUTROT et BERNARD (distance) 1915 km. 100, les 3-4 juin et par BOSSOUTROT et DROUHIN (durée) 34h 14' 7" 1/5, les 14-16 octobre.

Hier, COUPET et DROUHIN, candidats à tous ces records avaient, à 12h 50, effectué le huitième tour du circuit Chartres-Etampes-Chartres.

Peu avant 17 heures, ils avaient couvert 1 200 kilomètres en 11h 41' 33". Les 1.500 kilomètres furent parcourus en 14h 43', marchant à plus de 100 kilomètres de moyenne.

L'appareil et le moteur se comportaient bien et les aviateurs faisaient comprendre que tout allait bien à bord et qu'ils conservaient le même espoir qu'au départ.

 

Le Petit Parisien – 17 juillet 1924

 

Nota : Il faut signaler que de New-York Herald Tribune a mis à la une de son numéro du 18 juillet une longue dépêche au sujet de cette tentative française.

Finalement COUPET et DROUHIN tiendront l’air 37h 59’ 10’’ et s’approprieront ainsi le record de durée des Américains, mais sans les déposséder du record de la distance parcourue.

 

 

LA MANŒUVRE AÉRIENNE DE RAMBOUILLET

 

9/10 octobre 1924

 

Une Manoeuvre aérienne, mettant en action les régiments d'observation et de chasse du Bourget, de Tours et de Châteauroux, le régiment de bombardement de nuit de Chartres, les bataillons d'aérostiers de Versailles et d'Angers, le régiment d'artillerie antiaérienne de Romainville et un détachement radiotélégraphique du 8ème génie, a eu lieu, à Rambouillet, pendant une période de 36 heures.

Le 9 après-midi, l'emploi de l'aéronautique se traduisit par des reconnaissances à longue portée, par des liaisons d'avions d'infanterie protégées par la chasse et par l'intervention à terre d'avions de bombardement et de chasse.

Un large développement a été donné aux opérations de nuit.

Dans la nuit du 9 au 10, vingt grands avions de bombardement de nuit sont partis de Chartres et se sont succédé sur Villacoublay, lançant, avec une précision remarquable, au-dessus du terrain d'aviation, les fusées étoilées qui remplaçaient les bombes.

Les projecteurs du régiment de défense contre aéronefs ont réussi à saisir, dans leurs faisceaux, un grand nombre d'avions qu'ils signalaient ainsi aux feux des batteries.

Ces manœuvres sont les premières qui aient été faites au profit de l'aviation.

 

Le Gaulois – 11 octobre 1924

 

 

Photographie :  Une carte postale d’un Appelé au 22ème RA de Chartres à sa famille

 

 

UN TOUR DE FRANCE AÉRIEN

 

27 février – 1 mars 1927

 

Première version :

Le général Barès, commandant la division aérienne de Paris, a prescrit aux élèves de l’Ecole de navigation aérienne de Brest un Tour de France d'instruction. Elèves et instructeurs ont pris place dans trois avions Goliath-Salmson 230 CV du 22ème Régiment d'Aviation de Chartres, avec leurs instruments de navigation. Les adjudants-chefs pilotes Hay, Terrien et Machie ; les chefs mécaniciens Portet et, Cellier et Coulais, assurent le service des avions. Le lieutenant de vaisseau Serpette et le commandant Weiss ont le commandement de cette demi-Escadrille de voyage. Partis de Chartres samedi, les équipages sont passés dimanche à Lyon et Istres, hier à Toulouse, Pau et Bordeaux, ayant à lutter contre des vents violents et des pluies continuelles.

L’Auto – 2 mars 1927

Seconde version :

Malgré le mauvais temps qui règne actuellement sur toute la France, trois équipages du 22ème Régiment d’Aviation viennent de réussir une performance remarquable. Partis de Chartres le 27 février ils touchaient Avord et Lyon le même jour, Istres, Carcassonne et Pau le lendemain, Bordeaux, Rochefort et Châteauroux le jour suivant et atterrissaient enfin ce matin sur le terrain du 22ème d'aviation d'où ils étaient partis.

Le lieutenant de vaisseau SERPETTE et le commandant WEISS dirigeaient le voyage, dont le but était de mettre en pratique les enseignements de l'école navale et de donner aux officiers les moyens d'appliquer les doctrines enseignées par la marine (*). Le tour de France s'est effectué sans incident.

Les trois équipages ont été félicités sur le terrain par le commandant du régiment et le général BARÈS, commandant la Division Aérienne.

 

Le Petit Parisien, 3 mars 1927

 

(*) Question :Dans la première version on forme les marins, dans la seconde on forme les aviateurs ! Il est probable qu’il faut lire ici « les doctrines enseignées par les aviateurs » !

 

 

 

AU CENTRE D'AVIATION DE CORMELLES (Caen)

 

6 mai 1927

 

Hier matin, un avion du 22ème Régiment d'Aviation de Chartres a survolé notre ville vers 10 heures, pour atterrir au camp de Cormelles. C'était un appareil Farman bi-moteur, genre Goliath. Les officiers qui le montaient ont été reçus par la commission de notre centre d'aviation, placé sous le contrôle technique du 22ème d'Aviation. Cette mission de démonstration terminée, l'avion a repris son vol pour Chartres.

 

Ouest Éclair – 7 mai 1927

 

 

AU CAMP D'AVIATION DE LUXEUIL-BAUDONCOURT

 

5 juillet 1927

 

Terrain du 22ème RA à Luxeuil Baudoncourt en 1933

 

Le terrain de Luxeuil-Baudoncourt du 22ème RA tel qu’il était en 1922 au moment du départ des Farman pour Chartres

 

Le Goliath L3 42, venant de Chartres et piloté par le capitaine Berthelon, accompagné de quatre passagers, a atterri mardi soir, au Camp d'aviation de Luxeuil-Baudoncourt.

L'aviateur, en mission spéciale, bien connu dans notre ville où il était en garnison, au 22ème Régiment, pendant la guerre, va prochainement prendre le commandement d'une escadrille. Il est reparti jeudi dans la soirée, dans d'excellentes conditions.

 

L’Express de l’Est et des Vosges – 8 juillet 1927

 

 

CHARTRES - STRASBOURG - PRAGUE - BUDAPEST – BELGRADE - BUCAREST ET RETOUR

 

Octobre 1927

 

Un équipage composé comme suit : capitaine Labbé, navigateur ; adjudant Le Bourhis, pilote ; sergent-major Prévost, radio; sergent Bodin, mécanicien, du 22ème Régiment d’Aviation de Chartres, a réussi un voyage des plus intéressants sur un avion Farman F. 63 Jupiter, en octobre dernier.

La Revue de l'Aéronautique Militaire a publié des extraits du rapport du capitaine Labbé. Rien de plus éloquent que le journal de marche quotidien. On y voit la lutte contre l'ennemi ordinaire : brume ou brouillard ; les trajets en suivant la vallée du Rhin, le vallon d'Ettlingen, l'Enz à limite de visibilité, c'est-à-dire parfois 100 mètres.

Puis c'est la jonction du Neckar et de la Mur ; on peut monter mais c'est le vent debout ; l'arrivée à Prague, la nuit, feux allumés.

Le voyage s'est poursuivi par Budapest en suivant tous les méandres du Danube. Arrêt de 24 heures par beau temps, pour formalités d'autorisation de survol.

Le 16 .octobre, on atteint le terrain d'atterrissage de Bansova. Le 17, on domine le plafond de nuages à 2.000 m, si bien qu'on arrive à Bucarest, la ville cerclée, sans avoir même aperçu les Carpathes. Ce vol a été le triomphe du compas et du dérivomètre. Ce jour-là l'aviation civile était restée au nid.

Le 22 octobre, sur le chemin du retour, dans l'étape Vienne-Prague, il faut gagner Vienne en louvoyant dans les vallées à 50 m. de hauteur à cause de la brume...

On peut juger par ces extraits de la compétence comme navigateur du capitaine Labbé, qui a su ramener son Goliath dans des conditions remarquables.

 

Revue aéronautique de France, avril 1928

 

 

LES OBSÈQUES DES AVIATEURS CORBU ET LACOSTE

 

14 décembre 1927

 

La cérémonie religieuse des obsèques du pilote aviateur Pierre CORBU et du mécanicien Emile LACOSTE a été célébrée, hier matin, à l'église Notre-Dame de Lorette. Dans l'assistance : les pilotes Sadi Lecointe, Chailloux, Robin, Givon et Salmon, des Lignes Farman ; Bajac, Codos, Laulhé, Charpentier et Bodin, de l'Air-Union ; Parent et Lemoigne, de la C.I. D. N. A. ; l'officier des équipages de la flotte Bougault, Gonin, Weiss, Détroyat, Pitot, Lucas et Ménard et des délégations du 22ème Régiment d'Aviation de Chartres, l'ancien régiment de Corbu, et du 34ème du Bourget.

MM. Brun, directeur des Lignes Farman ; Weilen, des moteurs Gnome-Rhône Jupiter, et Camerman, directeur du service de la Navigation aérienne, ont prononcé des discours à la sortie de l'église.

L'inhumation du corps de Corbu a eu lieu au cimetière des Batignolles, celle de Lacoste à Argenteuil.

 

Nota : Pendant toute l’année 1927 le projet de la traversée de l’Atlantique de GIBON et CORBU, sur l’énorme et inélégant bi-moteur F.180, « l’Oiseau bleu » préparé par la société Farman, a tenu la presse en haleine. CORBU et LACOSTE. Après une tentative avortée début septembre, le 10 décembre 1927, lors de l’essai d’un nouvel appareil équipé d'un moteur de 400 CV, celui-ci s’écrase au sol après avoir survolé Dugny, entrainant la mort de CORBU et de son mécanicien LACOSTE. CORBU totalisait 1600 heures de vol.

Pierre-Charles Corbu était né à Levallois le 6 février 1902. Il fit ses études au collège Chaptal puis au collège d'Etampes, (où 'les vols quotidiens des avions du centre lui donnèrent la vocation d'aviateur. Il obtint son brevet le 5 août 1920 Après quoi il passa cinq ans dans l'aviation militaire, d'abord au 11ème d'Aviation, à Metz, sous les ordres du colonel Vuillemin, puis à l'aviation de Syrie, sous les ordres du colonel Denain. Il resta en Orient 27 mois, de 1921 à 1923. Sa conduite dans différentes affaires lui valut une très belle citation. Revenu de Syrie, Corbu termina son séjour dans l'aviation militaire au 22ème Régiment de Chartres, où il exerçait les fonctions de moniteur de jour et de nuit sur avion de bombardement. En mars 1926, définitivement libéré. Corbu entra dans l'aviation marchande comme pilote, et fut sollicité alors par GIVON pour participer au projet de l’Oiseau bleu ».

 

 

 

AU 22ème R.A.B.N.

 

Janvier 1928

 

 

Voici groupés devant un Goliath-Farman, le personnel de la 3ème Escadrille du 1er Groupe du 22ème Régiment d’Aviation de Bombardement de Nuit de Chartres. Les visages sont souriants ; on regarde le photographe en attendant de se lancer sur les traces des « as » du régiment : Labbé et Le Bourhis.

 

Les Ailes, janvier 1928

 

VOYAGE DE NUIT

 

13 juin 1928

 

Un équipage du 22ème d'Aviation de Chartres, composé de l'adjudant-chef Hay, pilote, lieutenant Blamont, navigateur, capitaine de Laguérie, sergent-chef mécanicien Pécatte et maître ouvrier Lemanne, a effectué de nuit le voyage Chartres-Mayence Orange. Il est revenu le lendemain à Chartres, ayant parcouru 2 000 kilomètres en 24 Heures.

 

Le Matin, 15 juin 1928

 

 

 

VOL DE NUIT DE DEUX ÉQUIPAGES MILITAIRES

 

26 juin 1928

 

Deux équipages de la 1ère Escadrille du 22ème Régiment d’Aviation de Chartres, l'un composé du lieutenant Noir, du sergent Marot, des caporaux Lestrade et Brun, l'autre du sous-lieutenant Rousseau, des sergents Tuaillon et Chapelet et du soldat Foisnel, ont accompli le voyage de nuit entre Chartres et Istres en 4 h. 40 de vol. Ils ont regagné Chartres par Lyon, dans la même journée.

 

Le Matin, 27 juin 1928

 

 

 

Au 22ème R.A.B.N.

 

28 juin 1928

 

Le 28 juin, 10 avions prenaient le départ entre 21 h et 24 h pour effectuer de nuit Chartres, Istres, Toulouse, Cazaux, avec retour dans la journée ; chaque équipage totalisant une moyenne de 1 500 km.

Un autre appareil piloté par l'adjudant Guilbaud et ayant à son bord le Commandant Goud comme navigateur, un mitrailleur et un mécanicien, parti de Chartres à 21 h, touchait Cazaux à 1 h du matin pour en repartir une heure plus tard en direction de Istres où il arrivait à 6 h. Le temps de faire les pleins, l'équipage touchait Lyon à 11 h. et repartait pour Neustadt où il arrivait à 18 h et terminait sa randonnée à Chartres à 23 heures, ayant accompli une randonnée de 2 400 km en 26 heures d'absence et moins de 20 heures de pilotage dont plus de la moitié du parcours effectuée de nuit.

L'activité du 22ème R.A.B.N. est tout à fait remarquable surtout si l’on considère que le pilotage d'un multimoteur est très fatigant et demande une grande dépense d'énergie.

Les Ailes, 20 juillet 1928

 

 

 

LE BEAU VOYAGE D'UN « GOLIATH »

 

2/3 juillet 1928

 

Le lieutenant Mauffrey du 22ème Régiment d’Aviation de Chartres, accompagné du sergent-major Sabuco, mécanicien, et des sergents Sibade et Hassler, mitrailleurs, a accompli, les 2 et 3 juillet, sur Goliath bi-moteur Gnome-Rhône Jupiter un voyage rapide à travers la France. Parti de Chartres le 2 juillet à 16h 10 mn, le valeureux équipage atterrissait à son port d'attache le 3 juillet à 17 heures, ayant fait escale à Saint-Inglevert, Metz, Dijon, Pau et Rochefort et avant volé dix-neuf heures. Le tour de France eût été parachevé par deux escales supplémentaires à Brest et Saint-Inglevert si les conditions atmosphériques n'étaient devenues telles que le lieutenant Mauffrey ne put continuer son voyage, malgré la bonne marche de ses Jupiter.

Bulletin « Gnome & Rhône », août 1928

 

 

 

Farman Goliath - Lieutenant LAUFFREY

 

 

Le Farman Goliath F.63 Bn4 (moteurs Gnome & Rhône 9 Aa « JUPITER » du lieutenant MAUFFREY

De gauche à droite : sergent SIBADE, sergent HASSLER, lieutenant MAUFFREY, sergent-major SABUCO

 

 

 

 

LES GRANDES MANOEUVRES DE l’ARMÉE DE L’AIR FRANÇAISE

 

14 et 15 septembre 1928

 

Lire quelques extraits de presse par le lien ci-dessous :

 

Les grandes manœuvres de l’Armée de l’Air Française de 1928 – Extraits de presse

 

 

 

UNE PRISE D'ARMES CHARTRES

 

Au cours d'une prise d’armes à Chartres, le général Huet, commandant la brigade aérienne, a remis la rosette de la Légion d'Honneur au colonel Garde, commandant d'armes, et au commandant Gond, du 22ème d'aviation ; la médaille militaire aux adjudants-chefs Poireau et Galeran, du 40ème D. C. A. ; à j'adjudant Sihum et à M. Barbier, agent militaire au centre mobilisateur ; à l'adjudant Ruby, du parc d'artillerie régionale, et au caporal Massias, du 22ème d'aviation, blessé en service commandé.

Le Petit Parisisen – 19 janvier 1929

 

 

 

 

GROUPE D’ÉLÈVES MITRAILLEURS

 

1929

 

Chartres BA 122 - Groupe d'Elèves Mitrailleurs - 1929

 

 

 

SERGENTS DU 22EME RÉGIMENT D’AVIATION DE CHARTRES

Photographies permettant de voir les détails de l’uniforme – Trois sont des pilotes

 

Toutes ces photographies ont été faites au studio Marchal de Versailles (21, rue Saint-Honoré)

En haut à droite : « Le bel inconnu cher à notre cœur » est un envoi de Mme Sabine Delage – Qui le reconnaitra ?

En bas à droite : le sergent Noël Vital COINTRE (voir sa biographie familiale par le lien ci-dessous)

 

Biographie de Noël Vital COINTRE par ses petits-enfants

 

 

 

LA COMPAGNIE DES OUVRIERS D’AVIATION – C.O.A.

 

 

COA - Compagnie des ouvriers d'aviation

 

Devant un Farman Goliath F.60 Bn2

 

COA - Compagne d'Ouvriers d' Aviation

 

Devant un Potez 25

« Les Ramiers – 135 au jus »

 

COA - Compagnoe f'ouvriers d'aviation

 

Devant un Breguet 19 C

 

COA - Compagnie d'Ouvriers d'Aviation

 

Au dos de cette photo datée de juilet1929

« Souvenir d’un samedi où l’on voit les copains partir en permes et où l’on reste à la caserne...

 

Le terme « ouvriers d'aviation » ou « ouvriers d’aéronautique » désignait des personnels militaires affectés à un établissement du matériel de l'aéronautique militaire et  non des personnels civils qui pouvaient  également être embauchés dans ces établissements Les emplois étaient des plus divers : mécanicien, menuisier, magasinier, etc. et même emplois tertiaires : secrétaire, dactylo, etc. Ils pouvaient également être agent de sécurité ou les pompiers, voire aide-météorologistes.

 

 

 

Envoi de M. Dominique DUPORT (2019)

Photo de groupe prise en 1929 au 22ème Régiment d'Aviation de Chartres

Henri DUPORT, mon oncle, était alors caporal breveté mitrailleur (brevet n°418 du 2 août 1927)

L'intéressé apparait sur cette photo au 2ème rang, 2ème à partir de la gauche, portant le béret.

 

 

COUPE « MILITARY ZÉNITH »

 

1923 - 1936

 

 

En 1923 la Société du Carburateur « Zénith » instaura pour les pilotes militaires une compétition annuelle, avec remise d’une coupe et récompenses en espèces, sur un parcours de 1 400 km à couvrir deux fois  (2 800 km) avec 14 atterrissages obligatoires. Bien entendu, par essence, elle ne pouvait concerner que les avions monomoteurs.

En 1926, Zénith créa une nouvelle « coupe » spécifique pour les « Avions de Bombardement de Nuit » mais, avec un règlement embryonnaire, la participation fut très limitée. Toutefois un équipage du 22ème R.A. apparut une fois en tête du classement provisoire : adjudant pilote GUILBAUD, capitaine navigateur BOUTILLIER, soldats mécaniciens MOREL et PETRUS.

Il fallut attendre 1928 pour qu’un règlement plus sérieux voit le jour avec une épreuve de bombardement de nuit effectué à 1 000 mètres d'altitude, suivie d’une épreuve de vitesse sur un circuit de 850 km de développement passant par Nancy, Chartres, Avord, Nancy, avec montée à 2.000 mètres. Deux Escadrilles de cinq avions chacune furent désignées par le Ministre pour y participer : la 5ème Escadrille du 22ème Régiment de Chartres et la 2ème Escadrille du 21ème Régiment de Nancy. Mais la coupe ne put être attribuée...

En 1929 elle fut gagnée par le 21ème de Nancy sur Farman 60 ; la 2ème Escadrille du 22ème Régiment de Chartres, commandée par le capitaine de SOMMEYÈVRE, volant sur Farman 63 s’était vue attribuer un handicap de 28 minutes au départ et elle ne put finalement pas terminer la compétition suite à une interdiction des vols des Farman 63, victimes de trop d’accidents.

Par contre le 22ème R.A. de Chartres obtint des récompenses en 1930 et 1931.

 

Coupe « Military Zénith » des avions de bombardement de nuit : 1930

 

La Coupe est attribuée au 22ème Régiment d'Aviation de Chartres (4ème Escadrille) composée comme suit : Capitaine Noir, chef d'Escadrille et sergent-chef Thiébaut, lieutenant Fournier et sergent Tissot, lieutenant Rousseau et adjudant Poulain, sous-lieutenant Cornetet et sergent Forget, sergent-chef Perrin et sergent Maugin.

En outre, une plaquette et des médailles ont été attribuées :

- Une plaquette d'argent grand modèle à la 4ème Escadrille du 22ème Régiment d'Aviation à Chartres.

- Une médaille souvenir en argent au capitaine Noir, commandant la 4ème Escadrille du 22ème Régiment d'Aviation de Chartres.

- Une médaille souvenir en bronze aux : Sergent-chef Thiébaut, lieutenant Fournier, sergent Tissot, lieutenant Rousseau, adjudant Poulain, sous-lieutenant Cornetet, sergent Forget, sergent-chef Perrin, sergent Maugin, de la 4ème Escadrille du 22ème R.A. de Chartres.

- Un souvenir d'une valeur de 1 000 francs au capitaine Noir, chef d'Escadrille.

- Un souvenir d'une valeur de 500 francs aux commandants de bord, lieutenant Fournier, lieutenant Rousseau, sous-lieutenant Cornetet, sergent-chef Perrin.

- Un souvenir d'une valeur de 300 francs, aux pilotes : Sergent-chef Thiébaut, sergent Tissot, adjudant Poulain, sergent Forget, sergent Maugin....

 

Coupe « Military Zénith » des avions de bombardement de nuit 1931

 

La Coupe est attribuée définitivement au 21ème régiment d'aviation de Nancy, ce régiment l'ayant déjà gagnée en 1929...

... pour les équipages du 22ème R.A. de Chartres :

- Un souvenir d'une valeur de 500 francs au capitaine Castelain, commandant la 3ème Escadrille du 22ème Régiment d'Aviation de Chartres, classée seconde.

- Un souvenir d'une valeur de 300 francs au lieutenant de Carne, lieutenant Icard, sous-lieutenant Décante, adjudant-chef Trontin, commandants de bord de l'Escadrille classée seconde.

- Un souvenir d'une valeur de 200 francs aux pilotes de l'Escadrille classée seconde : adjudant Bouvresse, sergent Guérin, adjudant Barbazanges.

 

L'Aérophile, 15 octobre 1930 et 15 décembre 1931

 

En savoir plus sur la coupe « Military Zénith »

 

 

 

 

 

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 11/2009 – Collection Alain BÉTRANCOURT 

 

 

Collection Alain BÉTRANCOURT

 

1928 - 1930

 

 

« Bonjour, je me présente, Alain, le petit fils de Jean BÉTRANCOURT. J'ai en ma possession quelques photographies de 1927 à 1928, du passage de mon grand-père au 22ème RABN, de son LeO Goliath, des aviateurs et aussi de la panne de son bombardier à Coursac, avec les articles de journaux, des documents divers, ainsi que de nombreuses clichés de son parcours aéronautique (vainqueur du Tour de France aérien en 1932 et 1933) à l'aéroclub de Normandie. Toutes ces photos sont à disposition bien entendu.... »

 

 

 

Lioré et Olvlier LéO 20 - 22ème RABN - Chartres  -1928

 

 

Bombardier Lioré et Olivier LéO 20 Bn3 de la 5ème Escadrille (CAP 130) du 2ème Groupe du 22ème EB de Chartres en visite sur l’Aérodrome du Maillet à Rouen.

Cette photo a sans doute été faite après le retour à la vie civile de Jean Bétrancourt (1) entre 1932 et 1934

Collection Alain Bétrancourt – Droits réservés

 

 

3ème Escadrille du 22ème RABN - Chartres - 1928 - Jean BETRANCOURT

 

 

1928 - 3ème Escadrille (VB 101), 1er Groupe du 22ème RABN à Chartres

Jean BÉTRANCOURT – Béret et insigne de pilote – 2ème à gauche, rang du milieu

 

 

Photographies de la collection Alain Bétrancourt – Droits réservés

 

(1) ... le vol n'est pas très long entre Chartres et Rouen et on peut imaginer qu'un ancien camarade de Jean Bétrancourt soit venu lui rendre visite ; l'aérodrome proprement dit fait alors 500 m de côté, ce qui est un peu juste, mais les avions peuvent aussi utiliser le champ de manœuvres au sud de la route du Grand Quevilly qui lui fait 1000 m de côté, ce qui est largement suffisant - la plate-forme de Chartres n'est alors pas plus grande ! - À noter, à propos de Chartres, qu'un Farman Goliath du 22ème RABN est présent lors du meeting de 1929 alors que depuis 1925 une directive du MG interdit aux appareils militaires de participer à ces manifestations. Il est probable que Jean Bétrancourt ait obtenu une dérogation, à condition de ne pas faire de démonstrations...

Pierre-François Mary, novembre 2010

 

 

Lien vers : « L’album photographique de Jean BÉTRANCOURT »

 

 

Lioré & Olivier LéO 20     Lioré et Olivier LéO 20

Lioré et Olivier LeO 20 Bn3 du 22ème RABN en vol au-dessus de la Beauce

 

 

 

 

Que ce soient les antiques Farman Goliath F.60 (à gauche) entièrement en bois et en toile, ou les nouveaux, mais déjà obsolètes, Lioré et Olivier LeO 20 (à droite) avec juste leur fuselage en tôle d’aluminium,

l’atterrissage de ces monstres sur-motorisés, eu égard à leur frêle structure, restait une opération à haut risque, se terminant souvent par une magnifique « mise en pylône » ou un « cheval de bois »,

entraînant au minimum quelques plaies et bosses pour les équipages, mais aussi des innombrables heures de travail pour la remise en état des appareils par les mécaniciens, peu formés et en sous-effectifs...

A gauche, le 23 juin 1930 l’accident du Farman «29 » qui fit deux morts (voir aussi « la longue liste des accidents »)

A droite, le Lioré et Olivier « 2 »retourné à l’ouest du terrain où l’on voit les trois premiers hangars « Pantz » qui viennent d’être construits – Cet accident a dû avoir lieu en 1932

 

Photographies de la collection Alain Bétrancourt – Droits réservés

 

 

Faeman Goliath - Marcel JEANJEAN   Lioré & Olivier LéO 20 - Marcel JEANJEAN

 

Du Farman Goliath F.63 Bn4 au Lioré et Olivier LeO 20 Bn3 – Dessins du célèbre illustrateur de l’aviation Marcel JEANJEAN

 

 

Lioré & Olivier LeO 20 - E.A SCHEFER

 

Lioré et Olivier LeO 20 Bn3– Dessin du peintre et illustrateur Emile André Schefer

 

 

Permission de 24 heures d'un caporal du 22ème RA de Chartres

 

Une permission de 24 heures pour un caporal du 22ème Régiment d’Aviation de Chartres en 1930

 

 

 

 

 

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 10/2009 – Collection Jacques BOURGUIGNON 

 

 

Collection Jacques BOURGUIGNON

 

1928-1936

 

 

« Mon père est né à Bordeaux le 14 octobre 1908 et a souscrit à Périgueux le 14 octobre 1926 un engagement de 4 ans pour entrer à l'école des mécaniciens de Courbevoie. Après sa sortie de cette bonne école, il a été affecté à la 1ère Escadrille du 1er Groupe de la 22ème Escadre de Bombardement à Chartres. De 1928 à 1936, sur la BA 122, il a volé sur Farman F.63 Bn4, LeO 20 Bn3, Bloch 200 et Amiot 143, appareil avec lequel il a participé à la croisière en Afrique du Nord de 1936. Cette même année, il a été muté en Indochine à la 2ème Escadrille d'Observation sur la Base Aérienne de Bien Hoa en Cochinchine où il s’est installé avec sa famille et où il a volé sur Potez 25TOE, Potez 29 et Farman 221.

 

L'adjudant/chef Pierre BOURGUIGNON est mort en service commandé le 16 novembre 1945 dans des circonstances tragiques lors d’une embuscade tendue par le Vietminh sur le terrain d'aviation de Tan Son Nhut où il avait été affecté après sa libération du camp de prisonniers du 11ème RIC.

 

Nous avons très peu de documents de cette époque car presque tous nos souvenirs d'Indochine sont partis avec les japonais au moment de leur coup d'état du 9 mars 1945. Nous habitions en effet à l'intérieur d'un camp militaire, dans l'enceinte de la « Pyrotechnie » de Saigon et nous avons tout perdu…

 

Pour ma part, je suis né à Chartres le 18 juin 1931 au numéro 1 de la rue du Pont du Massacre, cela ne s'invente pas ! Par la suite nous avons habité un petit pavillon à l'entrée du parc d’aviation. Toute la famille du côté de ma mère est originaire de Chartres ou des environs. Nous avons donc deux points communs : nos pères ont été mécaniciens dans l’Armée de l’Air à Chartres et nos mères sont chartraines.

 

J’ai pris la relève de mon père puisque je me suis engagé comme mécano en 1949. J’ai participé aux guerres d'Indochine et d'A.F.N avant de me reclasser dans l'aviation civile et je suis maintenant à la retraite. »

 

Jacques BOURGUIGNON, 10/2009

 

 

 

Farman F63 Bn4 - 22ème RABN

 

 

Farman F.63 Bn4 - 22ème RABN

 

Farman F.63 Bn4 « Le BOURHIS », 1ère Escadrille (VB 109) du 1er Groupe du 22ème RABN

Le sergent mécanicien Pierre BOURGUIGNON est à l’extrême gauche

 

Farman F.63 Bn4 « Bretagne », 1ère Escadrille (VB 109) du 1er Groupe du 22ème RABN

De gauche à droite : sgt BODIN, ???, cne LABBÉ, adj/c LE BOURHIS, sgt PICARD

Les 4 aviateurs désignés seront tués dans l’accident de Luzy (Nièvre) le 08/08/1928

 

Farman F.63 - BA 122 Chartres

Farman F.63 en Pylône - BA 122 Chartres

 

Lioré et Olivier LeO 20 Bn3, 4ème Escadrille (BR 113) du 2ème Groupe du 22ème RABN

 

Lioré et Olivier LeO 20 Bn3 mis en pylône lors d’un atterrissage

Farman F.63 Bn4  - Sergent BOURGUIGNON

Amiot 143 - Croisière AFN - 1936

1928 - Lioré et Olivier LeO 20 Bn3 – Sergent Pierre BOURGUIGNON

Avion du commandant du 1er Groupe (VB 109, VB 125 et VB 101) du 22ème RABN

 

1936 - Amiot 143 - Retour de la Croisière AFN

Sergent TRUCHOT - Sergent BOURGUIGON (avec le bras en écharpe) – Sergent-chef TRICOT

Sergent MARTIN - Adjudant DE BAR – Adjudant-chef JOURET

 

Carnet de vol du sergent Pierre Bourguignon - 22ème RABN

Décoration tunisienne des participants à la croisière en AFN de 1936

 

1936 - Page du carnet de vol de du sergent Pierre BOURGUIGNON – Croisière en AFN

Pour une raison indéterminée, le dernier vol Toulouse-Chartres n’est pas mentionné

 

 

Décoration tunisienne Nichan-Iftikar

attribuée à tous les participants à la croisière.

 

Sur la BA 122 de CHARTRES entre 1928 et 1936

Collection Jacques BOURGUIGNON

 

 

Remerciements à Jacques Bourguignon pour ces magnifiques documents – Droits réservés

 

 

 

Tradition VB 125 : Pierrot lunaire

 

 

 

Pièces d’uniforme d’aviateurs du 22ème RABN (vers 1930)

La casquette porte la marque de confection d’un chapelier de Chartres

 

Pièces d'uniforme 22ème RA

 

 

 

 

 

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 10/2008 – Collection Claude WARCONSIN

 

Contribution de Claude WARCONSIN

 

13 juillet 1928

 

Farman F.63BN4 Goliath -  BA 122 ChartresFarman F.63BN4 Boliath - BA 122 Chartres

 

Accident d’un Farman Goliath F.63 Bn4 de la 5ème Escadrille du 2ème Groupe du 22ème RABN

Cet appareil porte le n°376 – Il est codé « CIV »

 

Lien pour atteindre les articles de presse correspondants et d’autres photographies (page Accidents)

 

 

 

1930

 

 

Farman Goliath - 22ème RABN - Capitaine VALIN

 

Le capitaine Martial VALIN (*), commandant la 1ère Escadrille du 22ème RABN en 1930 (1er Groupe), devant le Farman Goliath F.63 Bn4 baptisé « Revenir ? »

Cet appareil de la VB 101 portant le n°29 sera détruit le 23 mai 1930 (Voir plus bas : rubrique « Accidents »)

 

 

Farman Goliath - 22ème RABN

 

Farman Goliath F.63 Bn4 de la 4ème Escadrille du 2ème Groupe du 22ème RABN avec son armement

 

Tradition BR 113 - Chauve-souris

 

Tradition BR 113 : chauve-souris ailes déployées sur disque lunaire

 

 

    

 

22ème RABN – Chartres - 1930

 

 

(*) Nota : Martial Valin est né le 14 mai 1898 à Limoges. Après la guerre du Rif à laquelle il participe comme cavalier dans un régiment de spahis marocains, il se porte volontaire pour l'aviation militaire en 1926 et obtient ses brevets d'observateur puis de pilote en 1927 et 1928. Martial Valin sert alors au 22ème Régiment d’Aviation de Bombardement de Chartres. Promu au grade de capitaine en décembre 1929, il est nommé chef de la première Escadrille l'année suivante. Durant ces années, il se spécialise dans le vol sans visibilité, et particulièrement dans le vol groupé de nuit sans aucun feu. En novembre 1933, le capitaine Martial Valin est affecté à l’État-major de la 12ème brigade aérienne à Chartres, qu’il quittera en 1935 pour l’État-major de l'armée de l'Air.

Il a été ensuite Général d’Armée Aérienne, commandant des Forces aériennes françaises libres de juillet 1941 à juin 1944, puis chef d'État-major général de l'armée de l'air française d'octobre 1944 à février 1946. Il est mort le 19 septembre 1980 à Neuilly-sur-Seine. Martial Henri Valin est Compagnon de la Libération.

 

 

Décoration du capitaine Martial VALIN

 

En 1935, place des Epars à Chartes, le Capitaine Martial VALIN

reçoit l’une de ses nombreuses décorations

(sans doute la médaille Coloniale « Maroc 1925 »)

 

 

 

 

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 02/2013 – « Le Petit Parisien » 

 

 

Le Ministre de l’Air, M. Victor LAURENT-EYNAC, inspecte l'aérodrome militaire de CHARTRES

 

18 mai 1930

 

 

LAURENT-EYNAC - Chartres

 

 

M. LAURENT EYNAC, parti à 9h 30 de l'aérodrome de Villacoublay dans un avion piloté par le lieutenant de vaisseau PECQUEUR, est arrivé à 10 heures à Chartres pour inspecter les services du 22e Régiment d’Aviation.

Le ministre était accompagné du général PUJO, directeur de l'aéronautique ; du général de GOYS, commandant la 2e Division Aérienne ; du colonel DUSEIGNEUR, son chef de cabinet, venus également en avion.

A l'atterrissage, M. LAURENT EYNAC a été reçu par le colonel GARDE, commandant la région, et son adjoint, le lieutenant-colonel DELANNEY ; par le colonel LAGARDE, commandant d'armes, et M. ROBERT, secrétaire général de la préfecture.

Le ministre s'est entretenu longuement avec les officiers chefs de Groupes et s’est fait donner des renseignements très complets sur la vie des Escadrilles et l'organisation du matériel, des bureaux et l'aménagement des locaux techniques. Il a visité ensuite les hangars, notamment ceux qui abritent les « super-goliath », nouveaux appareils dont le régiment vient d'être doté.

M. Laurent Eynac a fait ensuite la déclaration suivante :

« Mon intention est de visiter tous les centres d'aviation. Celui de Chartres est particulièrement intéressant. Le 22e étant un très grand régiment, j'ai voulu m'assurer de son organisation technique, de ses possibilités matérielles, de l'ensemble de ses installations et me rendre compte par moi-même des moyens mis à sa disposition pour son entraînement aérien pendant le printemps et l'été de 1930. Je suis extrêmement heureux d'avoir rendu visite à cette belle unité. L'aérodrome de Chartres est assez important pour justifier une inspection ministérielle ».

 

 

L’ARRIVÉE DES FARMAN « SUPER-GOLIATH »

 

Mars 1930

 

Les pilotes de Farman COUPET, BURTIN et LALOUETTE vont avoir à réceptionner six « super-Goliath » à 4 moteurs de 500 CV, destinés au régiment de bombardement de nuit de Chartres.

 

L’Intransigeant – 23 mars 1929

 

 

Chartres - Farman F.140/141 "Super-Goliath"   Chartres - Farman F.140.141 "Super-Goliath"

 

Chartres - Farman F.140/141"Super-Goliath"

 

 

Trois photographies prises à Chartres des monstrueux Farman F.140/141 « SUPER-GOLIATH » quadrimoteurs

Trois appareils, encore à l’état de prototype, furent malheureusement affectés au 22ème RA !

Voir ci-dessous deux photos de l’appareil codé « C 1 » et quelques compléments d’informations

Collection Guilleux – Droit réservés

 

 

INTERDICTION DU SURVOL DE LA VILLE

 

Novembre 1930

 

Par mesure de sécurité, le Ministre de l’Air a décidé que, sauf le cas de nécessité absolue, les aviateurs de Chartres, Nancy et Metz – dont les terrains sont situés tout près de la ville - ne devront plus survoler ces agglomérations importantes.

Les Ailes – 27 novembre 1930

 

 

 

 

 

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Contribution de la SLHADA

Des appareils du 22ème RABN de Chartres à Lyon–Bron – 1930 ou 1931

Documents Vervialle via Yves Laurençot – Droits réservées

 

 

LIORE & OLIVIER LéO 20 - Bron

 

Farman F.141 - Super-Goliath   Farman F.141 Super-Goliath

 

Ces trois photographies ont été prises sur l’aérodrome de Lyon-Bron, à priori le même jour. La première aérogare de Bron, que l’on distingue sur la troisième photo, a été inaugurée en décembre 1930, mais elle n’est peut-être pas tout à fait terminée à l’époque du cliché. En haut l’appareil est un Lioré et Olivier LeO 20 Bn3 du 22ème RABN de Chartres, avec le gypaète de la 5ème ou de la 6èmeEscadrille. En bas il s’agit d’un des quadrimoteurs Farman F.140/141 «Super-Goliath » codé « C 1 » qui avaient été confiés pour essais prolongés à la sixième Escadrille et dont l’un a été tragiquement accidenté à Courcelles les Monts (Côte-d’Or) le 22 août 1930, en tuant ses 4 occupants. La veille, le 22ème RABN avait déjà perdu un Farman F60 Goliath à Chartres, catastrophe qui avait fait six tués. Après la perte de ces dix aviateurs, les Farman Goliath ou Super-Goliath, sur-motorisés par rapport à leurs antiques structures faites de bois, de toile et de ficelles, identiques à celles de la fin de la guerre en 1918, avaient été alors interdits de vol. Plus tard, quelques vols eurent cependant lieu afin d'essayer sans grand succès diverses améliorations, puis les Goliath disparurent du ciel de France, avec le tragique bilan humain que l'on connaît Les dates exacte de ces photographies ne sont pas connues : 1930 ou 1931. Dans la rubrique « accidents » en bas de page, sont placées deux photographies d’un autre appareil, codé « C 2 ».

 

 

 

 

 

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Le voyage à Bucarest d’une Escadrille du 22ème Régiment d’Aviation de Chartres

 

11 au 23 juin 1931

 

 

Le 11 juin 1931 une Escadrille de bombardement du 22ème Régiment, aux ordres du lieutenant-colonel Delanney, composée de six bimoteurs Lioré et Olivier, quitta Chartres. Elle fit escale à Milan et à Zagreb avant d’atterrir le 14 juin dans la capitale Roumaine. Deux avions furent retardés à Zagreb, mais ils purent rejoindre Bucarest le 16. L’Escadrille fut l’objet de réceptions chaleureuses à chacune de ses escales. Ces voyages à l’étranger avaient pour but de faire gagner aux équipages une expérience indispensable sur les vols de groupe sur de long parcours, de former les navigateurs à voler au-dessus de pays qu’ils ne connaissent pas, de juger du degré d’entraînement des équipages, et aussi de présenter à l’étranger les meilleurs appareils de la production française de l’époque.

Après deux jours de repos, l’Escadrille entama son retour le 18 juin, en repassant par Zagreb et cinq appareils arrivèrent à Chartres le 23 juin. Le sixième bimoteur, celui du capitaine Dordilly, termina son vol à Istres où il était attendu pour une autre mission.

Les équipages étaient ainsi constitués :

1. Lt-col DELANNEY, lt ROUSSEAU, adj THIÉBAUT, sgt SALLES

2. Cne DORDILLY, cne BALLARD, adj BOUVRESSE, sgt LE BIHAN

3. Cne BERNARD, lt LE GAIL, adj BOULANGER, sgt MASSON

4. Cne CASTELAIN, lt ICARD, adj VIVIAN, sgt TANGUY

5. Cne MONNIER, adj GOMBAULT, sbt FRAINIER, sgt JAULIN

6. Cne BERTHELON, lt CASSAGNOUX, adj LESSERAU, sgt MESSAIN

 

Lioré et OLivier LéO 2O - Zagreb 13 juin 1931 - 22ème RABN

 

13 juin 1931

Une partie des aviateurs du 22ème RABN à Zagreb devant un des appareils

Lioré et Olivier LeO 20 Bn3

 

 

M. PAINLEVÉ ET LE MARÉCHAL PÉTAIN INSPECTENT LE 22ème D'AVIATION

 

2 août 1932

 

Le 22ème Régiment d’Aviation de Chartres a été inspecté hier matin par M. Paul PAINLEVÉ, Ministre de l'Air, et par le Maréchal PÉTAIN, inspecteur général des forces aériennes. Le Ministre de l’Air était venu de Villacoublay à bord d'un avion piloté par l'adjudant MAURON. Le maréchal était venu en chemin de fer.

Après la réception par le colonel MAGNIN et le lieutenant-colonel GOND, et après la visite des divers services de l'unité, eut lieu une prise d'armes, au cours de laquelle défilèrent les effectifs du régiment.

Le ministre et le maréchal se sont déclarés très satisfaits de leur inspection et ont adressé leurs félicitations au chef de corps. Après avoir déjeuné dans un hôtel de la ville, ils sont repartis pour Paris.

Le Petit Parisien, 4 août 1932

 

 

A PROPOS DE LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT DE GENÈVE

 

Août 1932

 

EST-CE pour rassurer « l'opinion publique sur le sort éventuel de notre Aviation de bombardement, que M. PAINLEVÉ a inspecté, coup sur coup, le 22ème Régiment d'Aviation de Chartres, et le 12ème de Reims  ? Sans doute ! Sans doute ! Nul moins que nous ne suspecte le haut patriotisme de l'actuel Ministre de l'Air. Lui présent à la barre, l'Aviation ne sera point sacrifiée à Genève, sans que notre pays ne retire de l'aventure quelques éléments nouveaux de paix et de sécurité.

Il a donc eu mille fois raison de consacrer ses premières inspections à la brigade du général TULASNE. Cependant, M. PAINLEVÉ ne donnera le change à personne. Les textes sont les textes. Si la Conférence du Désarmement ne réalise que vingt pour cent du grand but qu'elle s'est proposé, il y a de grandes chances que ce soit l'Aviation qui fasse les frais de ce succès relatif.

D’AILLEURS, l'opinion publique n'est pas seule à vouloir quelques garanties; le personnel de l'Aviation militaire en réclame également. En effet, si le Gouvernement et le Commandement n'y prennent garde, on s'apercevra bientôt que les thèses défendues à Genève portent un rude coup au moral de notre Aviation.

Mettons-nous un peu à la place des équipages des régiments de bombardement. Ils ne sont pas sans lire un peu partout que l'Aviation est une « arme inhumaine ». Les assises de la paix l'ont solennellement condamnée. Croit-on qu'ils mettront beaucoup de cœur à poursuivre un entraînement toujours périlleux, s'ils savent que tôt ou tard, ils disparaîtront sous l'opprobre de la « conscience du monde » ?

Cet aspect de la question, comme dit l'autre, ne doit point échapper à nos dirigeants.

Il ne faut, pas jouer avec le moral de l'Aviation militaire.

Les Ailes – 27 août 1932

 

 

LE GÉNÉRAL BARÈS INSPECTE LE 22ème D'AVIATION

 

19 octobre 1932

 

Le général BARÈS, membre du conseil supérieur de l'Air, est arrivé ce matin à Chartres en automobile pour inspecter le 22ème Régiment d’Aviation. À l'issue de la visite des différents services, il a exprimé sa satisfaction au colonel MAGNIN, commandant le régiment.

Le Petit Parisien, 20 octobre 1932

 

Lioré et Olivier Le 20 en vol au dessus de l'Eure et Loir

 

Superbe image d’un Lioré et Olivier LeO 20 Bn3 du 22ème RABN de Chartres en vol au-dessus de l’Eure et Loir

 

 

 

 

 

 

LES BREGUET 19 CN2 de l’Escadrille « 22 »

 

Tradition 22/22 RABN

Nouvelle tradition « 22/22 RABN »

« Aigle stylisé pris dans les rayons d’un projecteur »

 

 

Breguet 10 - Escadrille 22

 

Breguet 19 - Escadrille 22

 

Breguet 19 - Escadrille 22   Breguet 19 - Escadrille 22

Collection Olivier Bâillon- Droits réservé

 

Début 1932 une septième Escadrille fut créée au 22ème RABN (Régiment Aérien de Bombardement de Nuit), renommé officiellement 22ème EB (Escadre de Bombardement) en octobre, mais cependant toujours appelé par tous « 22ème RA (Régiment d’Aviation) ». Elle portait le nom « d’Escadrille n°22 » avec une nouvelle tradition baptisée « 22/22 RABN » et était équipée de Breguet 19 CN2. Cette Escadrille quitta Chartres pour Reims en octobre 1933 pour constituer l’Escadrille n°3 du 42ème EM (1ère Escadrille du GC II/42), équipée d’ANF Mureaux 113.

 

 

 

L’Escadrille n°2 du 42ème EM est également passée par Chartres en 1933 avant son départ pour Reims. Elle était équipée de Gourdou Leseurre GL 32

 

 

 

 

 

 

LES LIORÉ ET OLIVIER QUADRIMOTEUR LeO 206

1934 - 1935

 

Après la mise au point de 1932 à 1934 d’un prototype Lioré et Olivier, baptisé LeO 203 (voir ici sa description technique et ses profils), évolution quadrimoteur du Lioré et Olivier LeO 20 qui équipait à cette date l’essentiel des Escadrilles vouées au « bombardement » en France, quelques dizaines d’appareil baptisés, Lioré et Olivier LeO 206, furent construites. Ces appareils furent répartis dans diverses unités, dont la 22ème Escadre de Chartres. Comme le Farman « Goliath » quadrimoteur quelques années plus tôt, cet avion était déjà, bien avant sa mise en service, complètement dépassé, et il connut, de plus, de multiples ennuis. D’ailleurs, un appareil de Chartres tomba accidentellement le 13 juin 1935 à Reims, causant la mort de son pilote et blessant grièvement son chef de bord (voir page Accidents). Le processus de remplacement de ces vieux biplans par les nouveaux Amiot 143, monoplan tout métalliques, était déjà engagé, et ils disparurent rapidement du ciel beauceron...

 

Lioré et Olivier LéO 206Lioré et Olivier LéO 206

 

Quadrimoteur Lioré et Olivier LeO 206, à Istres (à gauche) et à Avord (à droite)

 

 

Lioré et Olivier LéO 206 - Aquarelle de Jean BELLIS

Le quadrimoteur Lioré et Olivier LeO 206

BR 131 – 3ème Escadrille du GB II/15 - Avord

Aquarelle de Jean Bellis

 

Reproductions
Disponible

 

 

Profils du Lioré et Olivier LéO 20 et LéO 206

 

Du bimoteur Lioré et Olivier LeO 20 au quadrimoteur LeO 206

Merci à Henri Guyot pour ces profils

 

 

 

Nouveau « Ministère de L’Air » : le ministre en visite à Chartres

2 mars 1933

M. Pierre COT a visité la base aérienne de Chartres, le 2 mars. Le Général BARÉS, Inspecteur général de l’Aéronautique, le Lieutenant-colonel JAUNEAUD et M. CORBIN du Cabinet, accompagnaient le ministre.

Nota : En janvier 1933, Édouard DALADIER a nommé Pierre COT (1895/1977) « Ministre de l'Air » : c’est un nouveau ministère promis à un riche avenir. Pierre COT qui a fait toute la guerre au front, décoré de la Légion d’Honneur, s’est engagé en politique après la guerre et a été élu député en 1938. Très actif et brillant orateur, il a été remarqua par Raymond POINCARÉ. Sa carrière ministérielle a commencé en décembre 1932 lorsqu'il devient sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères dans le gouvernement PAUL-BONCOUR. Il pilotera régulièrement lui-même son avion officiel après avoir passé son brevet.

Les Ailes, 9 mars 1933

 

11 mars 1933 – « L’Intransigeant »

On savait depuis plusieurs jours, depuis le retour de l'inspection du 22ème Régiment de Chartres, que M. Pierre COT, ministre de l'Air, avait décidé d'apprendre à piloter. Nous avons attendu la première leçon pour l'annoncer. M. Pierre Cot a pris cette première leçon, hier, quelque part autour de Paris - soyons discret - avec un pilote militaire à bord de l'un des trois avions de tourisme qui appartiennent à l'un des services du ministère de l'Air. Ce matin, de très bonne heure, le ministre a pris deuxième leçon...

 

 

Obsèques du Président Paul PAINLEVÉ

5 août 1933

Cinquante Lioré et Olivier LeO 20 de Reims et de Chartres sont arrivés à Villacoublay pour défiler demain au-dessus de Paris pendant la cérémonie des obsèques du Président PAINLEVÉ au Panthéon.

L’Intransigeant, 4 août 1933

 

Des manœuvres aériennes de nuit sur Niort

24 août 1933

Niort, 25 Août (Dép. PJ.) — Dans la nuit de jeudi, des exercices de reconnaissance nocturne et de bombardement aérien ont eu lieu sur Niort sous le commandement du colonel Vasselot, du 22ème Régiment d'aviation de Chartres, arrivé le soir en avion avec les officiers du régiment.

A 22 heures, un groupe de quatre avions de bombardement, venant de Chartres, naviguant à 2 000 mètres, en pleine obscurité, a survolé l'aéroport de Souch, en lançant des fusées. Deux autres avions individuels, venus également de Chartres, ont procédé aux mêmes exercices et avec plein succès.

Quelques instants plus tard, un 2ème Groupe de trois avions, partis de Chartres, et un troisième de trois avions, partis du camp d'Avord, devait se rendre à Niort, en s'ignorant mutuellement. Leur rencontre s'est effectuée à l'heure fixée, avec précision.

Les manœuvres ont pris fin à 23 h., sans incident, et le colonel et sa suite ont regagné Chartres par la voie des airs.

Ces exercices avaient attiré une foule énorme à l'aéroport, où avaient été convoqués des dirigeants de l'aéroclub des Deux-Sèvres et les autorités locales.

Des manœuvres aériennes plus importantes sur Niort, centre aérien important, sont prévues pour le mois d'octobre.

Le Petit Journal,  28 août 1933

 

Concours des Escadrilles de bombardement des Forces aériennes

Victoire de la 22ème Escadre de Chartres

Septembre 1933

 

Coupure de journal BA 122

 

 

 

Les mécaniciens du 22ème RA de Chartres à l’honneur

Chartres - Coupe LeO des mécaniciens

 

C’est la coupe LeO attribuée, pour 1933, à la 22ème Escadre

 

Nous signalons, d'autre part, dans ce numéro, l’émouvante cérémonie qui eut lieu, l’autre semaine, à Chartres sur l’aérodrome de la 22ème Escadre. Au cours de cette cérémonie, la formation de Chartres a reçu la coupe LeO qui était attribuée pour la première fois.

La coupe LeO a été créée par les Etablissements Lioré et Olivier en vue de récompenser les mécaniciens des formations de bombardement. Ses conditions d'attribution ne sont pas encore régulièrement déterminées en attendant qu'elles le soient par un règlement qui va être nécessairement élaboré, d'accord avec l’Etat Major de l’Armée de l’Air, les fondateurs ont décidé de l’attribuer, pour 1933, à la 22ème Escadre de Chartres, gagnante du concours d'honneur ouvert entre toutes les formations d'Aviation le Bombardement.

En effet, ce concours d'honneur, doté d’une Coupe du Ministre de l'Air, est organisé annuellement depuis plusieurs années. Les éliminatoires ont lieu à Mourmelon, au cours d'exercices d'entraînement, et la finale se déroule à Metz. En créant la coupe LeO, la maison Lioré s'est proposée de récompenser les mécaniciens dont le dévouement, la conscience professionnelle, les connaissances techniques sont mises à l’épreuve dans la compétition officielle. La création de la coupe LeO est heureuse ; elle comble une lacune.

En attendant le règlement définitif, le trophée a donc été confié, pour 1933, à la 22ème Escadre. En outre, une médaille a été remise à chacun des mécaniciens d l’Escadrille qui gagna la Coupe du Ministre. Notre photographie représente les lauréats : de gauche à droite et debout : les sergents Giraud, Chaumien, Drapeau, Galgani, Servier, Lançon et Hélard ; assis : Zwing, Gonzalès et Node.

Les Ailes, 26 octobre 1933

 

 

Lien : Organigramme de la 22ème demi-brigade de Chartres en 1934 avant l’arrivée des Escadrilles de Chartres

 

Etat-Major – 22ème Escadre Aérienne – 42ème Escadre Aérienne Mixte – Base Aérienne n°22 - Parc - – Centre de mobilisation n°22

 

 

Obsèques du Roi des Belges

22 février 1934

Une patrouille de trois avions de la 22ème Escadre, dirigée par le commandant Berthelon, a représenté l'aviation française aux funérailles du roi Albert 1er.

Arrivés à Bruxelles le mercredi 21 février dans la soirée, les membres des équipages ont été accueillis fraternellement par leurs camarades belges. Ils garderont de cette réception et des attentions délicates dont ils furent l’objet pendant leur séjour à Bruxelles, le souvenir le plus ému.

Malgré le mauvais temps, les trois avions sont rentrés hier  mardi.

La Dépêche d’Eure et Loir, 1 mars 1934

 

 

 

 

 

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 12/2008 - Un récit de Roger VANTILLARD (1986) - Pilote au GC I/6 en 1934 

 

 

L’ARRIVÉE de L'AVIATION de CHASSE dans le CIEL DE BEAUCE

 

Mars 1934

 

C'est en 1933 que l'Armée de l'Air voit sa création officielle.

Le 3ème Régiment d’Aviation de Chasse stationné à Châteauroux depuis la fin de la première Guerre Mondiale est composé de trois Groupes de trois Escadrilles chacun. Avec les 2ème et 3ème Groupes de ce régiment sera formée la 3ème Escadre de quatre Escadrilles. Le premier Groupe, avec ses trois Escadrilles, sera transformé début 1934 en une seule Escadrille de quinze avions. Cette dernière unité prendra le nom «d'Escadrille de Marche», destination inconnue...

Après plusieurs semaines d'attente et les bruits les plus fantaisistes sur sa nouvelle destination, nous apprenons qu'à compter du 1er mars 1934 Chartres sera notre nouvelle base. Notre échelon roulant nous précède de quelques jours pour préparer nos futures installations.

C'est le 5 mars 1934 qu'en formation groupée, composée de cinq patrouilles de trois avions chacune, nous saluons la capitale de la Beauce et nos futurs camarades du 22ème Bombardement de Nuit. Nous sommes surpris que le terrain d'aviation soit si près de la ville...

Venant d'une unité vraiment homogène tel le 3ème de Chasse, comment aborder les rapports avec les camarades bombardiers occupant ce terrain, seuls depuis de nombreuses années. Ce mixage de différentes subdivisions d'armes, sur un même terrain, présentait une légère appréhension. Il n'en fut rien. Les relations avec nos nouveaux camarades devinrent des plus cordiales.

Avec un Groupe de Chasse de Nuit qui était sur place, équipé de «Breguet 19», et le nôtre, de Chasse de Jour doté de «Nieuport 622», fut formée la 42ème Escadre Mixte. Notre Groupe avait pris possession du dernier grand hangar près de Champhol (Note : ce qui donne une indication de la date de leur construction, décidée en vue de l’arrivée des escadrilles de chasse à Chartres).

Quelques jours après notre arrivée, sous le commandement du Capitaine Jules MORLAT, l'entraînement aérien reprit normalement en fonction des appareils disponibles.

 

 

Escadrille de Marche de Chateauroux

Mars 1934 – De CHÂTEAUROUX à CHARTRES

L’Escadrille autonome dite « Escadrille de Marche » était au début de 1934 la 5ème Escadrille de la troisième Escadre de CHÂTEAUROUX – Traditions de la SPA 96 , équipée de Nieuport-Delage 62

Elle fut la première Escadrille de Chasse affectée à la Base Aérienne de CHARTRES où elle constitua pendant quelques mois la 1ère Escadrille du GM I/42 (Groupe Mixte)

En octobre 1934 cette Escadrille a constitué l’ossature du GCI/6 : traditions SPA 96 et SPA 12

 

De gauche à droite :

Debout : Sgt méc SIROT - Sgt/ch méc LAUZE - Sgt pil MIZON - Sgt pil PIGNEUX - Sgt/ch pil PIZOT - Sgt/ch pil LAMIELLE - Sgt/ch pil BLANC - Sgt pil FAUCONNET - Cap pil ROUSSEAU-DUMARCET - Cap pil MORLAT - A/ch méc ILTIS - Sgt pil DURR - Sgt pil CARRIER - Sgt pil COUILLAUD - Sgt pil COUARD - Sgt méc PAILLAS - Sgt pil VANTILLARD - Sgt pil SENET

Assis : Sgt méc DEPEINT - Sgt méc SERVOISE - Sgt méc ÉMERY - Cl/ch méc L'HER - Sgt méc LAPORTE - Sgt méc PONTET - Sgt méc BARROT -Sgt méc METZ - Sgt Méc X - Sgt méc CORMIER - Sgt méc COLOMBANI - Sgt méc FOUCHER - Sgt méc LAUMET - Sgt méc BIBERT - Sgt méc DAUMAS

Absent sur la photo : Sgt pilote VEYRON

La mascotte : Le colley écossais D. JELLANE.

 

 

D'habitude, après chaque mission, l'Escadrille rentrait au terrain en formation (vol de canards). Là, innovation... Le Commandant d'Escadrille prit la décision qu'après chaque retour au terrain on se présenterait en échelon «refusé» vers la droite. À la dislocation, le Commandant du dispositif partait en abattée, piquait à la verticale, suivi, à deux secondes d'intervalle, par chacun de ses équipiers.

En bons exécutants, voyant quand même un petit côté «m'as-tu-vu»... nous étions ravis de suivre ces ordres, de piquer «plein tube» en faisant hurler nos « Hispano » et en redressant au ras des toits, en toute immunité. Au sol, nos chers mécanos prisaient fort ce spectacle et c'est eux qui, avec un certain humour, l'avaient baptisé le «Julius Circus».

Il fut décidé que, lorsque les quinze avions seraient tous disponibles, de faire, aux Chartrains, la présentation en vol de l'Escadrille au grand complet.

Nous devions au retour, à l'altitude de 1.200 mètres, arriver à la verticale du terrain en échelon refusé avec nos quinze avions. Jusqu'à ce jour, nous avions réalisé cet exercice à sept ou huit avions.

J'ouvre ici une parenthèse. Les téléspectateurs qui ont suivi sur leur petit écran la série américaine «Les Têtes Brûlées» ont pu voir au générique quatre ou cinq avions, type «Corsair», faire ce genre de dislocation. Imaginez le même travail avec 15 appareils de l'époque sans hélices à pas variable et aucun réglage manuel des différentes commandes de vol. Travail harassant pour les équipiers de la fin du dispositif, pour essayer de maintenir leur distance.

Alors là, va se produire une chose qui marquera ma vie... une énigme qui ne sera pas prête d'être résolue pour beaucoup.

Dans notre dispositif les appareils se suivaient par numéros d'ordre de un à quinze. J'étais le n° 13. Si le n° 1 commençait la dislocation à la verticale du terrain à raison de deux secondes d'intervalle par appareil, pour dégager puis piquer, une bonne partie du dispositif se trouvait au-dessus de la ville avant la fin de la dislocation.

Quand mon tour arriva, je vis, au cours du piqué, l'appareil me précédant passer un peu à gauche de la grande flèche de la Cathédrale. Pour ma part, je me trouvais juste dans l'axe, entre les deux tours. Que faire ? La grande rosace centrale augmentait de diamètre d'une façon impressionnante. Je passai entre les deux flèches.

Sans vouloir forcer les «portes du ciel» ni transgresser un interdit, je m'étais trouvé devant le fait accompli.

Par la suite, je pensais à GODEFROY qui, en 1919, était passé sous l'Arc de Triomphe avec son avion. Pour réaliser un tel exploit il avait dû longuement et sérieusement le préparer. Quant à moi, ce que je considérais comme un fait divers, je l'avais accompli par la force des choses.

Mais voilà, tout a une fin... Ce carrousel aérien qui bravait bien des interdictions, causa un certain émoi parmi la population et alerta le commandement. D'après les dires de certains témoins, les avions passaient plein moteur en rasant les toits et faisaient trembler les vitres.

A l'Escadrille, à l'échelon commandement, il y eut bien sûr un sérieux rappel à l'ordre... Quant à nous, exécutants, nous subîmes quelques interrogatoires et, de la synthèse qui en sortit, pas un seul de nos altimètres n'était descendu en dessous de 150 mètres... Tout se tassa et rentra tranquillement dans l'ordre. Le «Julius Circus» avait vécu...

Quelques jours plus tard l'Escadrille rendit visite à nos anciens de Châteauroux. Accueillis dès l'atterrissage par nos chers copains, quelle ne fut pas notre surprise de nous entendre dire : «Vous alors... Vous en faites de belles à Chartres... Quel est celui d'entre vous qui est passé entre les flèches de la Cathédrale ? ». Les réponses furent des plus évasives et l'on changea de sujet. Mais, la plus grande surprise, je crois, fut de reconnaître que le «téléphone arabe» fonctionnait au mieux entre la Beauce et le Berry...

Cette histoire de la Cathédrale m'a longtemps travaillé l'esprit, aussi en ai-je toujours su gré à tous mes camarades qui, dans de nombreuses circonstances (arrosages d'Escadrille entre autres), n'ont jamais rien divulgué. Parfois, quelques petites allusions étaient lâchées mais toujours bien discrètement... C'est cela la vraie camaraderie...

Je repense au mécontentement d'une partie de la population au sujet du survol de leur agglomération et je comprends leur réaction causée par ces nouveaux arrivants se manifestant si bruyamment au-dessus de leurs têtes. Voyaient-ils là, peut-être, une certaine insécurité ou plutôt une atteinte à leur quiétude ? Ces braves citadins, comme beaucoup du Nord de la France, étaient loin de penser que, quelques années plus tard, ce ne serait plus des avions pacifiques mais des engins aux sinistres insignes qui se présenteraient en formation identique et qui, au cours de leurs piqués, toutes sirènes hurlantes, sèmeraient terreur et désolation.

A l’été 1934, l'organisation de l'Armée de l'Air est virtuellement terminée.

La 42ème Escadre mixte de Chasse disparaît pour laisser place à la 6ème Escadre de Chasse qui sera formée par un ancien Groupe du 2ème Régiment de Strasbourg.

Ce Groupe arrive à CHARTRES après un séjour de quelques mois à Reims. Ses deux Escadrilles sont :

- la SPA 26 (cigogne allongée)

- la SPA 124 (tête de Jeanne d'Arc)

Ce sera le G.C. II/6.

Notre Escadrille de quinze appareils sera scindée en deux :

- la 1ère Escadrille sera la SPA 96 (tête de gaulois)

- la 2ème Escadrille sera la SPA 12 (fanion Bleu et Blanc)

Ce sera le G.C. I/6 qui sera commandé par la suite par le commandant De FONDS LAMOTHE, belle figure d'aviateur de la grande guerre, l'homme aux multiples blessures. C'est toujours avec émotion que je pense à ce chef à l'immense bonté et aimé de tous.

La SPA 12 avait été dissoute en 1919 et elle est donc recrée sous le nom de 2ème Escadrille du G.C. I/6, commandée par le Capitaine Hervé ROUSSEAU-DUMARCET.

Cette unité en formation sera complétée en effectifs par de nouveaux pilotes et plusieurs mécaniciens ; ces derniers, éléments très jeunes sont issus de la première «fournée» de la nouvelle École des Mécaniciens de Rochefort.

Nous reprenons les traditions de la SPA 12, glorieuse Escadrille qui s'est distinguée au cours de la Grande Guerre 14-18 avec des «As» comme : De TURENNE, NAVARE, PELLETIER DOISY, NOGUÉS, etc...

Cette Escadrille a été créée en 1912 par le Lieutenant De BERNIS. Le choix de l'insigne en revient à Madame De BERNIS, marraine de l'Escadrille, qui mit cette dernière sous la protection de la Vierge et les couleurs de celle-ci, d'où le fanion triangulaire BLEU & BLANC.

Une dizaine d'années plus tard, à la fin de la seconde guerre mondiale, sur le terrain d'Alger - Maison Blanche, j'ai eu un entretien avec le Général PELLETIER DOISY (chacun de nous, dans une guerre différente, avait combattu dans la même Escadrille).

Sachant qu'il avait été, en 1912, à la formation de celle-ci, je lui posais la question au sujet du choix de l'insigne. Voici sa réponse ; :«Mon cher ami, me dit-il, nous nous trouvions être, dans cette unité, plusieurs camarades ayant fait partie du Racing-Club-de-France. Alors, tout naturellement, l'idée nous est venue de prendre les couleurs du Club d'où le fanion Bleu et Blanc. ». Dans le fond c'était assez plausible mais, dans mon for intérieur, je penchais pour la première version, sans pour autant désavouer notre cher «PIVOLO».

Début octobre 1934, nous sommes satisfaits d'apprendre que l'Escadrille va se rendre en Provence car, en dehors des campagnes de tirs en mer, on voyage peu dans la Chasse. But de la sortie ; le Roi Alexandre 1er de Yougoslavie doit arriver à Marseille et séjourner quelque temps dans la région. Nous devrons faire quelques démonstrations en vol en sa présence.

En fait, nous ne quitterons pas Chartres, car leurs premiers mètres, sur la Canebière, seront fatals au Souverain et à notre Ministre Louis BARTHOU abattus par un terroriste croate. Ce drame bouleversa tout le pays.

Fin novembre, c'est avec une grande tristesse que nous apprenons la mort d'Hélène BOUCHER aux commandes de son «Caudron». Avec quelques camarades nous représentons l'Escadrille à son inhumation dans le petit cimetière de Yermenonville.

L'année avait aussi mal commencé pour nos ailes, car le 15 janvier, «L'Émeraude », rentrant de Saigon avec à son bord le Gouverneur de l'Indochine, s'écrase dans la Nièvre à Corbigny. Parmi les victimes se trouvait Maurice NOGUÉS que j'ai cité plus haut, ancien de notre Escadrille SPA 12 et héros de 14-18.

Cette année 1934 fera date dans les annales...

Outre les nombreux coups durs aéronautiques, la France fut secouée par toutes sortes de drames. Scandales politiques allant jusqu'à bafouer nos anciens combattants. Scandales financiers montés par certains rastas ou français de fraîche date n'hésitant pas à salir notre pays. À croire que la France devenait le paillasson de l'Europe...

Assistant à ce cortège de drames successifs, quoique très peinés, nous conservions un moral et un idéal nous aidant à être toujours prêts à servir.

 

1935

 

La 6ème Escadre change (en mars) ses «Nieuport 622» pour des «NC 629». Peu de différence entre ces deux types. Pour ce dernier, le 500 CV. Hispano est doté d'un compresseur et les gouvernes de profondeur sont légèrement modifiées (sa vitesse est portée à 280km/h).

 

1936

 

Le GC I/6 fut le seul Groupe à être équipé de «Loire 46» avec moteur «Gnome» en étoile : avion ayant une belle silhouette et agréable à piloter (à partir de novembre 1936).

C'est également au cours de cette année 1936 que la 22ème Escadre de Bombardement de Nuit, stationnée à CHARTRES depuis de longues années, va nous quitter pour ORLÉANS - BRICY. Nous éprouvons une certaine émotion car nous avions de solides amitiés parmi nos camarades bombardiers.

A cette belle unité succède le non moins illustre 2ème Escadre de chasse apportant de Tours son célèbre Groupe des « Cigognes». L'ossature de cette dernière est l'ancien 2ème Régiment de Chasse de Strasbourg.

 

Lien vers : « Comment le 2ème Régiment d’Aviation de chasse (2ème RAC) a quitté l’Alsace pour Tours en 1933 puis Chartres en 1936 »

 

 

Tours - Nieuport DElage NiD 62 - GC I/2

1936 – De TOURS à CHARTRES

Nieuport Delage NiD 62 de la 2ème Escadrille du GC I/2 SPA 103  sur le terrain de Tours avant son départ pour Chartres

 

 

A présent la Base de Chartres est uniquement équipée de chasseurs et, cela, jusqu'à la déclaration de guerre, mais ce n’est que dans les premiers mois de 1939 pour que nous voyions arriver enfin du matériel vraiment moderne, le «Morane Saulnier 406».

Pendant toute cette période, les «Chevrons Verts» de la Chasse couvriront l'Or des blés mûrs de la Beauce...

 

Bulletin de l’A.A.A.M.B.A.C n° 67

Printemps 1986

Roger VANTILLARD

 

Arrivée à Chartres du GC II/6 : prise d’armes

 

5 janvier 1937

 

 

Publié dans « LA DÉPÊCHE d’EURE et LOIR » du 6 janvier 1937

 

A CHARTRES

Le salut au drapeau de la 2ème Escadre de chasse

 

Ce matin, au cours d'une prise d'armes sur le terrain d'aviation, le drapeau de la 2ème  Escadre de Chasse, unité d'élite groupant les Escadrilles au glorieux passé (celles de Fonck, de Nungesser, de Guynemer et de Heurteaux) a été présenté aux autorité civiles et aux officiers des autres corps de la garnison par le colonel Pinsard, commandant la 21ème Brigade.

Après le défilé des troupes, un vin d'honneur fut servi au mess des officiers. A l'issue de cette cordiale réception des discours furent prononcés par le colonel Pinsard, par M. Caillet, préfet d'Eure-et-Loir, et par M. Gilbert, maire de Chartres.

Nous publierons dans notre numéro le compte rendu de !a cérémonie et les résumés des discours...

Mais, nous associant aux hommages rendus, nous voulons dès aujourd'hui adresser à la 2ème Escadre et à son chef, le commandant Le Petit, nos très sincères sentiments de bienvenue.

Et, profitant de l'occasion qui nous est offerte, nous renouvelons à la 6ème Escadre l’expression de notre vive et admirative sympathie.

 

Lien vers : « La présentation de la 2èmeEscadre de Chasse à Chartres »

 

Lien vers : Le Colonel PINSARD et la 21ème Brigade Aérienne de Chartres en 1937

 

 

Publié dans « LES AILES » du 14 janvier 1937

 

A l’occasion de l’installation à chartres de la 2ème Escadre de chasse, une prise d’armes a eu lieu, devant les hangars, le 5 janvier.

Le Colonel Pinsard, commandant, la 21ème Brigade a présenté les drapeaux de la 2ème Escadre commandée par le Commandant Rougevin-Baville.

 

 

 

 

 

 

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 01/2009 – Collection FXB 

 

Les Escadrilles de bombardement

photographiées par Joseph Bibert à son arrivée à Chartres

 

1934

 

 

 

Breguet 19

 

Lioré et Olivier 20BN3 - VB 101

Breguet 19 CN2, 4ème Escadrille (C46) de la 42ème EM (2ème Groupe) – Alfred KRIEGER

Lioré et Olivier 20 Bn3, 3ème Escadrille (VB 101) du 2ème Groupe de la 22ème EB de Chartres

 

 Lioré et Olivier 20BN3 - VB 101

 

1934 - Lioré et Olivier LeO 20 Bn3, 3ème Escadrille (VB 101) du 2ème Groupe de la 22ème EB de Chartres

 

Photographies Joseph Bibert - Droits réservés

 

 

 

 

Réengagement du sergent Joseph BIBERT

 

 

20 mars 1935

Réengagement pour un à terme résiliable du sergent Joseph Adolphe BIBERT

 

 

 

 

 

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 01/2010 – Collection FXB 

Lioré et Olivier LeO 20 à Chartres

 

Dates imprécises et/ou appareils non identifiés

Accidents n’ayant pas donné matière à communiqué de presse

 

 

Lioré et Olivier LeO 20 - Carte postale - Chartres

 

Carte postale expédiée par un jeune soldat le 11 décembre 1932 à un de ses professeurs...

 

« ... Chartres est un pays où l’on revient assez rarement et assez difficilement. Me voici depuis un mois dans ce pays dont, je vous l’avoue, lorsqu’on est en garnison, les charmes sont très rares et minimes. Ajoutez à cela un froid très vif et un vent du diable. Enfin, tout pour plaire, déconseillez aux élèves qui vous sont sympathiques d’aller y faire leur service... »

 

Lioré et Olivier LeO 20 - Carte postale - Chartres

 

Carte postale expédiée par un jeune soldat à son oncle à sa tante...

22ème RABN – 1ère Escadrille – Chartres E et L.

 

« ... je suis dans la meilleure Escadrille, aucune revue, rien jusqu’à présent, je me suis en allé tous les dimanches et je m’en vais encore demain. Cet avion est le n°9 de mon Escadrille tombé en atterrissant sur des tas de ferrailles servant à la construction de hangars pendant un vol de nuit du 11 au 12 juin. J’ai été obligé d’en prendre la garde depuis minuit jusqu’à 4 h. du matin avec deux autres copains. Après quoi nous avons dormi jusqu’à midi. Un de ces dimanches, j’irai en perme du côté de Paris...»

 

 

Lioré et OLivierLeO 20 - Chartres    Lioré et Olivier LeO 20 - Chartres

 

Lioré et Olivier LeO 20 - Chartres   Lioré et Olivier LeO 26 n°246 - Chartres

 

Lioré et OLivier LeO 20 - Chartres   Lioré et OLivier LeO 20 - Chartres

 

Lioré et Olivier LeO 20 à Chartres    Lioré et Olivier LeO 20 à Chartres

 

 

1932/1933 - Lioré et Olivier LeO 20 Bn3 (Codé B ??) avec le « Gypaète », 5ème Escadrille (CAP 130) du 2ème Groupe du 22ème EB, sur le terrain de BOUARD

Au premier plan le lieutenant-colonel GOND

 

Pour leur entraînement les Unités de Chartres disposaient de plusieurs terrains annexes dont celui de la ferme de BOUARD, situé sur la commune de BAIGNOLET à quarante kilomètres au sud-est de CHARTRES, doté d'un casernement, de 5 observatoires, d'une cible de bombardement, d'un cercle de signalisation et de bandes de balisage de ses limites.

 

 

 

1932/1933 - Ce Lioré et Olivier LeO 20 porte les insignes CAP 130 et CAP115 : c’est donc celui du commandant du 3ème Groupe du 22ème EB

 

 

 

25 novembre 1934 – Groupe d’appelés, ayant participé à un peloton de préparation militaire pour devenir officiers de réserve (« E.O.R »), posant devant un Lioré et Olivier LeO 20 du « 22ème R.Av » (Régiment d’Aviation), avec des mécaniciens du « C.O.A. » (Compagnie des Ouvriers de l’Aviation). L’appareil porte à l’avant gauche un petit écusson représentant le Lion « Léo » ; monogramme de la Société « Lioré et Olivier » (voir plus bas)

 

 

 

Superbe photographie de la cathédrale de Chartres vue à travers les plans d’un Lioré et Olivier LeO 20

 

 

 

Créés en mars 1912, les Ateliers d’aviation Lioré et Olivier adoptèrent officiellement, sur la suggestion de Fernand Lioré, le monogramme « LeO », expression latine du mot « lion », illustré par un emblème à tête de lion» qu’on retrouve sur quelques rares appareils LeO 20.

 

 

1

 

« Il est formellement interdit d’ouvrir cette pochette sauf en cas de panne »

Chaque appareil qui prenait l’air possédait une « Pochette de documents » (notices ou imprimés à remplir) permettant aux équipages victimes d’un incident ou d’un accident, et ayant dû se poser « en campagne », de faire face aux difficultés administratives en résultant. Elle contenait :

-      1 feuillet de réquisition

-      2 certificats descriptifs

-      2 rapports au sujet des dégâts

-      1 télégramme officiel

-      1 état des paiements

-      1 notice sur les mesures à prendre en cas d’accidents

-      1 notice sur le règlement des dégâts

 

 

 

 

Boucle de ceinture fantaisie « Base Aérienne Chartres » avec la gravure d’un LeO 20 volant de nuit

 

 

 

 

 

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12/2010 - Collection FXB

 

BA 122 – CHARTRES – CODOS et ROSSI – Blériot 110 « Joseph Le BRIX »

 

3 juillet 1934

 

 

 

Blériot 110 "Joseph Le Brix" - CODOS et ROSSI - Chartres - 3 juillet 1934

 

 

Blériot 110 "Joseph Le Brix" - CODOS et ROSSI - Chartres - 3 juillet 1934

 

 

Blériot 110 "Joseph Le Brix" - CODOS et ROSSI - Chartres - 3 février 1934

 

 

 

3 juillet 1934 – Le Blériot 110 « Joseph Le Brix » de Paul CODOS et Maurice ROSSI,

arrivé par les air du Havre - où il venait d’être déchargé d’un bateau - après sa traversée de l’Atlantique Nord

dans le sens est-ouest du 28 mai 1934 et une grande tournée aux Etats–Unis et au Canada.

Il s’envolera le lendemain pour un accueil triomphal au Bourget.

Droits réservés

 

 

 

Ci-dessous, sur la page du 3 juillet 1934 des « carnets » de Julienne CHÉDEVILLE (future BIBERT), citée plus haut, on lit :

« Fredo etc… » : c’est le sergent Alfred KREGER, cité plus haut, un de ses amis aviateur, qui est le secrétaire du colonel,

« Codos et Rossi à Chartres »,

« Pris des photos au bureau » : une série de photos de la collection familiale qui ont pu être datées grâce à ce carnet !

 

 

Blériot 100 "Joseph Le Brix" - CODOS et ROSSI - Chartres - 3 juillet 1934

 

 

 

L'ingénieur ZAPPATA, chef du bureau d'études de la société BLÉRIOT étudia à partir de 1929 un avion spécialement conçu pour des records d'endurance. Ce fut le « Blériot 110 », dont le premier vol eu lieu en mai 1930, biplace sans visibilité vers l'avant, comme le « Spirit of Saint Louis » de Charles LINDBERGH.

Ce fut d’abord Lucien BOSSOUTROT (1890-1958) et Maurice ROSSI (1901-1966) qui réussirent un vol en circuit fermé de 67h 32 minutes le 15 novembre 1930, record porté à 75h 23 le 26 février 1931 (8 822 km), puis à 10 601 km le 23 mars 1932.

L’appareil, alors baptisé « Joseph Le Brix  (*) », fut alors démonté et transporté aux Etats-Unis

L’équipage Paul CODOS (1896-1960) et Maurice ROSSI décollent de l'aérodrome de Floyd-Bennett (New-York) le 5 août 1933. La côte française est atteinte après un vol de 6.000 km parcourus en 30 heures. L’appareil passe au-dessus de la foule massée au Bourget à 100 mètres d'altitude... mais continue sa route vers l’est pour atterrir finalement sur le terrain de Rayak au Liban, au terme d'un vol de 55h 29. Le record du monde de distance est battu de plus de 500 km, en étant porté à 9 104 km.

Pour tenter de le battre à nouveau, après diverses améliorations apportées à leur avion, CODOS et ROSSI décollent du Bourget le 27 mai 1934, avec comme objectif San Francisco...

Malheureusement, au-dessus de Terre-Neuve des vibrations se font sentir et, par sagesse, l’équipage se pose sur le terrain de Floyd-Bennett qui devait seulement être survolé. On découvre alors que les vibrations ont été provoquées par l'hélice, qui lors du décollage acrobatique du Bourget avait arraché un morceau de branche des arbres situés en bout de piste...

Malgré cet échec relatif, ce vol a cependant un grand retentissement, car le « Joseph Le Brix » est à cette date l'unique avion au monde à avoir franchi l'Atlantique Nord dans les deux sens. Avant même son arrivée, le général Denain fait annoncer par radio à ROSSI qu'il est promu capitaine et à CODOS qu'il est fait commandeur de la Légion d'Honneur...

Les deux pilotes présentèrent ensuite leur appareil dans diverses villes des Etats-Unis et du Canada, sans oublier d’inscrire leur parcours sur la carlingue de leur appareil (voir photographie ci-dessus).

Pour leur retour en France, une cérémonie fut organisée au Bourget le 4 juillet 1934. L’appareil qui a été débarqué au Havre, est remonté, puis s’envole avec son glorieux équipage le 3 juillet pour se poser en fin d’après-midi sur l’aérodrome de Chartres. Le lendemain, CODOS, ROSSI et le « Joseph Le Brix » sont fin prêts pour effectuer un petit vol d’une centaine de kilomètres, afin de recueillir l’hommage des Parisiens et les distinctions bien méritées que les Hautes Autorités du Pays doivent leur remettre...

 

(*) Joseph Marie LE BRIX : un des pionniers de l’aviation française, né le 22 février 1899 à Baden (Morbihan) et décédé le 12 septembre 1931 à Oufa, région de l'Oural, Russie, en voulant rallier Paris à Tokyo en un seul vol. Il avait battu précédemment de nombreux records.

 

 

 

Autres avions de passage à Chartres

 

Dimanche ont eu lieu, à Chartres, les débuts en France de la fameuse Patrouille tricolore composée de Detroyat, Deglise et Rouland, qui s'est produite pour la première fois en public le 19 avril à Tunis. Depuis, elle a participé à tous les meetings de la Société de propagande aérienne en Afrique du Nord, Constantine, Alger, Oran, Casablanca et Fez. La Patrouille tricolore s'embarquera sous peu pour Strasbourg, Mulhouse et Metz.

L’Excelsior, 3 juin 1931

 

 

 

 

 

1929

Le Potez 34 de Lionel de MARMIER et de Louis FAVREAU

En savoir plus sur le Potez 34

 

 

 

Morane Saulnier MS.230 - Aéronautique navale

 

 

Vers 1930

Morane Saulnier 230 de l’Aéronautique navale

 

 

 

Chartres - Dewoitine D.430 "Police Coloniale"

 

 

Vers 1934

de passage à Chartres, un trimoteur Dewoitine D.430 «Police Coloniale »

Devant les hangars béton « des Grandes Filles Dieu »

 

 

 

Moarane Saunier 220 "Patrouille d'Etampes"

 

Vers 1936-37

Morane Saulnier 230 de la « Patrouille d’Étampes »

Sans doute Michel DÉTROYAT

 

 

 

Morane Saunier 225 "Patrouille d'Etampes"

 

 

Vers 1936-37

Morane Saunier 225 C de la « Patrouille d’Étampes »

 

 

 

 

 

 

 

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LES GRANDES MANOEUVRES DE l’ARMÉE DE L’AIR FRANÇAISE

 

29, 30 et 31 août 1934

 

 

Pendant trois jours, à la fin du mois d’août 1934, de grandes manœuvres aériennes eurent lieu à l’est de Paris. Le camp des « bleus » représentant les assaillants, et le camp des « rouges », les attaqués, s’affrontèrent avec des conditions climatiques détestables. C’est presque 500 avions, bombardiers, chasseurs, appareils de reconnaissance et de liaison, qui furent mis à contribution afin de simuler, ce que serait la situation de l’Armée de l’Air française après une d’attaque surprise des forces aériennes de l’Allemagne, sans bien entendu que le nom de ce pays soit une seule fois cité, comme la diplomatie pacifiste de la France l’exigeait alors. La plupart des appareils qui pouvaient être mis en ligne était déjà dépassé depuis longtemps, ceux qu’on appelait des « avions modernes », en petit nombre, l’étaient déjà par rapport à ceux qui étaient en production de l’autre côté du Rhin et les quelques prototypes d’avenir mis en l’air pour expérimentation, faute par la suite d’une volonté de réarmement face à la montée du nazisme, ne seront présents qu’en nombre limité à l’entrée en guerre de la France en 1939, et ils auront une génération de retard par rapport à ceux que l’Armée de l’Air aura à affronter en mai 1940, sous les ordres d’états-majors pléthoriques n’ayant pas assez évolué depuis la fin de la première guerre mondiale...

La plate-forme de Chartres fut utilisée pour rassembler des équipages et certaines unités du 22ème R.A. y participèrent Le général Denain, ministre de la guerre en profita pour se faire présenter le 28 août 1934 les nouveaux prototypes français. Ayant décollé de Villacoublay à 15h 40, il se posa à Chartres à 16h aux commandes de son avion personnel, un Breguet 270 qu’il pilotait généralement lui-même. Etaient également présents les généraux Keller, Mouchard, Berger, Delafond, de l'armée de l'air ; le général Gamelin ; le contrôleur général Ceccaldi ; les officiers des différents régiments d'aviation ; des membres de la commission sénatoriale de l'aviation, MM. de Blois, Benazet, Cavillon, la Grange et Valadier. Ils examinèrent sous la conduite du commandant Terrasson les différents appareils présentés, dont les Farman 220 et 221, les Marcel Bloch 201, 200 et 130, le Potez 540 ; l'Amiot 143 ; le Lioré et Olivier 213 ; le Dyle et Bacalan 70 et les avions de chasse Dewoitine, Spad et Nieuport-canon. Après les vols de démonstration, le ministre repartit à 18 heures. On a du mal à comprendre de nos jours, en comparant ces différents appareils à ce que l’Allemagne commençait à produire, que personne n’ait eu l’intuition que tout ce beau matériel était pourtant déjà archaïque !

A la lecture des journaux de l’époque (voir lien ci-dessous), ce n’est pas qu’entre les lignes qu’on peut comprendre que, si des conclusions réalistes avaient peut-être été tirées de ces manoeuvres, rien plus tard ne fut fait pour remédier à la situation, ni au niveau du matériel, ni au niveau de la montée du « pacifisme » qui peu à peu anesthésia la France dans les année 1936 et 1938... Seule l’ardeur et de courage des équipages semblent avoir été un motif de satisfaction lors de ces manœuvres, ardeur et courage qui ne leur manquera jamais ensuite jusqu’aux armistices de juin 1940.

 

Les grandes manœuvres de l’Armée de l’Air Française de 1934 – Extraits de presse

 

 

 

GAMEMLIN - DENAIN

 

 

 

 

28 août 1934

Grandes manœuvres aériennes – Inspection des nouveaux avions Bloch 200 à Chartres

De gauche à droite : M. BENAZET, sénateur, le général GAMELIN et le général DENAIN, Ministre de l’Air

 

 

 

 

Août 1934

Les Nieuport Delage NiD 62 de la 3ème Escadrille (SPA 26) du GC II/6 de Chartres prêts pour les grandes manœuvres

 

 

 

 

Deux monstres en « démonstration » à Chartres pour les grandes manouvres d’août 1934

En haut : Farman 220 B « Centaure » - 4 Hispano-Suiza 12Lbr de 600 CV - 1 seul exemplaire construit

En bas : Farman 221 – 4 Gnome et Rhône 14Kdrs de 800 CV – 11 exemplaires construits

 

 

 

 

 

 

 

 

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12/2010 - Collection FXB

 

BA 122 – CHARTRES – LES PREMIERS BLOCH 200

 

Fin 1934/début 1935

 

 

 

Bloch 200 - 22 EB Chartres - 1935

 

 

Décembre 1934

Équipage de la 22ème E.B. devant un des tous premiers Bloch 200 affecté à Chartres.

En avril 1935 les Bloch 200 et la 22ème EB quittaient définitivement Chartres pour Avord

 

 

Bloch 200 - Chartres

 

 

Début 1935

Bloch 200 avec l’insigne « Tête de Hibou » de la VB 101

3ème Escadrille du 2ème Groupe de la 22ème EB de Chartres

 

 

 

En 1934 il fut question de remplacer le LeO 20 par le Bloch 200. Afin de gagner du temps, il fut décidé que l'entraînement des premiers pilotes s'effectuerait sur l'avion de présérie 01 dont disposait le C.E.A.N. de Villacoublay. L'adjudant-chef THIEBAULT et moi-même fûmes désignés comme instructeurs. Notre premier vol eut lieu le 2 juillet avec, comme pilote, un sous-officier du C.E.A.N. qualifié en l'occurrence de moniteur. Au tour suivant, THIEBAULT pris les commandes, le moniteur à ses côtés. Du sol, nous suivions attentivement les évolutions de l'appareil. Tout se passa bien jusqu'à l'atterrissage où le Bloch redressé un peu haut écrasa son train sous les yeux de M. DASSAULT (qui en fait s’appelait encore Marcel BLOCH à cette époque) également présent.

Chartres ne reçut en fait les Bloch 200 qu'au début de 1935 (mi 1934 en fait, voir 2 infos ci-dessous). Avec ces avions plus modernes, dont la conception révolutionnaient la construction aéronautique, l'activité des Unités se trouva nettement améliorée et des missions plus importantes purent être menées à bien. Les excellentes conditions d'utilisation par les militaires de ce matériel mieux adapté ne purent que réjouir le jeune constructeur d'alors qui, ne tenant aucunement rigueur de la casse de son prototype quelques mois plus tôt, manifesta sa satisfaction aux membres d'équipages en offrant à chacun d'eux une très belle montre bracelet.

Souvenirs du Colonel Paul DEVOS, ancien pilote du 22ème R.A.B.N

Texte de 1974.

 

 

« L’INTRANSIGEANT » du 27 juillet 1934

Le multiplace Marcel Bloch 130 bimoteur Gnome K14 à compresseur et à réducteur, qui a effectué son premier vol à Villacoublay avec HEU, est entré hier au centre d’essais du matériel aérien.

A propos de ce constructeur, signalons qu’en plus du gros porteur 200 bimoteur K14 à compresseur et à réducteur, qui est à la pesée à Villacoublay, cinq appareils de ce type, qui comptent également dans la série de 30 appareils, sont prêts, chez Potez, à Méaulte, à être conduits à la 22ème Escadre de Chartres.

 

 

L’INTRANSIGEANT » du 28 août 1934

… à Chartres, des équipages de la 22ème Escadre de Bombardement, de Défense Lourde, suivant la dénomination officielle, s’entraînent avec quatre nouveaux avions se bombardement, des Marcel Bloch, qui approchent la vitesse de 290 km/h à 4 500 mètres d’altitude, avec 1 000 kg de bombes, et un rayon d’action de 1 000 km.

 

 

 « L’INDÉPENDANT D’EURE ET LOIR » du 20 octobre 1934

L'activité des ailes chartraines

Le général DENAIN, Ministre de l'Air avait décidé de faire accomplir un tour de France de présentation à une Escadrille de six avions de bombardement Marcel-Bloch, type 200. Ce, sont les mêmes avions qui ont participé, en groupe, aux récentes manœuvres aériennes. Ils appartiennent, on le sait, à la 22ème demi-brigade de Chartres, que commande le colonel de VASSELOT de RÉGNÉ. Ce voyage; avait pour but de faire connaître aux formations de l'Armée de l'Air le matériel dont elles vont être prochainement dotées. L'Escadrille des Marcel-Bloch 200 avait quitté Chartres le 12 octobre pour rallier, en groupe, Reims et Nancy, escale de fin de journée.

La composition des équipages était celle-ci :

Avion n°1 : 1er pilote, colonel de VASSELOT ; 2ème pilote, adjudant-chef PERRON ; navigateur, capitaine ORTH ; mécanicien ou radio, sergent DESCARES.

Avion n°2 : 1er pilote, sergent-chef JOUQUANT : 2ème pilote, sergent LIGREAU ; navigateur, capitaine CHAPIN ; mécanicien ou radio, adjudant MONTAMAT.

Avion n°3 : 1er pilote, sergent-chef MOREAU ; navigateur, capitaine MAUFFREY ; mécanicien ou radio, adjudant, GAUTHERON ; sergent FISCHER.

Avion n°4 : 1er pilote, commandant MORRAGLIA ; navigateur, lieutenant BRANTHOME ; mécanicien ou radio, sergent-chef CHICHIZOLA, sergent PICAULT.

Avion n°5 : 1er pilote, capitaine VENOT ; 2ème pilote, sergent-chef de BAR ; navigateur, capitaine LAHAYE ; mécanicien ou radio, sergent PIERSON.

Avion n°6 : 1er pilote, lieutenant LEONETTI ; 2ème pilote, adjudant-chef THIEBAULT ; navigateur, lieutenant GARDY ; mécanicien ou radio, sergent JAUNY.

Ce Voyage a comporté les étapes suivantes : Chartres, Orly, Reims, Nancy, Metz, Dijon, Lyon, Istres, Toulouse, Cazaux, Châteauroux, Avord, Tours et Chartres.

Les six avions avec leurs équipages sont rentrés à Chartres, dans la matinée du 18 octobre.

Ce premier voyage a été effectué sans incident, en six jours, dans des conditions atmosphériques particulièrement défavorables et qui ont été une bonne épreuve pour le matériel et pour le personnel.

Cette randonnée prouve, une fois de plus la valeur, souvent affirmée déjà, des équipages de notre Régiment d’Aviation.

D'autre part, nous relevons, dans le palmarès du concours des sous-officiers de l'Année de l’Air, qui s'est déroulé à Metz, du 21 au 26 juin, le nom du sergent-mitrailleur d'ARNAL, de la 22ème Escadre, premier de la compétition, pour la catégorie « gros porteurs ».

 

 

 

 

 

Colonel  de VASSELOT De RÉGNÉ

 

 

Carnet de vol du colonel de VASSELOT de RÉGNÉ

 

 

Album personnel du colonel Maurice de VASSELOT de RÉGNÉ

Commandant MORRAGLIA et colonel de VASSELOT de RÉGNÉ

Bloch 200 de la 22ème demi-brigade de Chartres

 

 

Document exceptionnel - Carnet de vol du colonel Maurice de VASSELOT de RÉGNÉ

du 12au 18 octobre 1934 – Tour de France aérien sur Bloch 200 - 15h 45 de vol

Chartres – Orly – Reims – Nancy - Dijon – Lyon – Istres – Toulouse - Cazaux – Châteauroux – Tours - Chartres

 

 

 

 

« L’INDÉPENDANT D’EURE ET LOIR » du 8 novembre 1934.

Le 22ème d'aviation de Chartres participe à un meeting au Portugal.

Une foule évaluée à 80 000 personnes a assisté dimanche à Lisbonne, à la grande fête aérienne organisée en hommage à la mémoire du capitaine portugais PLACIDO D'ABREU, qui a trouvé la mort à Vincennes, au cours de la coupe du monde d'acrobatie.

Très gros succès pour la participation française : Michel DÉTROYAT, la patrouille d'Etampes, et les trois gros porteurs Marcel BLOCH 200 de la 22ème Escadre de Chartres. (Jérôme) CAVALLI a fait une exhibition.

M. GISCARD D’ESTAING, chef du cabinet du général DENAIN, Ministre de l’Air, a assisté à ce meeting.

 

 

« PARIS SOIR » du 11 décembre 1934

L’Escadrille du Régiment de Chartres qui se rend à Istres pour expérimenter le nouveau matériel, avions Bloch 200 bimoteur Gnome-Rhône K14, est composé de 5 appareils. Elle retrouvera à Istres trois autres avions Bloch du même régiment qui, après un voyage au Maroc regagnent la France par Carthagène. L’aménagement des machines est loin d’être terminé, il leur manque en particulier les tourelles et leurs lance-bombes qui doivent être envoyés à Istres. Il est souhaitable que ces accessoires soient livrés à la date prévue et que les essais ne soient pas retardés une fois de plus.

 

 

« AIR JOURNAL n°42 » de décembre 1934 - janvier 1935

Voyages de la 22ème demi-brigade de Chartres à bord des nouveaux BLOCH 200

Le Ministère de l'Air, ayant décidé de rénover l'aviation lourde française, a choisi parmi les nombreux prototypes qui lui étaient soumis, le Bloch 200 bimoteur Gnome-Rhône Mistral-Major.

La 22ème demi-brigade aérienne de Chartres a eu l'honneur de recevoir la première livraison et a constitué une Escadrille sous le commandement du colonel de Vasselot.

La 22ème demi-brigade recevait en même temps la double charge d'expérimenter, en groupe, le matériel nouveau et de le présenter aux diverses formations aéronautiques françaises et étrangères.

Pour cela, en plus des nombreux vols de jour et de nuit, des voyages ont été organisés. Un premier circuit, survolé du 12 au 18 octobre 1934, passait par Reims, Nancy, Metz, Dijon, Lyon, Istres, Toulouse, Cazaux, Châteauroux, Avord et Tours, avec escales sur chacun de ces terrains et présentation des Bloch-Gnome-Rhône aux officiers des formations visitées.

Le 31 octobre, départ de Chartres, pour un voyage comprenant le survol du Portugal, de l'Espagne et du Maroc. Des démonstrations étaient faites en particulier à Lisbonne et à Madrid devant les autorités aéronautiques portugaises et espagnoles.

Cette expérimentation méthodique a montré que dotée d'un matériel moderne, l'aviation française n'avait rien à envier aux avions étrangers et a confirmé la valeur des conceptions et de la construction.

Le personnel navigant, malgré les très mauvaises conditions atmosphériques de cette fin d'automne, a toujours amené ses avions à l'étape à l'heure dite. La radio réceptrice, et émettrice, a permis de recevoir en vol les prévisions météorologiques, de modifier en conséquence les itinéraires et de communiquer aux différents équipages les ordres du chef de Groupe. Le mauvais temps a permis de se rendre compte de la résistance des Bloch 200 et d'apprécier leur stabilité et leur maniabilité. Enfin, les moteurs Gnome-Rhône ont accompli, sans défaillance, la tâche qui leur était dévolue et leur puissance a permis de réaliser des vitesses moyennes élevées.

 

 

Bloch 200 - Chartres

 

 

Bloch 200 - Chartres

 

 

LES ÉQUIPAGES DE L'ESCADRILLE DE LA 22ème DEMI-BRIGADE AÉRIENNE À SON DÉPART POUR LE TOUR DE France :

De gauche à droite, on reconnaît : sergent radio PICAULT, sergent radio DESCAVES, sergent JANNY, sergent PIERSON, adjudant mécanicien GAUTHÉRON,

lieutenant mécanicien GARDY, adjudant-chef PERRON, capitaine CHOPIN, capitaine MAUFFREY, capitaine ORTH, sergent LIGREAU, colonel de VASSELOT, commandant du Groupe,

commandant MORRAGLIA, capitaine LAHAYE, capitaine VENOT, lieutenant BRANTHÔME, sergent-chef de BAR, lieutenant LEONETTI,

sergent-chef MOREAU, sergent FISCHER, sergent CHICHIZOLA, adjudant MONTAMAT, adjudant-chef THIEBAULT, sergent-chef JOUQUANT (*)

(*) 06/2016 : Merci à Madame Sophie JOUQUANT, petite fille du sergent-chef Jean Baptiste JOUQUANT, pour une correction orthographique du patronyme.

 

 

Bloch 200 - Chartres

 

 

Octobre 1934

Bloch 200 de la 22ème demi-brigade de Chartres pendant leur tour de France

 

 

 

 

 

 

 

 

Un MARIAGE d’AVIATEUR à CHARTRES

Sergent André BEDENNE et Madeleine MENESTRIER – 7 septembre 1935

 

 

 

Julienne CHEDEVILLE  Mariage ANdré BEDENNE et Madeleine MENESTRIER

 

Mariage André BEDENNE et Madeleine MENESTRIER  Maraige André BEDENNE et Madeleine MENESTRIER

 

Carnet de Julienne CHEDEVILLE  Alfred KRIEGER - Simone HOUDEBINE - BAILS - Geneviève BUTET - JOLY - Julienne BIBERT - Robert GONZALES

 

Anniversaire de mariage d'André BEDENNE et de Madeleine MENESTRIER  Anniversaire de mariage d'André BEDENNE et de Madeleine MENESTRIER

 

 

7 septembre 1935 - Le mariage à Chartres d’un Aviateur de la BA.122 – André BEDENNE et Madeleine MENESTIER

Menu du mariage au « Bœuf couronnée » conservé par Julienne CHÉDEVILLE (en haut à gauche), future Mme. BIBERT

Carnet de Julienne CHÉDEVILLE (6) du 3 au 8 septembre 1935

Sont cités : Joseph « Adolphe » BIBERT (absent), Robert GONZALÈS (7), Simone HOUDEBINE (2), Geneviève BUTET (4), JOLY (5), Frédo : Alfred KRIEGER (1), BAILS (3)

« La joyeuse Bande », le lendemain du mariage au 65, rue Saint-Chéron : maison LAGRANGE

7 septembre 1955  - Exactement 20 ans plus tard : menu du vingtième anniversaire de ce mariage où une partie de « La joyeuse bande » se retrouva au même restaurant !

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’Homme Libre » : 20 février 1936

Visite de Marcel DÉAT – Ministre de l’Air

 

 

« L’Aérophile »: juin1936 (extraits)

Les Médailles

Les intéressantes performances qui ont été réalisées au cours de l'année 1935 ont motivé un brillant palmarès.

Le comité de direction a ratifié les propositions d'attribution des médailles qui lui avaient été transmises par la commission d'aviation, dont nous donnons ci-dessous le détail :

Grande médaille d’argent de l’Aéro-Club de France :

M. F. BOIRE, sergent de la 22ème Escadre aérienne de Chartres. Très bon sous-officier radio-navigant. Il compte 407 h. de vol dont 95 heures de vol de nuit. A pris part en 1935 au convoyage de Paris à Brazzaville d'un trimoteur destiné au Gouvernement général, ayant parcouru 9.800 km.

 

 

 

 

 

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AMIOT 143

 

1935 - 1936

 

 

Amiot 143

 

Caractéristiques

 

Moteurs

2 Gnome & Rhône 14 Kirs/Kjrs de 870 ch

Envergure :

24,44 m

Longueur:

17,95 m (version courte

 

18,24 m (version longue)

Hauteur:

  5,13 m

Poids à vide:

5 455 kg

Poids en charge

8 611 kg

Vitesse maximale 

295 km/h à 3 400 m

Plafond :

9 700 m

Autonomie :

1 300 km

Armement :

4 mitrailleuses de 7,5 mm

 

900 kg de bombes

 

 

Voir les profils 3 vues du bombardier Amiot 143

 

 

Conçu en réponse à un programme de multi-place de combat soumis par le Ministère de l'Air en 1928, le prototype de l'Amiot 140M effectue son premier vol le 12 avril 1931. Commandée à 40 exemplaires en novembre 1933, cette version est remplacée par l'Amiot 143 suite au nouveau programme de multiplace BCR (bombardement - combat - reconnaissance) émis la même année.

L’Amiot 143 n°01 décolle pour la première fois en août 1934. Les premières livraisons aux unités ne débutent qu’en juillet 1935 à cause d’une mise au point difficile (*).

En tout, 138 exemplaires de série seront construits et affectés à différents Groupes.

Totalement dépassé en septembre 1939, l'Amiot 143 est utilisé pendant la drôle de guerre pour de rares missions de reconnaissance sur l’Allemagne, souvent sans intérêt, et au largage de tracts... en attendant son remplacement par des bimoteurs modernes (LeO 45, Amiot 351/354). Ce rééquipement n'étant pas terminé au 10 mai 1940, la cinquantaine d'Amiot 143 encore en service dans quatre GB des 34ème et 38ème Escadres va être lancée finalement au combat de jour comme de nuit dans de véritables missions suicides pour faire face à la situation calamiteuse des Armée françaises et anglaises.

Les pertes seront lourdes pour de maigres résultats...

 

(*) Le Commandant BIZARD et le capitaine MOCKEL, accompagnés du capitaine GOROSTARZU et des sous-officiers PROUTIN, PÉRONET et GRARD, sont envoyés à Madrid dès le mercredi 23 octobre avec un de ces nouveaux appareils du 22ème pour le présenter aux autorités espagnoles. Malheureusement, l’appareil doit se poser en rase campagne à 1 km au sud de Saintes à cause d’ennuis de moteur ; il est légèrement endommagé.

Ce même équipage repart de Chartres le samedi 26 avec un autre appareil qui voit son vol Chartres-Rochefort fort contrarié par une mauvaise circulation d’huile... Si la fuite due à un manomètre défectueux peut être réparée à Rochefort, l’appareil est encore signalé immobilisé à Cazaux le 1er novembre par « l’Intransigeant ».

Le premier appareil pour sa part, après avoir été dépanné, ne peut être remis en route par un mécanicien venant de Bordeaux que le 31 octobre du fait de l’arrêt prolongé de ses moteurs ; il regagne alors Chartres...

Le lendemain 1er novembre, le second appareil quitte Cazaux....mais pour Chartres ! La présentation en Espagne ne peut donc avoir lieu.

Une fois quelques mises au point complémentaires faites, une autre mission équivalente peut partir le lundi 10 décembre. L’équipage est constitué cette fois du commandant de CASTETS, du lieutenant GÉNIN, du capitaine MOCKEL, du sergent radio PROUDON et du sergent-chef mécanicien TRICOT. Un Potez 540 d’une autre unité est également du voyage. Partis de Chartres à 9h40, les avions font escale à Toulouse à 13h 05. Leur voyage continuera dans les jours suivants en Espagne et au Portugal avec des vols de démonstration devant les autorités compétentes de ces deux pays : Madrid, Grenade, Séville, Lisbonne, Madrid où ils resteront bloqués le jour de noël à cause du mauvais temps... Ils seront rentrés en France avant le nouvel an ! Mais pas de commandes ensuite par ces deux pays...

 

 

 

Amiot 143 - 22ème escadre - Chartres

 

 

Chartres –Décembre 1935 – Les premiers Amiot 143 sont arrivés à la 22ème Escadre – Insigne « Gypaète » des 3ème et 4ème Escadrille

L’alignement des avions est quasiment sur un axe nord-sud de bas en haut - En haut à gauche, les 4 hangars métalliques « PANTZ » ( 2 x 2)

Derrière eux, les 2 hangars béton « LAFFAILLE » – Au centre, les ateliers « FREYSSINET » du Parc 1/122 datant de 1923 - À droite, plein sud, les casernes

 

 

 

 

Chartres –Amiot 143 de la 22ème Escadre – Insigne « Gypaète » des 3ème et 4ème Escadrille

 

 

 

 

Amiot 143 - 22ème Escadre - Chartres

 

Amiot 143

 

 

Bombardier Amiot 143 - 22ème Escadre - Chartres

 

Bombardier Amiot 143 - 22ème Escadre - Chartres

 

 

 

 

16 juin 1936

Superbe photographie aérienne du terrain d’aviation de la Base Aérienne 122 de Chartres

 

(1)   Au nord les 3 grands hangars métalliques « de Champhol » HM6-MM7-HM8construits fin 1933/début 1934,

(2)   Au nord-ouest, les 3 groupes de 2 hangars béton « des Grandes Filles Dieu »,construits en 1925

Au sud-est, les bâtiments du « Quartier Neigre » (3) , incluant le « Parc 122 » avec ses ateliers « FREYSSINET (4), et le chemin des Rouliers (5) le long duquel ont été construits ensuite :

                (6)  les 2 groupes de 2 hangars métalliques « Pantz »,

                (7)  les deux hangars béton « LAFFAILLE » (derniers construits),

(8)   Au nord-est 2 X2 hangars métalliques « SALVANHAC », les seuls survivants des 5 groupes de 2 construits en 1922, à une centaine de mètres de la route d’Ablis (9).

 

 

 

Terrain d'aviation de Chartres Hangars "Lafaille" (1935)

 

Les Hangars « LAFFAILLE » construits vers 1935 dans l’angle sud- ouest du terrain de Chartres

 

 

 

 

 

 05/2013 – Extraits de la revue « Plein Ciel » 

 

 

LE MARÉCHAL TOUKHATCHEVSKY de l'Armée de l’U.R.S.S

visite à Chartres la 22ème ESCADRE AÉRIENNE

nouvellement équipée des AMIOT 143 BIMOTEURS GNOME-RHÔNE K 14

 

Février 1936

 

 

 

 Amiot 143 - 22ème Escadre - Chartres

 

Amiot 143 - 22ème Escadre - Chartres

 

 

 

Chartres – Février 1936 – Amiot 143 de la 22ème Escadre – Second Groupe – Insigne « Gypaète »

De gauche à droite : Capitaine FONCK, Général VASSILTCHENKO, Maréchal TOUKHATCHEVSKY, Colonel CAUBOUE

Général GÉRARD, Général VENTSOV, Colonel PUTNA, Général OUBOREVITCH, Colonel MARTIN.

 

 

 

 

 

 

 

 12/2008 - Un récite de Paul ROPERT (1986) - Pilote à la 5ème Escadrille de la 22ème Escadre en 1936 

 

 

La « CROISIÈRE d’AFRIQUE du NORD »

22ème ESCADRE de BOMBARDEMENT - AMIOT 143

 

Juin 1936

 

 

Coupure de journal BA 122

 

 

Douze avions militaires entreprennent un voyage de dix-sept jours en Afrique du Nord

Ils ont effectué hier sans incident la première étape de leur randonnée de Chartres à Toulouse

Douze gros appareils multiplaces de combat, partis ce matin, à 6 h. 15, de Chartres pour un voyage de dix-sept jours en Afrique du Nord, ont atterri à 8 h 50 à Toulouse, but de leur première étape.

Au cours de leur voyage, les équipages se livreront à des exercices de tir et de bombardement dans la région d'Oran.

Ces avions appartiennent à la 22ème Escadre d’Aviation lourde de défense. Ce sont des appareils du type le plus récent, munis chacun de deux moteurs.

La flottille, placée sous le commandement du colonel Martin, est divisée en deux groupes, dont l'un est commandé par le capitaine Moguet(1) et l'autre par le commandant Cappart Chacun des appareils transporte six hommes d'équipage, ce qui représente 73 officiers et sous-officiers, pilotes, navigateurs, de renseignements, mitrailleurs, radios ou mécaniciens.

Les prochaines étapes prévues sont les suivantes : Toulouse-Los Alcazares, Los-Acazares-Meknès, Meknès-Oran, Oran-Alger, Alger-Tunis, Tunis-Meknès, Meknès-Toulouse et Toulouse-Chartres.

Il est probable que M, Pierre Cot, Ministre de l'Air, assistera au départ de la flottille demain, à Toulouse.

Le Petit Parisien, 16 juin 1936

 

(1) Le capitaine MOGUET avait été victime d’un grave accident le 13 mai 1935 à Reims (voir plus bas).

 

 

 

AMIOT 143 - Cathédrale de CHARTRES - 1936

 

AMIOT 143 - Cathédrale de CHARTRES - 1936

 

Amiot 143 - Chartres - 1936

 

Amiot 143 - Chartres - 1936

 

 

Début juin 1936

Préparation du départ de CHARTRES de la « CROISIÈRE d’AFRIQUE du NORD »

AMIOT 143 - 22ème Escadre de Bombardement - 2ème Groupe (CAP 115) codé « 13 » - 1er Groupe (VB 109) codé « 7 »

 

 

 

Comment se rappeler des événements vieux d'un demi-siècle ! Une mémoire infidèle, un carnet de vol, ce document précieux que l'on conserve comme une relique, donnant des renseignements nets et précis, mais insuffisants ; il reste alors les souvenirs que je vais vous conter.

 

Le 15 juin 1936, douze Amiot 143 de la 22ème Escadre, s'envolaient du terrain de CHARTRES pour une mission intitulée «La Croisière d'Afrique du Nord», une belle promenade pour les 72 privilégiés qui y participèrent.

 

1ère étape : TOULOUSE

Là, les conditions météo défavorables nous obligent à passer la nuit dans la cité des violettes. Le lendemain matin un ciel clair nous permet de franchir les Pyrénées et aussi de survoler le centre de l'Espagne, un pays montagneux, chaotique et brûlé par le soleil. Aujourd'hui cela a changé, sauf que l'on ne déplace pas les montagnes ; après 4 h 30 de vol, atterrissage à LOS ALCAZARES, terrain de CARTHAGÈNE Revue des équipages passés par un Général espagnol qui prononça quelques mots en français en nous souhaitant la bienvenue et ajoutant qu'il avait été breveté pilote en France et portait, pour cause, le même macaron que nous. Connaissance avec nos nouveaux camarades, réception remarquable comme savent le faire des hommes fiers et généreux, dignes représentants de leur race. L'après-midi visite de la cathédrale et tard dans la nuit celle des chapelles !

 

Le17 juin : cap sur MEKNES

Survol de la «MARE NOSTRUM» chère à Blasco Ibanez, puis le Maroc. En arrivant près du terminus de cette étape, un Amiot était immobilisé près du balisage ; il s'était «posé» avant la piste... Le pilote était le chef de mission ; ironie du sort, ce commandant, avant le départ, nous avait recommandé de bien le suivre, car il connaissait le terrain !! Visite de la ville et évidemment du quartier réservé, une véritable ville ! Chez Zou Bida que Pierre Moreau m'avait recommandé comme un haut lieu où seuls les européens avaient accès, nous attendaient de jeunes et ravissantes mauresques venues, parait-il gagner leur dot.

 

Le 18 juin : arrivée à ORAN la SENIA

Quel changement de décor ! Plus d'Européens que d'Arabes, de belles oranaises, souvent d'origine espagnole ou juive que nous admirions en sirotant notre anisette matinale. Le samedi soir nous sommes allés à un bal populaire pour en connaître l'ambiance où j'ai rencontré une Grecque ! Le dimanche, tournée des plages aux environs de MERS EL KÉBIR dont mon camarade DURR, m'avait vanté la beauté, contestable pour le breton que suis. Mais nous n'étions pas venus pour faire du tourisme et deux exercices de bombardement furent effectués par les équipages, ce qui nous permit de voir ce superbe plateau oranais avec ses vignobles et ses immenses champs de blé dur.

 

Le 24 juin : départ pour BLIDA

Non pas pour visiter la fameuse grotte des singes, mais pour permettre la visite d'ALGER LA BLANCHE que nous regagnons en car. La Corniche, la rade, la mer, la rue de l'Isly, que tout cela nous a semblé beau !

 

Le 25 juin : direction Tunis

Après 3 h 25 de vol, atterrissage à EL AOUINA. Cette capitale m'a semblé être avant tout une ville méditerranéenne, un mélange de races, de langues et de couleurs. L'avenue de Paris, véritable fourmilière où tout le monde semblait heureux. J'y suis retourné il y a une douzaine d'années ; quelle déception ! Tout était triste…

 

Le 26, juin : circuit des plages, Carthage et ses environs

 

Le 27 juin : première étape du retour

Oran était notre 1ère étape après 6 h de vol à 4000m; le lendemain MEKNÈS et le 29, direction la France. Un temps de cochon à l'approche de la frontière nous obligea à contourner le cap de CREUS au ras des flots sous une pluie battante et de faire escale à Perpignan après 6 h de vol. Le 1er juillet nous étions de retour à la cité des Carnutes après avoir effectué 41 h de vol ? Des photographies officielles de chacun des 12 équipages et une avec tous les membres de la mission réunis furent prises en souvenir de notre odyssée…

 

Bulletin de l’A.A.A.M.B.A.C n°68

Hiver 1986

Paul ROPERT

adj/c pilote à la 22ème Escadre en 1936

1908/1994

 

 

 

22ème Escadre de Bombardement de Chartres - Amiot 143 - 1936

 

 

1er Juillet 1936

Retour à CHARTRES de la « CROISIÈRE d’AFRIQUE du NORD »

AMIOT 143 – 22ème Escadre de Bombardement – Appareil appartenant à la 1ère Escadrille

 

Le Colonel MARTIN qui commandait la 22ème Escadre se trouve au centre, entouré du Commandant CAPPART à sa gauche et du Commandant ROUSSELET

Le premier Groupe est à gauche et le second Groupe à droite

 

 

 

Les équipages

 

Adjt LUCAS

Lt de SAINT-MARS

St WITTMANN

Cne GAUJOUR

Adj Chef JOURET

Adjt CHAUME

S/Lt GIRARDOT

St MAZEREAU

S/Lt BALLANDRAS

Adjt DE BAR

St Chef NOISEUX

St BRULÉ

St Chef RAGE

Adjt CHENEVIÈRE

St MARTIN

St Chef MASSON

Adjt YGONNET

St Chef MARIE

Adjt CBROQUART

St Chef TRICOT

St MERCADER

St RENARD

St Chef LE BAIL

St PICAULT

St BOURGUIGON

St MANIFASSIER

St BOUREL

S/Lt LAFARGUE

St Chef PORTET

St TRUCHOT

 

 

 

 

 

St BEDENNE

St BOURGUIGNON

Cne SABLIER

St PERONNÉE

St ZIMMER

St PUJO

St BOUSSION

S Lt HASSIER

St BELLENGER

St Chef LE SAOUT

St BOIRE

St Chef RAMONDO

Adjt BRIDONNEAU

Cdt CAPPART

St Chef PAPIN

St Chef ROPERT

Cne BODIN

St GILLOT

Adj Chef TRONTIN

Lt FOUCHÉ

St Chef LE HEIGET

 

St CAPEILLÈRE

Adt PIERRE

S/Lt MORIZE

Adj Chef LEFEBVRE

 

St Chef BOISMERY

 

St Chef SICCART

 

 

 

roisière d'Afrique du Nord - Equipage BEDENNE

 

 

1er Juillet 1936 - Retour à CHARTRES de la « CROISIÈRE d’AFRIQUE du NORD » - Un des équipages

St BEDENNE (*), St PUJO, St BOIRE (*), St/c ROPERT (*), St/c LE HEIGET, Adj/c LEFEBVRE

(*) : cités plus haut dans cette page

 

 

 

Coupure de journal BA 122    Coupure de journal BA 122

 

 

 

 

 

1er Juillet 1936 - Retour à CHARTRES de la « CROISIÈRE d’AFRIQUE du NORD »

Le colonel Têtu, commandant la brigade mixte aérienne de Chartres, félicite les équipages

 

 

 

 

Groupe 1/22  - 1ère escadrille  Groupe 1/22 - 2ème escadrille         Groupe 2/22 - 3ème escadrille  GRoupe 2/22 - 4ème escadrille

 

Images : © F-X Bibert – 2010

 

 

 

 

Bombardier Amiot 143 - 22ème escadre - Chartres

 

 

Octobre 1936 - Après la « CROISIÈRE d’AFRIQUE du NORD », lors d’une étape du « TOUR DE FRANCE DES PROTOTYPES »

AMIOT 143 n°12 codé « 11 » de la 4ème Escadrille (CAP 115) du 2ème Groupe de la 22ème EB – Gypaète corps blanc, collier et rémiges verts

Collection Franck Roumy – Droits réservés

 

 

 

AMIOT 143 - Profil

 

 

 

 

 

 

BA 122 – CHARTRES – PROPAGANDE AÉRONAUTIQUE

Visite de la BA 122 pour les « Jeunes de l’Union Nationale des Combattants »

 

Hiver 1936/1937

 

Publié dans « LA VOIX DU COMBATTANT » du 15 août 1936

 

Nous lisons dans le numéro de juin du journal « l'U.N.C. de l’Eure » : J.U.N.C. du Canton de Rugles.

« La visite de la base aérienne 122 au camp d'aviation militaire de Chartres a eu lieu le dimanche 24 mai comme prévu par les Jeunes de l'U.N.C. de Rugles, auxquels s'étaient jointes plusieurs personnes plus âgées et toutes éprises des choses d'aviation.

Dès leur arrivée, sous la conduite d'aviateurs militaires éprouvés, aimables et érudits cicérones, ce fut la visite détaillée des salles d'études de nos futurs aviateurs.

Etudes sur un avion en partie démonté, salle d'étude des moteurs de toute puissance, salle d'étude de la radio, d'étude des tirs divers, depuis la mitrailleuse de bord jumelée ou non jusqu'aux bombes de 10 à 500 kilos a déclanchement automatique par l'électricité pour bombardements aériens, présentation d'un appareil fort bien étudié à  l'aide duquel les futurs bombardiers s'essaient à viser et toucher un but figuré sur une sorte de trottoir roulant entraîné à grande vitesse.

Centrale électrique du camp, cabine de surveillance de jour et de nuit du camp d'aviation, balisage du terrain, indicatifs par lampes puissantes donnant certaines indications pour l'atterrissage de nuit avec vitesse de vent, etc.

Causerie des plus intéressantes sur le guidage d'un avion perdu par temps brumeux ou nuit noire et conduit littéralement vers le champ d'atterrissage sans dévier de sa ligne et cela grâce à la T.S.F. des postes d'écoute et de bord.

Visite d'un des immenses hangars abritant de nombreux avions de chasse, de reconnaissance et de bombardement, avec description détaillée pour chacun d'eux.

Vue d'ensemble trop courte hélas mais combien réconfortante pour ceux qui aiment se rendre compte par eux-mêmes de ce que possède notre pays pour sa défense.

Il est à souhaiter que beaucoup de groupements de jeunes suivent l'exemple donné par celui de Rugles et décident de visiter un camp d'aviation. »

 

 

 

 

 

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03/2009 - Collection FXB

 

BA 122 – CHARTRES - 6ème ESCADRE DE CHASSE

Les LOIRE 46 (850 CV – 360 km/h) remplacent les NIEUPORT-DELAGE NiD 629 (500 CV – 280 km/h)

... mais les « chasseurs modernes », ailes basses et train rétractable, se font attendre...

 

Hiver 1936/1937

 

 

Nieuport 62 - Chartres

 

Un des premiers NIEUPORT-DELAGE NiD 62 de CHARTRES

 

 

Plein Nord - Un groupe de NIEUPORT-DELAGE NiD 622 en rase-mottes à CHARTRES

 

Nieuport DElage 629 - GC I/6 - Chartres

Nieuport 629 - GC 1/6 - Chartres

NIEUPORT-DELAGE NiD 629

GC I/6 - 2ème ESCADRILLE – Fanion Bleu et Blanc – SPA 12

 

Archives personnelles de Joseph BIBERT

 

 

Nieuport 629 - GC I/6 - Chartres

 

 

NIEUPORT-DELAGE NiD 629

CC I/6 – 2ème ESCADRILLE – SPA 12 - « Fanion bleu et blanc » (profil et photos 2 et 3)

Collection Fauconnet : c’est d’ailleurs le sergent Pierre FAUCONNET déjà cité qui pilote ici le n°9

GC II/6 - 3ème ESCADRILLE – SPA 26 « Cigogne allongée » (photos 1 et 4)

Collection Guilleux (1et 4) et Fauconnet (2 et 3) – Droit réservés

 

 

Nieuport 62 - Noettinger  

 

NIEUPORT-DELAGE NiD 629 – Dessins de Jacques Noetinger et de  Emile André Schefer

 

Lien vers : « Profils 4 vues du Nieuport-Delage NiD 62 »

 

 

 

Exercice de tir à la cinémitrailleuse

 

NIEUPORT-DELAGE NiD 629 et LOIRE 46 à CHARTRES – Exercice de tir à la cinémitailleuse

Collection Guilleux – Droit réservés

 

 

Loire 56 - GC II/6 - Chartres

 

LOIRE 46

GC II/6 - 3ème ESCADRILLE – Cigogne allongée – SPA 26

 

 

Loire 46 - GC I/6 - ChartresLoire 46 - GC 1/6 - Chartres

Loire 46 - GC I/6 - Chartres

 

LOIRE 46

GC I/6 - 1ère ESCADRILLE - Tête de gaulois – SPA 96

Archives personnelles de Joseph BIBERT

Lien vers « Profils 3 vues du Loire 46 »

 

 

 

Loire 46 - Chartres

 

Loire 46 - Chartres

Loire 46 - Chartres

Loire 46 n°16 – GC /II/6 4ème Escadrille (SPA 124)

Loire 46 n°?? – GC I/6 2ème Escadrille (SPA 12)

Loite 46 n°38 – GC II/6 3ème Escadrille (SPA 26)

 

Loire 46 - Chartres

 

Loire 46 - Chartres

Loire 46 - Chartres

Loire 46 n°20 – GC I/6 1ère Escadrille (SPA 96)

Loire 46 n°39 – GC II/6 3ème Escadrille (SPA 26)

Loire 46 n°51 – GC I/6 2ème Escadrille (SPA 12)

 

Loire 46 - Chartres

 

Loire 46 - Chartres

Loire 46 - Chartres

Loire 47 n°37 N-155 – GC II/6 4ème Escadrille

Loire 46 n°8 N-095 – GC II/6 4ème Escadrille

Loire 46 n°39 N-157 – GC II/6 3ème Escadrille (SPA 26)

 

Profils et photographies de différents LOIRE 46 de la BA 122 de CHARTRES

avec et sans camouflage, entre 1937 et 1938

Avec l’aimable autorisation de Jacques Moulin – Droits réservés

Lien vers : « Document’air n°3 – Avia Editions »

 

Grâce à Marc FAUCOMMET, fils de Pierre FAUCONNET, pilote à la 2ème Escadrille du GC I/6 et à Louis BASSÈRES, historien de la Salanque, que nous remercions, nous avons pu disposer d’éléments pour évoquer ici le « stage de tir » que la plupart des pilotes du GC I/6 de Chartres firent sur le terrain de Perpignan – La Salanque en juillet 1937. Certains purent s’entraîner avec leur nouveau Loire 46, mais la mise au point de cet appareil étant encore incertaine, les autres durent encore voler avec leur Nieuport 629.

 

Lien vers : « Stage de tir du GC I/6 à Saint-Laurent La Salanque de juillet 1937 »

 

 

 

 

Loire 46 - Sgt Maurice BOYMOND

 

 

Moire 46 - Sgt Maurice BOYMOND

 

 

Loire 46 - Sgt Maurice BOYMOND

 

1938 - Le sergent-chef Emile BOYMOND et son Loire 46 - Première Escadrille du GC I/6 – SPA 96 « Tête de Gaulois »

Voir la page consacrée au Sergent Emile BOYMOND

Collection personnelle François-Xavier BIBERT – Droits réservés

 

 

 

Loire 46

 

Loire 46

 

LOIRE 46 de la 1ère Escadrille du GC I/6 – SPA 96 « Tête de Gaulois »

 

Loire 47

 

LOIRE 46 de la 4ème Escadrille du GC II/6 – SPA 124 – « Jeanne d’Arc »

Loire 46 - Chartres

Loire 56 - Chartres

3 août 1938

Relevage du Loire 46 du sergent GAUTHIER après un atterrissage trop brutal

 

 

 

 

Photographie prise le 17 juillet 1939 sur le toit des hangars béton « des Grandes Filles Dieu »

Alignement de Loire 46 – Au fond : l’église de Champhol et les trois grands hangars métalliques HM6-HM7-HM8 de 70 x 55 m. (3 850 m2)

A cette date ces avions ne sont plus en service opérationnel dans les Escadrilles : ils sont utilisés pour la formation des pilotes

 

 

Remerciements à Olivier Baillon pour ce magnifique document – Droits réservés

 

 

Loire 46 - SPA 124

Loire 46  - ¨PA 124

21 juillet et 5 septembre 1939 – Le Loire 46 codé 2 de la 4ème  Escadrille du GC II/6 (SPA 124) – Avant et après le départ des Escadrilles sur leur terrain de campagne

Au fond deux Morane 406 – Tous ces appareils vont être utilisés dorénavant par le C.I.C.

Collection Olivier Baillon- Droits réservés

 

 

 

 

 

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 11/2008 - FXB

 

Le GAO 504 – Potez 390 et Autogires

1937-1939

 

 

Potez 390 du GAO 504 de Chartres

 

 

 

Cette belle photographie d’un Potez 390 est prise plein ouest. Le décollage des appareils se faisait au nord-ouest, pratiquement entre la cathédrale et le groupe des 3 hangars béton dit « des Grandes Filles Dieu » qui étaient situés dans l’angle nord-ouest du terrain.

 

 

Autogyre Loiré et Olivier LéO C.30

 

« La Vie Aérienne » du 4 juin 1936 et du 25 mai 1938

 

Le Groupe Aérien d’Observation 504 (GAO 504) a été créé à CHARTRES en juillet 1937, au service du IV Corps d’Armée stationne au Mans. Relégué par les Escadres de chasse près du « calvaire » de la Mihoue et équipé de Potez 390, il reçut 4 autogires Lioré et Olivier LeO C.30 fin 1938. Ces appareils n’ont pas été réellement opérationnels lors de la déclaration de guerre, faute de doctrine d’utilisation et sans couverture aérienne. Les quelques photos, dessins ou maquettes ci-dessous représentent des appareils d’autres unités, faute de clichés pris à Chartres.

Si ces appareils sont généralement peu connus, tous les riverains de l’aérodrome se souviennent pourtant avec une certaine frayeur de leur passage hésitant et bruyant juste au-dessus des toits du faubourg Saint-Chéron... Ce sont les appareils n°12, 45, 57 et 59 qui ont volé dans le ciel de Beauce ; le GAO 504 a aussi participé à des manœuvres dans l’ouest de la France en mai et juin 1939 avec les n° 47 et 59.

Le GAO 504 a quitté Chartres le 2 août 1939 pour rejoindre la IVème CA en recevant quelques Potez 63-11 après le retrait des autogires désarmés.

 

 

Autogyre LIORE et OLIVIER LéOC30

Collection Jacques Moulin – Droits réservés

 

 

   

 

 

Autogyre Loiré & Olivier C.30Autogyre Loiré & Olivier LéO C.30

 

Accident de l’autogire LeO C.30 n°22

 

Le pilotage de ses engins appelés communément « Marguerite » n’était pas chose facile, comme le prouve ces deux photographies faites au C.P.P. (Centre de Perfectionnement au Pilotage) de Salon de Provence le 11 mars 1938.

 

Collection Jean Menneglier – Elève à l’Ecole de l’Air de Salon de Provence - Droits réservés

 

 

 Je recherche les « rares » photographies des autogires de Chartres – Merci d’avance 

 

Autogire LeO C.30 - Chartres

 

Autogire Lioré et Olivier LeO 30 à Chartres

 

Autogire LeO C.30 - Chartres - 1939

 

Autogire Lioré et Olivier LeO 30 devant un alignement de Potez 25 – Chartres – 27 septembre 1939

 

Autogire LéO C.30 - Chartres - 1939 - Document Olivier BAILLON

 

Remerciements à Olivier Baillon pour ce magnifique document – Droits réservés

 

 

Lien vers : « quelques informations techniques sur l’autogire Lioré et Olivier C.30 »

 

 

 

 

 

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 12/2008 - AÉRO JOURNAL n° 40 - Christian Jacques EHRENGARDT 

 

 

Les DEWOITINE 500 (501/510) de la 2ème Escadre de Chasse

 

1937 - 1938

 

 

Comme déjà mentionné plus haut ; après l’arrivée de la Chasse à Chartres en mars 1934 et la formation de la 6ème Escadre (voir plus haut), c’est le 25 décembre 1936, qu’arrivant de Tours, la 2ème Escadre de Chasse pris possession à son tour du terrain de Chartres où elle fut la première à recevoir des Dewoitine 500, le premier chasseur français monoplan à ailes basses, mais toujours pourvu d’un poste de pilotage extérieur et d’un train d’atterrissage fixe.

 

A cette occasion, la présentation de la nouvelle unité aux autorités civiles régionales fut faite le 5 janvier 1937 avec une prise d’Armes et un défilé militaire.

 

Lien vers : « La présentation de la 2èmeEscadre de Chasse à Chartres »

 

 

 

Dewoitine 501 - Chartres

 

Le premier Dewoitine D.501 reçu à Chartres

Ce cliché permet de visualiser la finesse aérodynamique de l’appareil qui n’apparaît pas en général sur les autres images

 

 

Dewoitine 501 - Chartres

 

La prise en main de cet appareil n’a pas été toujours facile...

Devant le grand hangar métallique HM7 « de Champhol »

Collection Guilleux – Droit réservés

 

 

Dewoitine 501/510 - Chartres

 

GC II/2 – 3ème Escadrille (SPA 65) – D.501 n°131 – Capitaine Baudoin de Calonne d’Avesnes, Commandant de l’Escadrille

GC II/2 - 4ème Escadrille (SPA 57) – D.501 n°248

 

 

Dewoitine 501 - Chartres - SPA 3 - Les Cigognes

Collection Guilleux – Droit réservés

 

Dewoitine 501  - Chartres - SPA 3 - Les Cigognes

 

Les Dewoitine D.501 de la 1ème Escadrille du GC I/2 (SPA 3 « Les Cigognes ») devant leur hangar

Collection Bernard Philippe – Droits réservés

 

 

Les Dewoitine D.501 de la 1ème Escadrille du GC I/2 (SPA 3 « Les Cigognes ») en vol

Collection Bernard Philippe – Droits réservés

 

Dewoitine 501 - Perpignan La Salanque - SPA 3 - Les Cigognes

 

Le Dewoitine 501 du lieutenant PICHON du GC I/2, en manoeuvres à Perpignan

Au-dessus de l’étang de La Salanque

Collection Guilleux – Droit réservés

 

 

Dewoitine 501/510   Dewoitine 501/510

 

Dewoitine D.501 n°188 de la 2ème Escadrille du GC I/2 SPA 103, accidenté à Chartres en 1937

D.501 n° 189 et toute l’Escadrille à la fête de l’air à Villacoublay du 10/07/1938

 

 

Dewoitine 501 - Chartres - SPA 63

 

Les Dewoitine 501 de la 3ème Escadrille du GC II/2 SPA 63 – Au fond, les 3 grands hangars métalliques « de Champhol »

A leur droite, l’église du village détruite par le bombardement du 2 mars 1944

Collection Bernard Philippe – Droits réservés

 

 Dewoitine 501 - Chartres - SPA 63

 

Le Dewoitine D.501 n° 131 du capitaine Calonne d’Avesnes, commandant de l’Escadrille

Collection J. Mutin et Musée de l’Air – Droits réservés

 

 

Dewoitine 501 - Chartres

 

Sans doute au début de la guerre, des appareils qui seront bientôt utilisés pour la formation des pilotes du CIC

Collection Olivier Baillon – Droits réservés

 

 

 

Dewpoitine 501 GC 1/2 SPA 3    Dewoitine 501 GC I/2 SPA 103

 

Dewoitine 501 du GC I/2 : La cigogne « ailes basses » de la SPA 3 (Guynemer) à gauche (1ère Escadrille) avec le sergent Raymond FRANÇOIS

et la cigogne « ailes hautes » de la SPA 103 (Fonck) à droite (2ère Escadrille), pilote non identifié

Collection Bernard Philippe – Droits réservés

 

 

      

 

Un Dewoitine 501 de la 2ème Escadrille du GC I/2, en mauvaise posture devant son hangar

A gauche, au-dessus de la porte, on distingue parfaitement l’insigne de la cigogne « ailes hautes » de la SPA 103 (Fonck)

Collection Guilleux – Droits réservés

 

 

   

 

 

Groupe de chasse GC I/2 -1ère Escadrille

A gauche, le 14 octobre 1938 : Prise de commandement du cne PATUREAU (cdt COADOU à gauche et lt HYVERNAUT à droite)

A droite, devant un Potez 631 de commandement : a/c COUBÉ, ODOBEZ et CRAIDIEU ?, s/c FONTAINE

Collection De VILLARS via Bernard PHILIPPE

 

 

Dewoitine 501 - Jacques Noettinger

 

Dewoitine 501 – Dessin de Jacques Noetinger

 

 

Liens vers les planches des profils 4 vues des DEWOITINE :  500 - 501 - 510

 

Lien vers : « Dessin original à la craie d’un DEWOITINE 501 réalisé avant-guerre par un aviateur de la BA 122 »

 

Archives personnelles FXB

 

 

 

 

 

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PRISES D’ARMES sur la BASE AÉRIENNE 122 de CHARTRES

 

17 février et 16 mars 1938

 

Au cours de la prise d’armes du 17 février 1938, le général Joseph Vuillemin, commandant du 1er Corps Aérien, qui sera nommé le lendemain « Chef d’Etat Major Général de l’Armée de l’Air », a remis les insignes de grand officier de la Légion d'honneur au colonel d'aviation Amand Pinsard, un des grands as de la première guerre mondiale. D’une énergie farouche, il fut fait prisonnier début 1915, mais il parvint à s’évader en 1916 après trois tentatives. De retour en Escadrille après avoir été nommé lieutenant et avoir reçu la Légion d’honneur, il obtint 27 victoires officielles, ce qui le classe 8ème au palmarès des as français.

 

 

1938 - Colonel Armand PINSARD et Général Joseh VUILLEMIN    Prise d'armes - Chartres BA 122

 

 

BASE AÉRIENNE 122 - CHARTRES - Prises d’armes des 17 février et 16 mars 1938

 

 

 

 

 

 

Exploit du parachutiste James WILLIAMS à Chartres

 

8 mars 1938

 

 

 

 

Selon les sources l’altitude de l’avion est donnée entre 10 800 et 11 400 mètres, mais le record mondial semble avoir été homologué pour 35 460 feet (10 808 m.) – L’avion utilisé était un monoplan ANF Mureaux 113.

Jean NILAND, alias « James Williams » s’est tué 5 mois plus tard le 15 août 1938  au meeting de Lons le Saulnier.

 

 

 

 

 

 

13 juin 1938

 

 

 

 

Carte de contrôle du passage du Bloch 200 n°145 au-dessus de Montpellier le 13 juin 1938 à 13h 05 sur le parcours Chartres – Dinan – Saint-Brieuc – Lorient – La Baule – Les Sables-d’Olonne – La Rochelle – Rochefort – Bordeaux – Toulouse – Montpellier – Marseille-Marignane – Lyon-Bron – Chartres. Etaient à bord : le lieutenant-colonel Alfred André ROUGEVIN BAVILLE, le lieutenant BOURCET, le lieutenant GUERRIER, le sergent-chef SCHEER et sergent GOERTZ.

 

 

 

 

 

 

27 juillet 1938

 

 

 

Carte de « Circulation de véhicules à l’intérieur du quartier » pour le Sergent ARNOULT signé du lieutenant-colonel MONGIN, commandant le Bataillon de l’Air 122n « Commandant de Base et Directeur de Base ».

 

 

 

 

 

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 12/2011 – Contribution famille ROBERT 

 

27 octobre 1938

 

 

Général d'HARCOURT - Satisfaction pour le lt-colonel ROUGEVIN-BAVILLE  - Diplôme Lucien ROBERT

 

 

A l’automne 1935, suite à de multiples incidents, accidents et déboires divers subis à cause du matériel par les Escadrilles de chasse de la 6ème Escadre Aérienne à Chartres, le Général d’HARCOURT, commandant par intérim le 2ème Corps Aérien, dont elle fait partie, adresse au lieutenant-colonel Alfred André ROUGEVIN BAVILLE, son Commandant, un témoignage de satisfaction. Celui-ci sera ensuite transmis nominativement à chacun des personnels de l’Escadre : ci-dessus, le diplôme du sergent mécanicien Lucien ROBERT du GC I/6, qui sera affecté ultérieurement au GC III/6, pieusement conservé dans son carnet de vol.

 

 

29 novembre 1938

 

 

Carte postale du lieutenant-colonel Alfred André ROUGEVIN BAVILLE, commandant de la 6ème Escadre - XVIIème salon de l'Aviation àn Paris.

 

 

Petits arrangements entre officiers supérieurs : Le lieutenant-colonel Alfred André ROUGEVIN BAVILLE, commandant de la 6ème Escadre, envoie à un de ses « collègues » qui l’a sollicité, 3 « cartes d’entrée au salon »… Une rapide recherche a permis de comprendre qu’il s’agissait du XVIIème salon de l’Aviation de Paris et d’illustrer la carte postale ci-dessus avec une affiche de cette prestigieuse exposition. Cette photographie aérienne du terrain d’aviation de Chartres (vers 1936/37) est rare, car seuls les Aviateurs de Chartres pouvaient se procurer cette carte postale.

 

 

 

 

 

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 Photo-montage FXB et collections personnelles

 

L’Arrivée des nouveaux chasseurs « MORANE SAULNIER 406 » à CHARTRES

 

1939

 

 

Morane 406 - Chartres - 1939

 

Exceptionnelle photo des Morane 406 des deux Escadrilles du GC I/6 à Chartres début 1939.

De face, la 1ère Escadrille, SPA 96, « Tête de Gaulois » et de dos la 2ème Escadrille, SPA 12, « Fanion Bleu et Blanc ».

Les avions quittent Chartres pour Hyères le 28 février 1939 et l’échelon roulant par le train. Il va constituer avec le GC I/7 de Dijon « l’Escadre de Marche d’Afrique du Nord » (EMAFN).

Chargés sur le porte hydravion « Commandant Teste », personnels, avions et matériels débarquent les 7 et 8 mars à Bizerte.

Séjour à Sétif du 17 mars au 21 juin 1939 sur l’aérodrome de Aïn-Arnat.

Collection Georges Gauthier – Droits réservés

 

 

Morane 406 - SPA 96   Morane 406 - SPA 12

 

Différents profils de Morane 406 des Escadrilles de Chartres en 1939/1940

En haut : GC I/6 SPA 96 et GC I/6 SPA 12

En bas : GC I/2 SPA 103 et CIC

 

Morabe 506 SPA 103   Morane 406 - CIC

 

 

Morane Saulnier MS.406 n°438 - BRETAGNE - Marcel COADOU

 

A gauche, dans le hangar de la SPA 3, les tous premiers Morane Saulnier MS 406 affectés au GC I/2 en avril 1939

Le capitaine Marcel COADOU, as de la guerre 1914/1918, est l’adjoint du commandant de Groupe Pierre DARU

A droite, nommé commandant, Marcel COADOU devant son Morane baptisé « BRETAGNE » à Beauvais-Tillé en octobre 1940

Collection famille COADOU - Droits réservés

 

En décembre 1937, le capitaine de réserve Marcel COADOU (1897/1985), héros de 14/18, est réintégré, à 40 ans, au service actif pour une durée de deux ans. Il est affecté au 1er Groupe de la 2ème Escadre d'aviation légère de défense basée à Chartres. Ce Groupe, qui réunit les deux plus célèbres Escadrilles de chasse de l'armée de l'air ; la SPA 3 dite de Guynemer et la SPA 103 ; dite de Fonck, prendra en 1939 l'appellation « Groupe de Chasse GC I/2 ». Après quelques vols à la section d'entraînement, il pilote dès janvier 1938 les Dewoitine 500, avions anciens qui équipent encore le Groupe à cette époque.

En avril 1939, le Groupe commence à percevoir des Morane Saulnier 406, le plus moderne monoplace de chasse le de l'armée de l'air de l’époque, mais déjà moins performant que les Messerschmitt 109 allemands : ce chasseur obtiendra quand même de nombreuses victoires contre son homologue allemand grâce à la grande qualité et à l’engagement sans faille des pilotes français.

Quelques jours avant la déclaration de guerre, le 27 août 1939, le GC I/2 décolle de Chartres pour se rendre sur son premier terrain d'opérations ; Beauvais-Tillé dans l'Oise. Marcel COADOU est nommé commandant le 2 septembre.

Le GC I/2 opère en février 1940 à partir de Velaine (près de Nancy), puis à Xaffévillers dans les Vosges. Le commandant COADOU effectue quelques missions de guerre en participant à la protection de Potez 63 de reconnaissance. En avril, nouveau changement de terrain pour le Groupe de chasse I/2 qui s’installe à Toul-Ochey (Meurthe-et-Moselle).

Lors du déclenchement de l'offensive allemande du 10 mai Marcel COADOU effectue une mission de protection du terrain sur alerte, mais celui-ci étant trop exposé, le Groupe est déplacé 4 jours plus tard à Damblain (Haute-Marne). Puis c’est un repli rapide vers le sud, via Dijon-Longvic, jusqu’à Nîmes-Courbessac où il sera dissous le 20 août 1940.

Marcel COADOU a été cité le 14 juillet à l'ordre de la division avec attribution de la croix de guerre avec étoile d'argent :

« Pilote de guerre 1914-1918 au cours de laquelle il avait obtenu 9 victoires. A repris sa place dans un Groupe de chasse où il est resté durant toute la campagne 1939-1940, faisant preuve d'un allant qui ne s'est jamais démenti. A fait profiter les pilotes de son unité de son expérience tout en donnant lui-même un exemple soutenu au cours de patrouilles de chasse auxquelles il a participé. »

Il a été démobilisé le 24 août 1940 et s’en est retourné à la vie civile. La famille COADOU a habité à Boulouris près de Saint-Raphaël et la maison s’appelait « Villa 406 », avec le sigle MS vissé sur le pilier du portail !

 

 

Cliquez sur les liens ci-dessous pour voir les deux photographies originales ayant servies au photomontage suivant :

Morane Saulnier 406 n° 169

Cathédrale de Chartres

Morane Saulnier MS 406 - GC II/6 - Chartres - Photomontage

 

Le Morane Saulnier MS 406 n° 169 du GC III/6 - Chartres – 1939

Cet avion a été mis en pylône par le sergent-chef Joseph KULLING le 26 juillet 1939 à Chartres

Il sera détruit lors du très grave accident du Sergent GROSDEMANCHE du 30 septembre 1939 à Bouillancy

 

 

 

 

 

Un Morane Saulnier MS 406 du GC II/6 – 3ème Escadrille – SPA 26 - Chartres – 1939

face à un alignement de Loire 46 encore utilisés pour la formation des pilotes

Collection Olivier Baillon – Droits réservés

 

 

 

Le sergent Georges GAUTHIER - MS 406 n°183 - N504 – GC III/6 – 6ème Escadrille

Collection Georges Gauthier – Droits réservés

 

 

 

Perpignan La Salanque - Manœuvres des GC II/6 et III/6 de la BA 122 de Chartres - 08/1939

MS 406 n°162 de la 4ème Escadrille du GC II/6 – SPA 124 – « Jeanne d’Arc »

Collection Joseph Bibert – Droits réservés

 

 

 

 

 

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Le FARMAN 190/192 de l’Aéro-club de CHARTRES

 

Avril 1939

 

 

 

Le FARMAN F.190 n°17 est acquis par la CAF (Compagnie Aérienne Française) en 1929. Il est loué par la société Columbia pour transporter l'orchestre « Alexander » qui accompagne le Tour de France des avions de tourisme en juin1932. Il est cédé à l'Aéro-club de Chartres en mars 1939. Son changement de type (F.192) est enregistré le 15 mai 1939.

 

 

Tout savoir sur les Farman 190 sur le site « Crezan Aviation »

Voir ce même avion en 1932 sur la page « Jean Bétrancourt »

 

 

 

 

 

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 11/2011 – Contribution de Jean-Paul BONORA

 

 

Le service militaire et les classes d’un soldat anonyme à Chartres en 1939

 

Eté 1939

 

 

Album Chartres 1939

 

Album Chartres 1939

 

Une page originale et une page reconstituée de l’album d’un soldat français effectuant son service militaire à Chartres en 1939

Sur la première photo, en haut à gauche, les soldats présentent deux journaux : « Frou-Frou » et « L’Os à Moëlle »...

(Deux agrandissements de photos de cet album ci-dessous)

 

 

 

Album Chartres 1939

 

 

Eté 1939

Un groupe de soldats pendant leur service militaire sur la Base Aérienne de Chartres

 

 

Album Chartres 1939

 

 

Eté 1939

Un aviateur de la Base Aérienne de Chartres en grande tenue devant un des 4 Potez 63 du Groupe de Chasse GC III/6

 

 

 

 

Remerciements à Jean-Paul Bonora pour ces magnifiques documents – Droits réservés

 

 

 

 

 

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 02/2013 – Collection Georges Gauthier 

 

 

Le départ en guerre des Escadrilles de chasse de la base de Chartres

 

27 août 1939

 

 

 

Sergent Georges GAUTHIER - GC III/6

 

 

Eté 1939

Le sergent Georges GAUTHIER devant son Morane Saulnier 406 n°183 – GC III/6 – 6ème Escadrille – Hangars au nord du terrain à proximité du village Champhol

 

 

MS.406 des Escadrilles de Chartres - Général PINSARD

 

 

Sur la vaste plaine de Beauce, les Morane Saulnier 406 du GC I/2 et GC II/2 passés en revue le 13 juillet 1939 par le Général PINSARD, commandant de la base de CHARTRES

GC I/2 - 1ère Escadrille : cigogne « ailes basses » de la SPA 3, la fameuse Escadrille de Guynemer - 2ème Escadrille : cigogne « ailes hautes » de la SPA 103

GC II/2 - 3ème Escadrille : cigogne « ailes allongées » de la SPA 26 - 2ème Escadrille : « Jeanne d’Arc » de la SPA 124

Au premier plan l’avion personnel du Général PINSARD, le MS.406 n° 978, baptisé le « Pirate »,qui a été décoré de superbe manière

Il porte en outre la bande tricolore des « As » et l’insigne de la SPA 26, Escadrille dans laquelle le valeureux pilote de la grande guerre combattit : 27 victoires homologuées

 

 

Départ en guerres des Escadrilles de Chasse de CHARTRES

 

 

Branle-bas de combat le 27 août 1939 au matin sur le terrain d’aviation de CHARTRES – Cette fois c’est la guerre !

Les Morane Saulnier 406 et les Potez 631 de commandement se préparent à partir, tout comme les véhicules de l’échelon roulant qui ne sont pas de la première jeunesse...

 

Collection Georges Gauthier – Droits réservés pour les trois photographies ci-dessus

Merci d’avoir autorisé la publication de ces documents exceptionnels

 

 

Sur l'aérodrome de Chartres, les cinq Groupes de chasse qui y sont basés ont « un délai de quatre jours pour passer du pied de paix au pied de guerre ». Cette situation est rapidement connue de la population. Depuis des mois, les Chartrains sont habitués à voir voler les Escadrilles de Morane 406 constituées de 9 ou 12 appareils.

Le 27 août dans l'après-midi, c'est un spectacle inhabituel et impressionnant dans le ciel de Chartres. Plus de 100 chasseurs s'envolent les uns après les autres, virent au-dessus de la ville et prennent la direction du nord-est.

Un officier a raconté ce départ massif :

« Réveillé à 2 heures du matin par cette lugubre sonnerie " la générale ", tout le personnel se présente une fois de plus pour la n-ième répétition de mise en route qui sera la ...der-des-der ce coup-ci. Dès 3 heures, les hangars prennent l'aspect de véritables usines.

A 6h 30, les Matford s'ébranlent ; derrière eux, deux breaks cognent lamentablement mais disparaissent à leur tour, emportant - on ne sait où - tout le personnel non navigant. Puis c'est l'équipement ultra complet de tous les appareils qui semblent pleurer une dernière fois leur belle piste de repos.

Harnachés comme des scaphandriers, les pilotes attendent à leur tour le signal du départ. Attente nerveuse toute la journée.

16 h 10 : ordre de décollage. Dans un vrombissement peu commun, cent appareils tour à tour saluent une dernière fois la cathédrale, sous l'œil plus inquiet que surpris de la population. »

Dans l'historique d'un des autres Groupes partis de Chartres, le ton est plus guerrier, genre « fleur au fusil », au moment du départ :

« Après quatre jours de préparation, le Groupe est enfin prêt, plein d'allégresse à l'idée de se mesurer bientôt à l'ennemi. »

Moins d'une heure plus tard, les avions des cinq Groupes atterrissent sur des terrains différents répartis dans quatre départements, l'Oise, le Nord, l'Aisne et la Marne.

Extrait de « La guerre de 1939-40 en Eure et Loir (tome 1) »

Jean-Jacques François – Editions « La Parcheminière » - 1996

 

 

Première destination des Groupes de Chasse de Chartres le 27 août 1939

 

Groupe

Terrain

Département

Commandant

Appareils

GC   I/2

Beauvais-Tillé

Oise

Cne DARU

MS 406

GC  II/2

Clermont-les-fermes

Aisne

Cdt MICHEL

MS 406

GC III/2

Cambrai-Niergies

Nord

Cdt GEILLE

MS 406

GC  II/6

Anglure-Vouarces

Marne

Cdt FONTANET

MS 406

GC III/6

Bouillancy (via Villacoublay)

Oise

Cne DE PLACE

MS 406

 

 

Stationnement des Groupes de Chasse de Chartres jusqu’à l’armistice et au débarquement des Alliés en AFN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terrains

Arrivée

Départ

 

Terrains

Arrivée

Départ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GC I/2

 

 

 

GC II/6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Beauvais-Tillé (60)

27/08/1939

13/02/1940

 

Anglure-Vouarces (51)

27/08/1939

11/04/1940

 

 

Velaine-en-Haye (54)

13/02/1940

27/02/1940

 

Dunkerque (62)

11/04/1940

09/05/1940

 

 

Xaffévilliers (88)

27/02/1940

12/04/1940

 

Anglure-Vouarces (51)

09/05/1940

11/05/1940

 

 

Toul-Ochey (54)

12/04/1940

14/05/1940

 

Maubeuges-Elesmes (59)

11/05/1940

15/05/1940

 

 

Damblain (88)

14/05/1940

13/06/1940

 

Vertain-Le Quesnoy (59)

15/05/1940

17/05/1940

 

 

Dijon-Longvic (21)

13/06/1940

15/06/1940

 

Beauvais-Tillé (60)

17/05/1940

19/05/1940

 

 

Châlon-Champforgueil (71)

15/06/1940

16/06/1940

 

Chartres (28)

19/05/1940

20/05/1940

 

 

Saint-Symphorien d'Ozon (69)

16/06/1940

17/06/1940

 

Châteauroux-Céré (36)

20/05/1940

06/06/1940

 

 

Montpellier-Fréjorgues (34)

17/06/1940

22/06/1940

 

Anglure-Vouarces (51)

06/06/1940

07/06/1940

 

 

Nîmes-Courbessac (30)

22/06/1940

07/08/1940

 

La Chapelle-Lasson (51)

07/06/1940

12/06/1940

 

 

Dissolution

07/08/1940

 

 

Pont-sur-Yonne (89)

12/06/1940

13/06/1940

 

 

 

 

 

 

Auxerre (89)

13/06/1940

14/06/1940

 

 

GC II/2

 

 

 

Avord (18)

14/06/1940

25/06/1940

 

 

 

 

 

 

Avignon-Pujaut (84)

25/06/1940

15/08/1940

 

 

Clermont-les-Fermes (22)

27/08/1939

13/10/1939

 

Dissolution

15/08/1940

 

 

 

Soissons-Saconin (02)

13/10/1939

09/04/1940

 

 

 

 

 

 

Laon-Chambry (02)

09/04/1940

16/05/1940

 

GC III/6

 

 

 

 

Le Plessis-Belleville (60)

16/05/1940

21/05/1940

 

 

 

 

 

 

Chissey-sur-Loue (39)

21/05/1940

15/06/1940

 

Villacoublay (78)

27/08/1939

04/09/1939

 

 

Feurs (42)

15/06/1940

16/06/1940

 

Bouillancy (60)

04/09/1939

15/11/1939

 

 

St Etienne-Boutéon (42)

16/06/1940

17/06/1940

 

Wez-Thuisy (51)

15/11/1939

30/04/1940

 

 

St Symphorien d'Ozon (69)

17/06/1940

17/06/1940

 

Chissey-sur-Loue (39)

30/04/1940

20/05/1940

 

 

Montpellier-Fréjorgues (34)

17/06/1940

23/06/1940

 

Coulommiers (77)

20/05/1940

31/05/1940

 

 

Nîmes-Courbessac (30)

23/06/1940

10/08/1940

 

Le Luc (83)

31/05/1940

18/06/1940

 

 

Dissolution

10/08/1940

 

 

Perpignan-La Salanque (66)

18/06/1940

20/06/1940

 

 

 

 

 

 

Alger-Maison Blanche (Alg)

20/06/1940

24/06/1940

 

 

GC III/2

 

 

 

Constantine (Alg)

24/06/1940

12/07/1940

 

 

 

 

 

 

Alger-Maison Blanche (Alg)

12/07/1940

28/10/1940

 

 

Cambrai-Niergnies (59)

27/08/1939

08/09/1939

 

Casablanca (Maroc)

28/10/1940

21/01/1941

 

 

Vitry-le-François (51)

08/09/1939

10/11/1939

 

Alger-Maison Blanche (Alg)

21/01/1941

27/05/1941

 

 

Cambrai-Niergnies (59)

10/11/1939

28/11/1939

 

Alep-Nerab (Syrie)

27/05/1941

28/05/1941

 

 

Chaumont-Semoutiers (52)

28/11/1939

20/01/1940

 

Rayack (Liban)

28/05/1941

27/06/1941

 

 

Cambrai-Niergnies (59)

20/01/1940

17/05/1940

 

Alep-Nerab (Syrie)

27/06/1941

07/07/1941

 

 

Beauvais-Tillé (60)

17/05/1940

20/05/1940

 

Mouslimiyé (Syrie)

07/07/1941

16/07/1941

 

 

Persan-Beaumont (95)

20/05/1940

01/06/1940

 

Alger-Maison Blanche (Alg)

16/07/1941

10/11/1942

 

 

Avord (18)

01/06/1940

06/06/1940

 

DÉBARQUEMENT des ALLIÉS en A.F.N.

Le GC III/6 reste en Algérie

 

 

 

 

La Perthe (51)

06/06/1940

12/06/1940

 

 

 

 

 

 

Auxerre (89)

12/06/1940

15/06/1940

 

 

 

 

 

 

Issoudun (36)

15/06/1940

17/06/1940

 

 

 

 

 

 

Perpignan-La Salanque (66)

17/06/1940

18/06/1940

 

 

 

 

 

 

Oran-La Sénia (Alg.)

18/06/1940

19/06/1940

 

 

 

 

 

 

Alger-Maison Blanche (Alg)

19/06/1940

21/06/1940

 

 

 

 

 

 

Rouïba (Alg)

21/06/1940

25/07/1940

 

 

 

 

 

 

Oran-La Sénia (Alg)

25/07/1940

25/08/1940

 

 

 

 

 

 

Dissolution

25/08/1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les insignes des Groupes de Chasse basés à chartres à la déclaration de guerre et qui regagnèrent les terrains de campagne

 

 

 

 

 

 

 

30 août 1939 : après le départ des Escadrilles vers leurs terrains de campagne respectifs, les avions restant à chartres sont alignés hors des hangars

Au premier plan, deux Bloch 200 – Plus haut à droite deux Morane Saunier MS 406

Au centre des alignements de Loire 46, ces chasseurs devenus quasiment obsolètes avant d’avoir été mis en service

Cette photo est remarquable : prise d’est vers l’ouest elle est une rare image permettent de localiser les hangars construits entre 1930 et 1934 le long du « quartier Neigre »

Tout à gauche : un groupe de 2 hangars béton « LAFFAILLE » qui n’est pas visible sur la photo et 4 hangars métalliques « PANTZ » (2 groupes de 2).

Derrière ces hangars on distingue parfaitement les arcs des chapiteaux des ateliers « FREYSSINET » du parc 122

Au centre, la cathédrale de Chartres, et à droite, le groupe des 3X2 hangars béton «  des Grandes Filles Dieu » de 1925/1926

 

 

Collection Olivier Baillon – Droits réservés

 

 

 

 

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 01/2010 – Collection Philippe Menneglier 

 

 

Le Centre d’Instruction à la Chasse (C.I.C.) de Chartres

 

09/1939 – 06/1940

 

 

Lire aussi le témoignage exceptionnel de Jean MENNEGLIER, sous-lieutenant de l’Ecole de l’Air, en formation au C.I.C. de Chartres, entre octobre 1939 et février 1940

Cliquez sur l’image ci-dessous :

 

 

 

En septembre 1939, après que tous les Groupes de Chasse basés à Chartres aient gagné les terrains de campagne sur lesquels ils avaient été affectés, les installations de la base de Chartres furent utilisées pour mettre en place un C.I.C. : Centre d’Instruction à la Chasse.

 

Les deux C.I.C. de Chartres et de Montpellier constituaient le dernier maillon avant l’affectation des pilotes aux unités combattantes. Il fallut plusieurs mois avant que les moyens ne se mettent en place et qu’ils n’atteignent un certain degré d’efficacité. Début octobre 1939 il n’y a à Chartres qu’une vingtaine de MS 405 ou 406, une dizaine de Curtiss H.75 et une dizaine de Bloch 151. Beaucoup d’avions ne disposent ni de viseurs, ni de canons. Le champ de tir est indisponible, et il n’y a de toutes façons pas d’armuriers ! Les mécaniciens en nombre notoirement insuffisant ne peuvent faire face aux multiples pannes et surtout aux nombreuses casses liées à l’inexpérience des élèves sur des chasseurs rapides, avec des ailes basses, des trains d’atterrissage rentrant et un poste de pilotage fermé...

 

Accidents de chasseurs modernes enregistrés au C.I.C. de Chartres pendant les 4 derniers mois de 1939

 

Date

Type

Numéro

23/09/1939

MORANE

n° 608

23/09/1939

MORANE

n° 232

29/09/1939

CURTISS

n° 133

29/09/1939

CURTISS

  17

03/10/1939

CURTISS

n° 119

06/10/1939

CURTISS

n° 131

07/10/1939

BLOCH

n° 110

19/10/1939

BLOCH

  39

24/10/1939

BLOCH

  32

09/11/1939

MORANE

n° 446

20/11/1939

MORANE

n°1082

21/11/1939

CURTISS

n° 128

30/11/1939

BLOCH

  31

30/11/1939

MORANE

n° 644

06/12/1939

MORANE

n° 670

11/12/1939

BLOCH

  82

 

 

Le C.I.C. de chartres aurait dû comprendre normalement deux Groupes de deux Escadrilles de 12 avions chacune, avec un total de 54 chasseurs monoplaces dit modernes, un Groupe d’entraînement de 20 appareils (10 Hanriot HB.182 ; 5 Potez 630 et 5 Simoun) et un Groupe de remorquage de 9 appareils (5 Potez 25 et 4 LeO 20 ou Bloch 200). Jamais ces chiffres ne furent atteints et tous un tas d’autres modèles divers et variés, quasiment impossible à maintenir en état se retrouvèrent au Centre. En ce qui concerne les insignes, les différents auteurs parlent de « Thermomètre », de « Donald au gourdin », de « Bébé barbu », de « Piaf au bonnet et au boulet » et aussi de « Avion buvant le biberon », mais malheureusement l’iconographie de cette époque à Chartres est assez pauvre et il faut rester prudent ; des recherches complémentaires sont donc à faire. Le « Donald » , apparu sur les appareils des pilotes convoyeurs de chez Curtiss venus en France en 1939, semble être devenu la marque personnelle du célèbre Léon Cuffaut, chef d’Escadrille au C.I.C. à partir de mars 1939, puisqu’on le retrouve en 1944 sur ses Yakolev russes au Normandie-Niemen. Récemment, une photo du MS 406 n°626 portant la magnifique « Hirondelle » ci-dessous a été découverte ; son dessin en aurait été fait par le sous-lieutenant Jean Menneglier pendant l’hiver 1939 pour la 2ème Escadrille du 1er Groupe, mais il s’agit peut-être d’un insigne personnel

 

Insigne CIC Chartres ???       Insigne Donald au gourdin - CIC de Chartres                         Insigne Hirondelle - CIC Chartres

Cliquez sur les images pour les agrandir.

 

 

 

La composition du C.I.C. de Chartres

(Recherches complémentaires en cours)

 

 

Commandant du Centre :

Commandant Raguenet de Saint-Albin : rappelé au commandement du GC 1/4 le 15 mai 1940.

Lieutenant-colonel Nuville : signe en tant que « commandant l’Escadre de Chasse » début juin à Cazaux.

 

Section d’entraînement :

Commandants : Lieutenant Perron jusqu’en janvier 1940, puis capitaine Malinvaud de février à juin.

Matériel : 1 ou 2 MS 406, D.500-501, MS 230, NAA 57, Potez 25, etc.

 

1er Groupe :

Commandants : Commandant Rabatel jusqu’en mai 1940 – Capitaine Goubault (signe les carnets et registre début juin).

 

1ère Escadrille :

Commandants : Lieutenant Ozanne (de septembre 1939 au 18/04/40 : mutation au GC III/10) – Lieutenant Boissel (du 25/02/40, en provenance du GC II/3, au 17/05/40 : mutation au C II/2) – Successeur inconnu.

Matériel principal : MS 406.

 

2ème Escadrille :

Commandants : Lieutenant Pissotte (de septembre 1939 au20/03/40 : mutation au GC III/2 – Sous-lieutenant Odobez.

Matériel principal: MS 406

 

2ème Groupe :

Commandants : Capitaine Waddington

 

3ème Escadrille :

Commandants : Capitaine ???? (iIllisible sur les carnets de vol) jusqu’en mars 1940. – Sous-lieutenant Cuffaut (à partir du 27/03/40)

Nota : Cuffaut passe en Afrique du Nord entre le 20 et le 25/06/40, après le départ du C.I.C. à Cazaux.

Matériel principal : Curtiss H.75, plus des Bloch 151 après le 02/05/40.

 

4ème Escadrille :

Commandants : Sous-lieutenant Troyes (de septembre 1939 au 07/03/40 : mutation au GC II/3) - Lieutenant Bugnet (du ??/??/??, en provenance du GC II/2)

Nota : Bugnet est connu au C.I.C. à partir de février 1940)

Matériel principal : MS 406 et Bloch 151.

 

Nota :

1) Toutes les Escadrilles utilisaient aussi pour l’entraînement quelques D.500 (ou 501) et des Simoun.

2) Le C.I.C. a reversé la plupart de ses chasseurs modernes en renfort aux Groupes au front vers la mi-mai 1940 et n’a plus fonctionné à Cazaux qu’avec des D500 (ou 501). Il a perçu cependant quelques nouveaux MS 406 à partir du 13/06/40.

3) Le transfert du Centre d’Instruction à la Chasse de Chartres sur Cazaux a commencé le 23 mai 1940 et les réserves d’essence de la base ont finalement incendiées le 14 juin 1940 sur ordre de Jean Moulin, alors préfet d’Eure et Loir.

 

Eléments connus au 01/01/2010

 

 

CIC CHARTRES

 

Tampons et signatures – C.I.C. de Chartres – Hiver 1939

 

 

 

Aérodrome de Chartres - Centre Instruction à la Chasse

 

 

Hiver 1939

Les Morane Saulnier 406 du premier Groupe du C.I.C. de CHARTRES, plein Ouest vers la Cathédrale

 

Morane 406 n°603 du CIC de Chartres

 

Aerodrome deChartres - Morane MS 406 - C.I.C.

 

 

Les Morane Saulnier 406 du premier Groupe du C.I.C. de CHARTRES devant leur hangar

 

 

Aerodrome de Chartres - Emmanuel PORODO - MS 406

 

 

Emmanuel PORODO en tenue de vol

Jeune sous-lieutenant de l’Ecole de l’Air- Promotion 1937 « MÉZERGUES »

C.I.C. de CHARTRES – 1er Groupe – 2ème Escadrille

 

 

 

Remerciements à Philippe Menneglier pour ces magnifiques documents – Droits réservés

 

 

Liste des pilotes du C.I.C. de Chartres de septembre 1939 à juin 1940

Récapitulatif au jour le jour des vols et des missions du C.I.C. de Chartres pendant la « Campagne de France »

et liste des appareils affectés de septembre 1939 à juin 1940

Remerciements à Alain Coste pour ce considérable travail d’analyse des archives du C.I.C. de Chartres

 

 

 

 

 

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L’occupation du terrain d’aviation de Chartres par la Luftwaffe le 17 juin 1940

 

La suite chronologique du dossier : « CHARTRES - L’AVIATION MILITAIRE et la BASE AÉRIENNE 122 » se trouve sur une autre page internet : lien au bas de ce document.

 

Le 17 juin 1944, l'aviation allemande a récupéré l’essentiel des installations techniques et des casernements demeurés pour la plupart intacts. C'est ainsi que sitôt la Loire atteinte par leurs blindés, l'aérodrome a été occupé par des Unités de bombardement dont l'objectif était l'Angleterre… (etc.)

 

 

 

 

 

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Ils ont commandé l’Aviation à Chartres entre 1922 et 1940

 

 

ÉCOLE d’AVIATION MILITAIRE DE CHARTRES

 

Commandant FASSIN

1915/1919

22ème RABN

 

Colonel MICHAUD

1922/1924

Lieutenant-colonel MÉNARD

1924/1924

Colonel BERDALLE

1924/1925

Colonel JAUNEAUD

1925/1928

Colonel GARDES

1928/1930

Colonel MAGNIN

1930/1933

Colonel VASSELOT de RÉGNÉ

1933/1934

BASE AÉRIENNE

 

Colonel MARTIN

1934/1936

Colonel HÉBRARD

1936/1937

Colonel PINSARD

1937/1939

Général MUIRON

1939/1940

 

 

Lien vers : Le Colonel PINSARD et la 21ème Brigade Aérienne de Chartres en 1937

 

 

 

 

 

 

Ils ont été affectés à Chartres entre 1923 et 1940

 

Une page leur a été consacrée sur ce site

Voir les liens ci-dessous

 

 

Jean BÉTRANCOURT – Pilote au 22ème RABN

Joseph BIBERT – Mécanicien au GC III/6

Pierre de BRÉMOND d’ARS – Pilote au GC II/6

Maurice CANNIONCQ – Pilote au 22ème RA

Pierre CASTANIER – Pilote au GC III/6

André CHAINAT – Pilote au GC III/6

Marcel COADOU – Pilote au GC I/2

Roger DEMOULIN – Pilote au CIC

Robert DUBOST – Mécanicien au GC I/2

Jacques GAYMARD – Pilote au 22ème RABN

André Ernest GILQUART – Pilote au 22ème RABN

Pierre Le GLOAN – Pilote au GC III/6

Charles GOUJON – Pilote au GC III/6

Jean JOUQUANT – Pilote au 22ème RABN

Paul KACHLER – Soldat au GC III/6

Alfred KRIEGER – Etat-major BA 122

Jean MENNEGLIER – Elève Pilote au CIC

Gabriel MERTZISEN – Pilote au GC III/6

Alain MOUSSET – Elève Pilote au CIC

Abbé Grégoire PEUGNIEZ – Instructeur au CIC

Adolphe PICRY – Sergent au 22ème RABN

Adj. ROUSSEL – Mécanicien au GC II/6

Jean VANTILLARD – Pilote au GC I/6    (En bas de page : « Aviateurs à Djibouti »)

 

 

 

FIN DE LA PAGE : « L’ALBUM DU SOUVENIR de L’ENTRE DEUX GUERRES » 

 

 

 

 

 

 

Les deuxième et troisième pages de l’Histoire de l’aviation militaire à Chartres sont accessibles par les liens ci-dessous (blanc italique) :

2 :  Cette seconde page est consacrée aux ACCIDENTS (ayant pu être identifiés) entre 1922 et septembre 1939

Lien -> : Chartres – 1922 / septembre 1939 – La longue liste des Accidents

3 :  Cette troisième page est consacrée à l’occupation par la LUFTWAFFE du terrain d’aviation et à sa LIBÉRATION en août 1944

Lien -> :  Chartres – Juin 1939 /1945 – L’occupation allemande et la Libération

 

 

 

 

 

Pour des renseignements plus approfondis ou spécialisés concernant :

 

    - Les UNITÉS AFFECTÉES : Groupes et Escadrilles

    - Les AVIONS UTILISÉS

    - Les INSIGNES ET TRADITIONS des différentes Escadrilles

 

Cliquez sur la bannière ci-dessous pour ouvrir cette quatrième  page

 

 

 

 

Pages conçues, réalisées, entretenues et complétées régulièrement

par François-Xavier BIBERT

2008 - 2022

Droits réservés

 

 

 

 

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APPEL AUX HISTORIENS ET AUX COLLECTIONNEURS

 

Tous les documents concernant l’aviation militaire à Chartres entre le deux guerres qui pourraient être en votre possession peuvent être publiés sur cette page.

Merci d’avance pour vos contributions...

Merci aussi de me signaler les inévitables erreurs ou coquilles qui figureraient dans cette page

Réponse assurée.

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PIRATAGE DES SITES INTERNET

:( 08/2013 : Cette page ne dépend d’aucun organisme public. Elle est le fruit du long travail de recherche jamais achevé d’un simple passionné, dont le père a été aviateur avant la guerre à Chartres. Elle est régulièrement pillée par des gestionnaires de sites Internet peu scrupuleux : ainsi vont les choses à notre époque, malgré que les lois sur la propriété intellectuelle et les droits sur les images (acquises parfois à des prix très élevés) soient parfaitement claires...

Ce qui est plus surprenant c’est qu’elle le soit aussi par des organismes ayant pignon sur rue, tel par exemple une Association d’Archéologie bien connue, dont le Président nouvellement élu, n’a pas hésité un seul instant avant de présenter en 2013 une conférence en un lieu public, dont la majorité des textes et les images projetées ont été « empruntés » (pour rester poli) à l’auteur de cette page, sans aucune autorisation ni référence, et par des moyens pour le moins discutables. Absolument invraisemblable, mais surtout consternant !

:) 11/2013 : Par contre, la Ville de Chartres a organisé en novembre 2013 une exposition sur l’Aviation Chartraine, où de très nombreuses images originales de cette page ont été présentées, mais au moins son auteur a pu obtenir de la ville - malgré la « mauvaise volonté patente » de l’Élue responsable (pour ne pas dire plus...), qui est bizarrement l’épouse du « conférencier » dont il est fait état ci-dessus, et qui a tout fait pour que ses sources ne soient pas citées - la signature d’un protocole de cession de droits temporaires en bonne et due forme. Je remercie Monsieur le Maire et ses Collaborateurs(trices) directs(tes) d’avoir fait en sorte que mes droits soient respectés « à minima », tout en lui recommandant de bien choisir ses colistiers(ères) pour les prochaines échéances électorales...

:) 03/2014 : ... ce qui a été fait....Merci !

 

ATTENTION !! ATTENTION !!!! à WIKIPEDIA !!!

C’est de pire en pire !!!

Début 2013 une « contribution » a été faite sur « l’Encyclopédie libre en ligne » intitulée :

« Base Aérienne 122 Chartres-Champhol »

….Chartres bombardée en mars 1939 !!! …Les Amiot 143 en 1923 !!!...etc... etc...

Modifiée sans cesse et complétée d’informations partielles et partiales, cette page contient de plus en plus d’imprécisions et de grossières erreurs, le pire étant des « emprunts » sauvages et des références à des sites Internet de fictions ou d’uchronies cités comme sources !!!

L’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé !!!

Qui plus est, elle a été bien évidemment réalisée en pillant copieusement et sans complexe ces présentes pages, sans les mentionner... Je crois connaître l’énergumène responsable de ce gâchis : c’est sans doute le même individu que celui dont il est fait état plus haut au sujet du piratage de cette page... Et pour être bien sûr qu’on lise sa prose, il multiplie sur Wikipédia les modifications des pages sérieuses consacrées à l’aviation en y multipliant des liens vers ce qu’il a mis en ligne sur celle de Chartres...

A lire avec beaucoup de précautions !!!

 

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